Dépêche-toi la mort arrive
La vie ne t’aime plus
Ton cœur mutant t’a prévenue
Le temps n’existe pas
Comme un œuf prégnant
Seul l’espace a de l’avenir
Dépêche-toi trouve des ailes
Des nageoires une terre de feu
Sois plus vite que ta chute
Plus légère que l’air sans fin
Remonte jusqu’à l’enfant nu
Boucle la boucle une fois de plus
Nos draps ardents claquent dans le vent
Parfum et souvenir d’ivresse lavés blanchis
À l’envers de la nuit dans chaque pierre
L’amour vigile enfouit la mer et un œil ouvert
Chaque battement de cils déjoue ainsi le temps
L’au-delà apprend à sourire sous la peau
Mis en ligne sur Sisyphe, le 3 mai 2011