Comme un cœur qui pleure
Une rivière de larmes
Sonne l’alarme
Sans chercher à plaire
Aux gardiens des portes sacrées
Payer le prix exigé
S’astreindre d’être porteur
D’un cœur grand comme
Sa mer intérieure
Où chacun nage à sa guise
Insouciant des pollutions
Qui tarissent et blessent
L’Âme ou bien l’Être
Cherche la voie
Ou bien peut-être la voix
Être trop jeune pour mourir
Être trop vieux pour vivre
Chercher le juste milieu
Complainte d’un cœur qui pleure
L’eau d’une source
Profondément enfouie
Ignorée, coulée, perlée
Comme un cœur qui se noie
Dans un océan d’eau douce
Mis en ligne sur Sisyphe, le 2 novembre 2013