Elle voulait par-dessus tout découvrir la mince faille de lumière entre le silence et les mots un secret un abri radical qui l’éclaire
Elle lui parlait d’aussi près qu’il était possible de rêver d’aussi loin qu’elle pouvait porter le son des pensées
Elle avait tissé autour de l’aube un filtre invisible d’échos dont tu avais su pénétrer les eaux ouvrir grand la porte de l’infini
Tu te savais destinataire de ses mots et les enfilais à la bordure des solitudes strie béante sous tes pas
Il n’y a d’autres lieux pour se vivre la nuit seule les porte à l’intérieur et hors de leur corps si lourd englué dans la gangrène du jour
À l’intersection des couloirs de nuit sous les hautes herbes endormies elle ne cessait de te rencontrer pour rêver de recommencement
Mis en ligne sur Sisyphe, le 4 novembre 2015
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