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5000 femmes victimes de crimes d’honneur par an

28 juin 2006

Environ 5 000 femmes et jeunes filles sont victimes d’un crime dit "d’honneur" dans ces pays (voir la liste) chaque année.

On leur reproche d’avoir été violées (!?!), de ne pas vouloir d’un mariage arrangé, d’avoir parlé à un homme inconnu, de vouloir demander le divorce, de n’avoir pas servi un repas en temps voulu, ou bien elles doivent être sacrifiées à cause d’une faute commise par un homme de la famille et qui n’a rien à voir avec la victime, de marcher devant leur mari, de rentrer trop tard à la maison, de regarder longtemps par la fenêtre, de bavarder trop longtemps avec les commerçants, que le téléphone sonne et qu’il n’y a personne au bout du fil.

Certains motifs sont particulièrement futiles : un meurtrier à même affirmé avoir assassiné sa femme car il avait rêvé qu’elle l’avait trompé !

“Selda”, âgée de treize ans et mariée, est allée au cinéma avec une parente à Urfa (Turquie) le 28 décembre 1996. Son mari l’a traînée à l’extérieur en l’accusant d’être une prostituée et il lui a tranché la gorge avec un couteau sur une place animée. Il a purgé une courte peine d’emprisonnement.

Les moyens mis en oeuvre pour assassiner les femmes et les jeunes filles sont légions : tortures, mains coupées, lacérations, brûlures, jets d’acide (surtout au visage, "spécialité" bangladeshi), armes à feu, poignards et armes blanches, lapidation (jets de pierres jusqu’à la mort), éventrations, décapitations, immolations par le feu, coups divers avec les poings, des objets, viols collectifs, coups de hache, strangulations, étouffements, noyades, pendaison etc...

Ce massacre, qui se produit également dans nombre de communautés immigrées dans les pays riches, principalement d’obédience musulmane (mais pas uniquement), n’a de pseudo-justification que dans la "coutume" ou la "culture", justification inopérante dans le droit international et les droits humains en général.

Les auteurs de ces massacres ne sont pas ou très rarement punis, voire même ne sont pas recherchés par les autorités, qui sont complices. Les jugements, lorsqu’il y en a, sont cléments envers les criminels, pour cause de lois inadaptées, de peur des représailles, de poids de la coutume, prépondérante sur les droits nationaux, etc...

Source : PopulationData.net

Mis en ligne sur Sisyphe, le 24 juin 2006.




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