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Beaucoup de musulmans tentent de masquer des vérités laides : "Oui, l’islam permet au mari de battre sa femme"

25 janvier 2011

par Mahfooz Kanwar, membre du Congrès musulman canadien

L’auteur de cet article publié dans le Calgary Herald, Mahfooz Kanwar, est titulaire d’un doctorat et professeur émérite à l’Université Mount Royal (Calgary). Il est membre du Congrès musulman canadien*, fondé par Tarek Fatah. Pour Mr Kanwar, la charia est une loi inégalitaire incompatible avec la constitution du Canada.

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Récemment, Marvin Levant (28 décembre), Steve Harris (30 décembre), Syed Soharwardy (2 janvier) et Riazuddin Ahmed (5 janvier) ont débattu de l’islam dans le forum des lecteurs du Herald.

La question de la violence conjugale et de l’inégalité des hommes et des femmes dans l’islam est devenue compliquée et très controversée car beaucoup de musulmans tentent de masquer des vérités laides tandis que d’autres essaient de faire la lumière sur cette question.

L’affirmation de Soharwardy selon laquelle « battre sa femme est non seulement mal, mais c’est criminel et totalement anti-islamique », est incorrecte. Le Coran dit que « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci … les femmes vertueuses sont obéissantes (à leur mari) … quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les (sévèrement pour infliger de la douleur) (4 :34) … frappez-les (avec la main ou avec un instrument infligeant de la douleur), battez-les… (4 :62) ».

L’islam ne reconnaît pas l’égalité des sexes. Par exemple, la polygamie est acceptée dans l’islam, mais pas la polyandrie. Le témoignage d’une femme devant un tribunal vaut la moitié de celui d’un homme ; un fils hérite deux fois la part d’une fille. Les hommes musulmans peuvent épouser des musulmanes, des juives ou des chrétiennes, mais les femmes musulmanes ne peuvent épouser que des musulmans. Bref, la charia mène au traitement inhumain des femmes musulmanes par leur mari et par d’autres, surtout en Asie du Sud et au Moyen-Orient.

Les études supérieures sont davantage encouragées pour les garçons que pour les filles ; les femmes sont presque toujours les victimes des meurtres d’honneur culturels. En vertu de la charia, les femmes musulmanes divorcées obtiennent la garde de leurs fils de moins de huit ans et de leurs filles pré-pubères ; après cet âge, les pères leur enlèvent les enfants. La charia a permis à l’un des pires intégristes, le dictateur militaire vile et impitoyable, Muhammad Zia-ul-Haq, d’envoyer en prison plus de 15 000 victimes de viol parce qu’elles ne pouvaient rencontrer la condition islamique absurde les obligeant à produire plusieurs témoins de sexe masculin de leur viol. Elles ont été accusées de fornication et les violeurs ont été relâchés.

À la naissance, tous les enfants sont égaux, mais l’islam en fait des inégaux ; la charia est incompatible avec la Charte canadienne des droits et libertés. Soharwardy sait que tout cela est vrai. C’est écrit dans son coran et d’autres textes islamiques. Je n’ai aucune envie d’entendre les arguments inutiles des mollahs justifiant toutes ces inégalités entre les sexes dans l’islam.

Soharwardy et moi avons participé à une émission de la Radio CHQR à Calgary pour discuter du cas d’un musulman de 17 ans qui a battu sa sœur de 16 ans. Ce garçon a été incité par un mollah analphabète à discipliner sa sœur qui était soupçonnée de flirter avec un garçon blanc dans le nord-est de Calgary. Soharwardy et moi avons convenu que ce que le garçon a fait n’était pas requis par l’islam. J’ai mentionné que la charia autorise les maris musulmans à discipliner leurs épouses.

Soharwardy incarne la dépendance à la religion. Je l’ai vu sur sa propre chaîne de télévision communautaire crier à tue-tête juste avant que la Cour suprême du Canada statue, le 9 décembre 2004, en faveur du mariage entre conjoints de même sexe, et l’adoption par le Parlement de la loi C-38 sur les unions civiles entre partenaires de même sexe, le 28 juin 2005. Il a littéralement hurlé que « le Canada sera rayé de la surface de la Terre par un tsunami s’il accepte les mariages homosexuels... Pour qui le Parlement se prend-il pour édicter des lois ? Les lois sont faites par Dieu. »

Il s’agit clairement d’une dépendance à la religion. Dieu peut être souverain dans la constitution de pays comme le Pakistan et l’Arabie saoudite, mais dans les démocraties laïques comme le Canada, c’est le peuple qui a le pouvoir de légiférer.

À ses débuts, l’islam a été connu comme la religion de l’épée. Les talibans et Al-Qaïda en ont fait la religion du terrorisme international et des attentats suicides. Ils violent le principe islamique selon lequel « les musulmans qui tuent et se suicident seront condamnés à l’enfer. » Pourtant, les kamikazes commettent ces deux péchés et prétendent qu’ils iront au paradis. Les islamistes ont non seulement commis des atrocités contre les non-musulmans, mais ils ont fait pire à leurs frères musulmans. J’ai une vidéo montrant des fondamentalistes qui massacrent 33 musulmans, tout en filmant leurs crimes, dans le nord du Pakistan en 2010.

L’une des règles islamiques les plus cruelles est la loi sur le blasphème, qui prescrit la peine de mort pour ceux qui insultent le Coran ou le prophète Mahomet, loi imposée par Zia-ul-Haq au Pakistan. Cette loi a principalement ciblé des musulmans modérés et laïques, et elle a également été utilisée contre les minorités, particulièrement la population chrétienne du Pakistan. L’une de ses victimes est Asia Bibi, une chrétienne qui a été accusée d’avoir insulté le prophète Mahomet. Au fil des ans, j’ai connu des centaines de cas de blasphème contre les chrétiens au Pakistan. La loi est souvent utilisée par les musulmans souhaitant se venger d’un voisin. Ces lois sur le blasphème doivent être abrogées.

Le 3 janvier, Salman Taseer, gouverneur du Pendjab, a été assassiné par son propre garde du corps parce qu’il s’était prononcé contre la loi sur le blasphème. Il est honteux que plus de 500 mollahs aient célébré le meurtre de Taseer et honoré son assassin dans les rues d’Islamabad et de Karachi. Je n’ai entendu aucun groupe islamique les condamner sauf celui dont je suis membre, le Congrès musulman canadien*.

Le monde musulman est gouverné par une élite corrompue, y compris les rois, les oligarques, les dictateurs militaires, les politiciens corrompus, les fonctionnaires dépravés, et les religieux musulmans fondamentalistes meurtriers. Dans l’ensemble, les musulmans semblent être frustrés, moins reconnus sauf pour le terrorisme international, moins éduqués dans les disciplines laïques et moins développés que l’Occident. Sans un système démocratique de gouvernement, ils sont désespérés, malheureux, et en colère contre les juifs et les chrétiens. C’est vraiment triste.

* Congrès musulman canadien. Ne pas confondre avec le Conseil islamique du Canada, qui adopte des positions opposées à celle du CMC.

Source : "Yes, Islam condones wife beating", par Mahfooz Kanwar, Calgary Herald, 17 janvier 2011. Merci au site Poste de veille de partager avec nous cette traduction.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 17 janvier 2011

Mahfooz Kanwar, membre du Congrès musulman canadien


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