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jeudi 3 novembre 2005

"Pas assez de volume ! notes sur l’OMC", au cinéma Parallèle






Écrits d'Élaine Audet



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Découvertes Cinéma, une nouvelle compagnie de distribution québécoise,* présente Pas assez de volume ! notes sur l’OMC

Un film français de Vincent Glenn
Durée : 140 minutes
SORTIE EN SALLE EN PRIMEUR À MONTRÉAL
au cinéma Parallèle (de l’EX-CENTRIS)
dès le 18 novembre
pour deux (2) semaines seulement, jusqu’au 1er décembre inclusivement
et au Cinéma Cartier à Québec du 9 au 15 décembre

Pas assez de volume ! notes sur l’OMC, le documentaire de 140 minutes qui fut une des révélations des Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal, en novembre 2004, un film français de Vincent Glenn, prendra l’affiche du cinéma Parallèle (complexe Ex-Centris) dès le 18 novembre 2005.

Une critique en règle d’une puissance nommée l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et de l’Accord Général sur le Commerce des Services (ACGS)

ou

le commerce mondial comme mode de domination…

______________________

Montréal, le jeudi 3 novembre 2005 - Pas assez de volume ! notes sur l’OMC a été salué par la critique française pour ses vertus pédagogiques. C’est une oeuvre absolument indispensable à voir pour comprendre les mécanismes et la logique de l’OMC. Le choix de la date de sortie de ce film, avant la nouvelle rencontre de Hong Kong (la 6e Conférence ministérielle de l’OMC** qui aura lieu du 13 au 18 décembre 2005), n’est pas un hasard. Découvertes Cinéma espère ainsi provoquer un débat salutaire avant cette rencontre. Ce film qui tente de pénétrer les méandres de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), « organisation sans fondement démocratique », s’attarde plus spécialement sur l’un de ses traités : l’AGCS (Accord Général sur la Commercialisation des Services). Ce dernier prévoit à terme la privatisation de tous les services excepté la justice, la police et l’armée.

L’OMC a été mise en place par les pays les plus riches de la planète, qui seuls possédaient l’expertise juridique et surtout la roublardise politique pour inventer des règles faites sur mesure pour leurs propres économies, au détriment des pays les plus pauvres. À preuve, Pascal Lamy, à l’époque commissaire européen chargé du commerce, tient dans le film des propos cyniques tels : « L’ouverture des marchés est une bonne chose, même pour ceux qui y perdent leur emploi ». Le spectateur ressort mieux informé, si ce n’est choqué par les déclarations de l’homme qui fut ensuite promu Directeur Général au début de 2005.

Dans sa propre quête de clarté, le réalisateur Vincent Glenn met en lumière l’obscur fonctionnement de l’OMC. Les parties explicatives sont mélangées à un collage de toutes formes de revendications altermondialistes : photos, concerts, manifestations et débats. Le film alerte sur la privatisation des secteurs nécessaires à la vie (santé, eau, éducation, culture) et l’abandon du principe de solidarité face au capitalisme international. Le documentaire ne se contente pas des faits et des chiffres « qui déshumanisent la vie » selon les mots de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie. Il fait aussi la part belle à la musique mondialisée elle aussi.

Pas assez de volume ! notes sur l’OMC est un documentaire qui prend sa force du fait qu’il a su marier crédibilité et accessibilité.

Habituellement, les films politiques rejoignent un public restreint d’initiés mais ici, on voit l’intention du réalisateur d’aller chercher un plus large public par la vulgarisation de ses propos.

Pas assez de volume ! notes sur l’OMC
Au cinéma Parallèle (de l’EX-CENTRIS) dès le 18 novembre pour deux (2) semaines seulement.

* Découvertes Cinéma se spécialisera dans l’acquisition et la distribution de documentaires pour voir plus clair.
** Les cinq premières rencontres ont eu lieu à Singapour (1996), Genève (1998), Seattle (1999), Doha (2001) et Cancùn (2003).

-30-

Mis en ligne sur Sisyphe, le 4 novembre 2005.



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  • Politique et art
    (1/1) 29 décembre 2005 , par





  • Politique et art
    29 décembre 2005 , par   [retour au début des forums]
    BD IMAGES OMC

    Une chose originale notamment avec ce film (et qui n’est généralement que très peu soulignée), c’est sa tentative de désigner l’art comme "Autre" (opposition, différence, lointain..) de l’OMC. L’art (ici la musique + une performance de Bernard Lubat...) un peu comme lieu d’où parleraient les José Bové etc... comme moteur, comme motivation des critiques
    faites à l’OMC ?

    A part ça, je signale en passant un petite BD sur l’OMC, en lien ci-dessous :


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