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mardi 22 novembre 2005


« Anybody but Pauline »
Au Québec : « N’importe qui, sauf Pauline » (Bernard Landry, ex-chef du Parti québécois)






Écrits d'Élaine Audet



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« André Boisclair devra plutôt prendre garde à ne pas s’éblouir lui-même. Il a dit accepter sa victoire avec « humilité », mais son ascension vertigineuse mettra à dure épreuve une modestie déjà bien fragile. C’est pourtant la qualité qui lui sera la plus nécessaire au cours des prochains mois (...). Il est à espérer que M. Boisclair aura tiré certaines leçons de la course. Quand M. Landry s’était mis à réfléchir tout haut à la possibilité d’être candidat à sa propre succession, il lui avait signifié sans ménagement qu’il était mûr pour une retraite définitive. Dans un parti composé encore très largement de baby-boomers, la dernière chose à faire est d’adopter une attitude de tasse-toi, mon onc’. » (Michel David, Le Devoir)

« Vanité des vanités, tout est vanité »

« Il y a au moins un point commun entre le nouveau chef du PQ et son prédécesseur : tout autant que ses adversaires, à l’intérieur de son parti comme à l’extérieur, il devra se méfier de lui-même ».

Tout de même, avouez que j’aurais été le meilleur.
Même dans le militantisme, il se dit le meilleur : « Je l’ai dit, je reste un militant. Je serai un militant exemplaire. »

« Bernard Landry n’a pas mis de temps à se porter volontaire pour jeter un pont entre la vieille garde et la génération qui s’installe aux commandes. Il semblait d’excellente humeur. De la victoire de M. Boisclair ou de la sévère défaite de Mme Marois, on pouvait se demander ce qui lui faisait le plus plaisir ».

Michel David, « Tasse-toi mon onc’ », Le Devoir, le 16 novembre 2005.

****
Faire de la politique, c’est suivre la direction du vent.
J’appuyais Pauline, mais elle n’a pas gagné.
Tout d’un coup que je pourrais me faire élire en appuyant Dédé La Cassette.
Il a dit qu’il suivrait le programme du parti.

Le 25 septembre 2005, Pierre Dubuc, alors candidat à la direction du Parti québécois, a écrit ceci, accompagné de ce montage :

« Plutôt que de chercher à cloner Mario Dumont, le Parti Québécois a besoin de se doter d’une direction et d’un chef progressiste ». (Voir source).

Et le 17 octobre, il écrivait ceci : « André Boisclair parle à travers son chapeau. »

Et le 7 novembre, 8 jours avant l’élection du chef péquiste : Boisclair, candidat de la droite.

« Réunis en assemblée générale, samedi dernier, le 5 novembre, les membres du SPQ Libre ont rejeté tout appui à la candidature d’André Boisclair qui, à leurs yeux, incarne le programme de la droite. [...]

Il se gagne peut-être une popularité à bon marché chez certaines couches de la jeunesse, mais ce faisant, il divise le Québec, divise le mouvement souverainiste et divise le Parti Québécois. C’est une approche suicidaire.

Enfin, il faut être conscient que si André Boisclair construit son programme politique en pigeant dans le programme économique et social de l’ADQ de Mario Dumont, il se retrouvera inévitablement avec le programme constitutionnel de Mario Dumont : l’autonomie provinciale dans un fédéralisme renouvelé ! »

Mis en ligne sur Sisyphe les 16 et 17 novembre 2005.



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  • N’importe qui sauf une femme
    (1/3) 17 novembre 2005 , par

  • > « N’importe qui sauf Pauline » (Bernard Landry)
    (2/3) 17 novembre 2005 , par

  • > « N’importe qui sauf Pauline » (Bernard Landry)
    (3/3) 17 novembre 2005 , par





  • N’importe qui sauf une femme
    17 novembre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Il serait plus juste de dire "N’importe qui sauf une femme". Jamais une femme, qui qu’elle soit, n’aura le soutien d’un parti et de la population dans ce pays, inutile d’y rêver. Nous vivons dans un monde foncièrement misogyne et patriarcal. Je félicite Madame Marois pour la campagne qu’elle a menée. C’est elle qui aurait dû être choisie, mais l’establishment du parti en a décidé autrement, et tous les hypocrites qui se sont refugiés dans un soi-disant devoir de réserve mais ont travaillé en sous-main.

    • > N’importe qui sauf une femme
      23 novembre 2005 , par
        [retour au début des forums]

      Bonjour Nathalie,

      Je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites. Moi aussi, je fulminais en suivant la course. Que d’hypocrisie ! Lisette Lapointe qui crie que son opinion n’engage qu’elle-même. You bet ! Et Bernard Landry qui disait qu’il ne se prononcerait pas...Legendre qui attaque avec virulence Marois parce qu’elle parle de perturbations après la souveraineté. Duceppe qui rabroue Marois avec la turbulence. Décidément...Et les militants qui choisissent Boisclair et qui ne sauraient pardonner à leur voisin d’avoir posé le même geste. Et qui nous sortent : "Que celui qui n’a pas péché lui jette la première pierre" alors qu’on a sorti le crucifix des écoles comme si c’était un objet de maléfice...Ces centaines de personnes qui ont voté pour lui parce que leur enfant se drogue et qu’il voit en cela un espoir pour eux-mêmes ; ces centaines de personnes qui sont homosexuelles ou ont des parents homosexuels et pour qui l’ascension de Boisclair représente aussi un espoir ; ces centaines de personnes qui ont voté pour lui parce qu’il est beau bonhomme ou juste parce qu’il est jeune. Bref, toujours pour les mauvaises raisons. Ciel ! Que d’hypocrisie ! Que vous avez raison !!!Moi, je ne me rallierai pas. Tout cela ne correspond pas du tout à mes valeurs et je suis extrêmement déçue de toute cette hypocrisie au sein même du PQ

      [Répondre à ce message]

    • > N’importe qui sauf une femme
      25 novembre 2005 , par
        [retour au début des forums]

      Je comprends la déception qu’éprouvent plusieurs femmes après la défaite de Madame Marois. Cependant, je ne partage pas votre pessimisme quant à l’avenir. Plusieurs enquêtes révèlent que l’électorat n’est pas aussi sexiste qu’on est porté à le penser. Cela permet d’anticiper la présence d’une femme, un jour, comme Première ministre du Québec. Il faut continuer à encourager les femmes à faire de la politique si nous voulons y arriver. Plus il y aura de femmes qui se présenteront, plus il y aura de femmes élues et plus ce rêve se rapprochera de la réalité.

      [Répondre à ce message]

      • Scepticisme
        26 novembre 2005 , par
          [retour au début des forums]

        Il ne s’agit pas d’élire n’importe quelle femme, je le sais. Par exemple, je n’aurais pas vu une autre députée du PQ à la place de Mme Marois et c’est bien qu’aucune autre ne se soit présente, les votes ont bien été assez divisés par 8 hommes. Mais quand un parti rejette la candidate la plus expérimentée et la plus compétente pour confier son sort à un homme qui manque de jugement, je doute, moi aussi, du jugement de ce parti. À 40 ans, on trouve les femmes trop jeunes pour la direction d’un parti, à 56 ans, on dit qu’elles sont de la "veille garde". Remarquez, l’actuel chef du PQ a 39 ans, mais il est un homme, et on n’a pas parlé de "vieille garde" lorsque Landry songeait à se présenter à sa propre succession, parce qu’il est un homme. Pourquoi se voiler la face ? On dirait que ce n’est jamais le bon moment pour une femme. Quand une aussi bonne occasion se présentera-t-elle pour élire une femme à la tête d’un parti ? Il y a 20 ans, Pauline Marois était arrivé 2e, après P.-M. Johnson, à la course à direction. On pouvait penser qu’elle n’avait pas asez d’expérience. Mais en 2005 ? Et pensez-vous que le PLQ et l’ADQ vont élire une femme, avec toute cette gang de mecs qui salivent en coulisses à l’idée de se hisser au pouvoir suprême, un jour ? Ne rêvons pas. Pour qu’une femme dirige le Québec, il faut qu’elle accède à la direction d’un parti, et ce n’est pas demain la veille que nous verrons cela. Je pense que des pays comme Haïti et Cuba éliront des femmes avant que le Québec le fasse.

        [Répondre à ce message]

    > « N’importe qui sauf Pauline » (Bernard Landry)
    17 novembre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Voilà les amateurs de potins et de téléromans en pleine action... Pourquoi prêter autant de mauvaises intentions à tout le monde ? Pourquoi cette envie de condamner et de mépriser sans cesse ce qui va à l’encontre de ses positions ? Ces critiques ne partent que d’impressions et demeurent donc non constructives.

    • Angélisme
      18 novembre 2005 , par
        [retour au début des forums]

      Il n’y a pas de potins dans cette page, du moins en ce que je peux en juger, tout ce qui est ici a été publié ailleurs. L’auteur a d’ailleurs indiqué ses sources. Je pense que vous souffrez d’angélisme en vous attendant que tout le monde se courbe en politique. Les débats et les positions différentes ne peuvent s’exprimer avec des courbettes. Vous n’aimez pas la contradiction et rêvez, comme certains, à une grande unanimité utopique. C’est votre droit, mais laissez les autres exprimer leurs divergences librement sans les soupçonner de je ne sais pas. Et pourquoi donc, Madame la directrice des coeurs et des esprits, ces critiques ne pourraient-elles pas partir d’impressions ? On est dans un forum d’opinions ici et on peut se passer de vos leçons.

      [Répondre à ce message]

    • > « N’importe qui sauf Pauline » (Bernard Landry)
      18 novembre 2005 , par
        [retour au début des forums]

      Madame Jamay, au lieu de toujours blâmer les autres de ne pas intervenir de la façon dont vous aimeriez (je vous ai lu à peu près sous tous les articles parlant de la course à la direction du PQ), pourriez-vous être vous-même "constructive" ?

      [Répondre à ce message]

    • > « N’importe qui sauf Pauline » (Bernard Landry)
      18 novembre 2005 , par
        [retour au début des forums]

      Tiens, rebonjour Mme Jamay, celle qui assistait à la conférence d’annonce de candidature du bel Andrééééééé et nous le vendait comme une vraie plume à gages, sans jamais répondre à ma question : Pourquoi.

      [Répondre à ce message]

      • > « N’importe qui sauf Pauline » (Bernard Landry)
        18 novembre 2005 , par
          [retour au début des forums]

        Tout simplement parce qu’il amènera ce que nous souhaitons en grande majorité au PQ : la souveraineté. Il faut voir les choses telles qu’elles le sont et constater que ses idées (que ses détracteurs n’entendent bizarrement jamais) et son ambition pour le Québec sont une copie conforme de ce que la population québécoise souhaite elle aussi. La population ne veut pas d’un représentant de "droite", pas plus qu’elle ne veut de la « gauche » au pouvoir. Je crois sincèrement que les gens en général veulent ce qu’il y a de mieux pour tout le monde et ils croient sincèrement que ce but est atteignable. Je trouve dommage de tout réduire à la gauche et à la droite. Pour ma part, tout en appuyant sans cesse la plupart des idées plus progressistes (étant de plus militante environnementaliste), indépendamment des partis, je demeure contre les interventions exagérées de l’État dans nos vies privées. Je suis prête à accepter une augmentation ou un maintien de l’impôt afin de mieux répartir la richesse dans la mesure où cette augmentation n’impliquera pas aussi un contrôle accru de mes activités par l’État. Je n’adhère pas au « Québec solidaire », car je veux que nous réduisions la dette et je réfute aussi les autres idées du « Québec lucide »... Je m’opposerai toujours à un Pierre Dubuc au pouvoir tout autant que je m’oppose à un Mario Dumont... Malgré ces oppositions, je suis consciente que les Dubuc et les Dumont ont des idées bien intéressantes à proposer pour le Québec (la gestion des garderies à la version adéquiste aurait été bien moins contraignante pour la population, la vision écologique de Jean Ouimet est extrêmement encourageante...). Petite question : en quoi Mario Dumont et André Boisclair sont-ils si semblables selon votre point de vue (outre les accusations « de droite » sans raison précise et leur âge) ?

        À vrai dire, je ne comprends décidément pas ceux fustigeant sans cesse d’étiquettes négatives André Boisclair. Je suis bien d’accord pour qu’on critique le contenu, mais pas la forme, c’est gratuit. Certains se plaignent du manque de contenu d’AB, mais sont les premiers à tomber dans le piège de la superficialité par des critiques très peu constructives (Victor Lévy-Beaulieu, Jean Ouimet...).

        Plusieurs sous-estiment gravement l’intelligence et la fierté de la population. Il est faux de dire que le peuple québécois a envie d’un représentant « du peuple »... Son air « hautain » ne fait pas peur, car il nous ressemble. Selon l’interprétation des choses de la plupart des gens, il s’agit davantage d’assurance et de fierté. La définition « homme du peuple » a réellement changé depuis longtemps et je ne crois pas qu’on l’ait choisi pour ses défauts (cocaïne...) le rendant prétendument plus « humain ». Cette vision des choses n’est partagée que par ceux voyant le peuple québécois comme une bande de moutons aux idées pseudocatholiques facilement manipulables. Ce n’est pas mon cas, j’ai une plus haute estime de la population québécoise. Je crois qu’elle veut un représentant digne de le représenter et n’a pas peur de viser de manière plus innovatrice de nouveaux buts plus élevés. Je ne crois pas non plus qu’André Boisclair soit entièrement responsable de son élection, je crois plutôt que son arrivée a répondu à une demande de la population faite il y a déjà longtemps (d’où le manque d’attrait du monde politique au pays ces derniers temps)...

        Pour répondre à un autre commentaire, il ne s’agit pas d’une vision angélique que de vouloir les meilleures idées rassemblées pour bâtir un meilleur parti et des critiques basées sur autre chose que des critères douteusement constructifs.

        [Répondre à ce message]

        • Il nous ressemble
          26 novembre 2005 , par
            [retour au début des forums]

          Si vous vous identifiez à Boisclair, grand bien vous fasse. Ce n’est pas mon cas. Je ne pense pas que cet homme puisse conduire le parti et le Québec ailleurs qu’en arrière. Je pense que la population du Québec est comme toutes les populations du monde en ce 21e siècle, manipulable par les médias et les politiciens. Cessons de nous imaginer mieux que les autres ou si "distincts" parce que nous vivons au Québec. Nous avons parfois le complexe de supériorité de gens qui manquent d’assurance ou de confiance en eux : ils bluffent, c’est de la frime, jettent de la poudre aux yeux. En ce sens, Boisclair est bien québécois. Nous voulons nous voir plus grands que nous sommes. Hautain, le peuple québécois, non, peureux et une girouette qu’on peut faire tourner avec n’importe quelle promesse de salut. Ne vous en déplaise, M. ou Mme Jay.

          [Répondre à ce message]

          • > Il nous ressemble
            29 novembre 2005 , par
              [retour au début des forums]

            Tout comme vous, je ne fais pas de distinction particulière entre le peuple québécois et les autres peuples du monde, croyant que le Québec fait partie intégrante de ce monde et lui ressemble donc. Cependant, je trouve qu’une vision générale pessimiste et simpliste des peuples semble découler d’une attitude faussement élitiste, vaniteuse et complaisante que certaines personnes adoptent pour des raisons rejoignant davantage votre description précédente du peuple québécois. Ne vous en déplaise, ce n’est pas en infériorisant une majorité, vous entourant et vous exaspérant peut-être pour ses choix contraires aux vôtres, que vous convaincrez quelqu’un du bien-fondé de votre prise de position et de la crédibilité de votre analyse perceptive d’une population.

            [Répondre à ce message]

    > « N’importe qui sauf Pauline » (Bernard Landry)
    17 novembre 2005 , par   [retour au début des forums]

    hihihi, une photo vaut mille mots, merci :)


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