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lundi 20 janvier 2003

Françoise Giroud, une femme influente au féminisme ambigu

par Élaine Audet






Écrits d'Élaine Audet



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Journaliste, écrivaine et femme politique, Françoise Giroud est née en 1916 de parents turcs installés en France. Avant de devenir journaliste, elle est scripte, scénariste, dialoguiste pour une trentaine de films. De 1945 à 1953, elle dirige la rédaction du magazine Elle, puis fonde avec Jean-Jacques Servan-Schreiber l’hebdomadaire L’Express qu’elle dirige jusqu’en 1974. Au plan politique, elle devient secrétaire d’État, d’abord chargée du ministère de la Condition féminine en 1976 et 1977 et, ensuite, du ministère de la Culture. Après avoir quitté la politique active en 1979, elle publie une douzaine d’ouvrages dont plusieurs biographies de femmes parmi lesquelles celles d’Alma Mahler et de Marie Curie.

Envers les femmes, Françoise Giroud a la dent dure, peut-on lire dans Le XXe siècle des femmes. (1) " Quand cesseront-elles de se plaindre ?", se demande-t-elle, comparant l’élégance de Simone de Beauvoir à celle d’une " mercière apprêtée pour la messe ". Dénicheuse de talents, Françoise Giroud forme " les amazones de L’Express " : Madeleine Chapsal, Michèle Cotta, Danièle Heymann, Michèle Manceaux, Catherine Nay. Après s’être imposée dans le journalisme politique, elle est en droit de demander : " Les vertus que l’on exige d’une femme, combien d’hommes seraient capables de les montrer ? "

À titre de secrétaire à la Condition féminine, elle met en marche " cent une mesures " pour favoriser l’insertion des femmes : autonomie, droits propres, élimination des discriminations, diffusion de l’information, situation des veuves, divorcées, mères célibataires, formation à des métiers dits masculins. En dépit de certaines réussites, elle ne sera jamais tout à fait acceptée par les féministes, qui la considèrent bourgeoise, trop solidaire du pouvoir masculin et indifférente envers la perpétuation des rapports de domination hommes/femmes.

L’influence du père

Parmi les émules d’Athéna, Françoise Giroud est celle qui reconnaît le plus volontiers l’influence déterminante de son père : " Ma première leçon, je l’ai reçue de mon père, le jour de ma naissance. J’étais sa seconde fille. La première avait six ans déjà. Il voulait un fils. En me voyant, il a dit : " Quel malheur ! " - et il m’a repoussée. [...] Je n’ai cessé de demander pardon, autour et alentour, de n’être pas un garçon. Je n’ai cessé de vouloir faire la preuve qu’une fille, c’était aussi bien." (2)

Et la petite Françoise de commencer à faire la preuve qu’elle est digne d’être aimée en étant la première de classe et en sautant de plus haut que n’importe quel garçon. Consciente d’une sorte d’infériorité de naissance, elle refuse les règles de la féminité qu’on cherche à lui imposer et devient un " garçon manqué ". Non seulement elle a subi le rejet de ce père mort très jeune, mais sa mère fait de ce dernier, par surcroît, un modèle de bravoure, d’audace, de séduction et de talent journalistique.

Pour combler l’absence du père, Françoise devient tout naturellement, à dix ans, " l’homme de la famille ". Les décisions, les responsabilités et la réparation des prises électriques, c’est elle. Elle prouve que, pour les choses importantes, une fille vaut un garçon. Sa mère lui ayant enseigné qu’on ne pleure pas dans leur famille, toute sa vie, elle respectera ce code d’occultation de la douleur. Après sa première humiliation, elle écrit :

" Je ne savais pas ce qu’était un rapport de forces, mais j’ai appris, en cette occasion particulière, et pour la vie, que les faibles se font toujours écraser. Ne jamais écraser : ce pourrait être une devise. Ne jamais se laisser écraser : une résolution." (3)

Poussée par le désir d’égaler un garçon, elle devient hyperactive, incapable de goûter le simple bonheur de vivre. Pour elle, une journée sans écrire est une journée perdue. À elle seule, elle possède la force de travail de plusieurs personnes, ce qui lui permet plus tard d’affronter les crises et d’assumer avec succès toutes les responsabilités. Diriger seule L’Express ou mettre sur pied le ministère de la Condition féminine, rien ne constitue un défi trop grand pour Françoise Giroud. Elle est la preuve vivante que, non seulement une fille vaut un garçon, mais même plusieurs à la fois, parce que telle est la condition première de sa réussite.

Des amitiés féminines exclusives

Françoise Giroud a dit souvent combien les femmes lui avaient donné force et confiance. D’abord, c’est de sa mère et de sa sœur qu’elle reçoit la première reconnaissance, celle qui fonde la personnalité : " J’ai été une petite fille tant aimée par ma mère, par ma sœur aînée, Douce, qu’il m’en est resté quelque chose : je crois que les femmes m’aiment, et je les aime en retour."(4) Élevée dans le besoin, dans la peur constante de ne pas joindre les deux bouts, elle dit que d’avoir été aimée est sa seule richesse. " On m’a seulement donné, pour le voyage de la vie, ce viatique sans prix d’où j’ai tiré pour toujours confiance dans la générosité de cœur, la tendresse rustique, la solidité des femmes. Sur elles, on peut compter. S’appuyer." (5)

Elle décrit sa mère avec émotion et tendresse. Elle parle de son charme, de l’originalité de son esprit, de son non-conformisme, de sa façon de suivre ses intuitions et ses inspirations, dans une absence totale de respect des règles. Cette mère invente également dans l’art de cuisiner et de coudre des vêtements extravagants pour ses filles. Et tous les samedis, il y a, orchestrée par sa mère, séance de couture à laquelle se joignent de jeunes amies. Toujours prête à faire confiance, elle s’attire les confidences. " Dans ses dernières années, c’était, chez elle, un véritable défilé, comme si elle avait été un poêle rayonnant de chaleur auquel venir se réchauffer." (6) D’une générosité sans limites, cette femme est toujours prête à tout partager. Les valeurs qu’elle enseigne à ses filles sont la justice, la liberté, la dignité, la compassion, le courage. C’est une véritable leçon de vie qui marquera Françoise à jamais.

Dans ce que F. Giroud appelle leur cercle de femmes, il y a Douce, sa sœur aînée, la femme de sa vie, auprès de laquelle toute autre aurait été terne, sinon superflue. Elle joue tous les rôles. Aucune amie n’aurait su la remplacer. Douce est son amie, son soleil, celle qui donne un sens nouveau à sa vie. (7) Elle en fait une magnifique description en racontant leur jeunesse commune :

" Exubérante, se liant facilement alors que j’étais sauvage comme un ours, Douce était populaire, entourée d’amis, invitée partout. Elle m’aimait. Alors elle m’emmenait où qu’elle aille. Nous formions une drôle de paire, elle superbe, éclatante, à l’aise en toutes circonstances, moi rugueuse, muette, la surveillant d’un œil implacable, convaincue que je la protégeais comme elle me protégeait."(8)

Françoise et Douce feront partie de la Résistance durant l’occupation nazie. En 1943, la Gestapo arrête et déporte Douce à Ravensbrück. Elle revient, un jour de mai 1945, dans sa robe rayée, fantôme d’elle-même, et elle disparaît peu après, prématurément usée. Françoise est anéantie, rien ne pourra combler une telle perte. Giroud ne voit plus quelle foi, quelle philosophie, quel espoir dans l’homme peuvent tenir face à l’horreur des camps. La mort de Douce lui inspire de belles pages sur leur amitié si puissante, mais qui n’a pas été assez forte pour retenir sa sœur tant aimée :

" Le jour où elle est morte, mon enfance s’est envolée. Ainsi, il n’y aura plus personne pour me dire : " Tu es bête... Tu es bête comme tout ! " Il n’y aurait plus personne pour se soucier de mon confort, dont je n’ai jamais su prendre soin. [...] Je n’aurais plus personne pour parler de ce dont on ne parle à personne. Tous mes souvenirs allaient être veufs. [...]
Nous disions en plaisantant : " Quand nous serons vieilles, nous serons de vieilles dames indignes... Nous boirons du whisky et nous serons débarrassées des hommes. Ce sera le paradis ! " (9)

La seule amie dont elle fasse vraiment cas, à part sa sœur, est Hélène Lazareff, fondatrice et directrice du magazine Elle. Lors de leur première rencontre, elles éprouvent réciproquement un véritable coup de foudre. " Le charme d’Hélène m’ensorcela, sans doute parce qu’elle était tout ce que je n’étais pas : extravertie, fantaisiste, exclusive, capable de toutes les folies sous l’empire de la passion qui était son mode d’être quotidien." (10) Hélène arrive d’Amérique où, durant cinq ans, elle a acquis une solide expérience professionnelle dans les meilleurs journaux.

F. Giroud se rappelle que pendant ces années auprès d’Hélène Lazareff à Elle, elles s’étaient bien amusées toutes deux. Bien que n’étant pas un véhicule de combat, la liberté souffle dans la revue, teintée parfois de provocation. Elle constate plus tard que, chez Hélène, " l’amitié n’était pas son registre. Elle vivait toutes les relations humaines sur le mode de l’amour, et c’est bien de l’amour qu’il y a eu entre nous, avec, de sa part, des accès de jalousie ". (11) Quand F. Giroud donne sa démission, Hélène, blessée, vit son départ comme une véritable trahison.

La recherche constante de l’approbation masculine

De tous les hommes de pouvoir qu’elle a approchés, Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de L’Express, lui a le plus donné : " Jamais une femme n’avait, jusque-là, dirigé ou co-dirigé un journal qui ne fût féminin. Davantage : il n’y avait même pas de femmes chefs de service dans les grands journaux ." (12) Elle lui reconnaît la rare qualité de faire place aux capacités professionnelles des femmes. Au fil des ans, elle dirigera parfois seule la revue, surmontant sa peur, toujours présente, de n’être pas aussi bonne qu’un garçon. Elle conclut que la clé du succès consiste chaque fois à se défoncer comme si l’on écrivait l’article le plus important de sa vie.

Face aux femmes, Françoise Giroud sera toujours ambiguë. Se sentant pareille à un homme parmi les hommes, elle est exigeante envers les femmes croyant que, si elle est arrivée là où elle est, toutes le peuvent. Mais la réalité se charge parfois de lui rappeler que le patriarcat imprègne tout le corps social. Lorsqu’elle devient enceinte sans l’avoir désiré et ne peut se faire avorter, elle écrit qu’elle a souvent jugé les femmes babilleuses et larmoyantes, agitées de préoccupations mesquines. Mais elle se rend compte qu’elle est en train de rejoindre la confrérie, absorbée dans des problèmes, inextricables à l’époque, de lait et de layette.(13) Pour elle, il s’agit de la fin de la fille-garçon, de la liberté et de l’absence de responsabilité.

Mais elle échappe le plus souvent aux contraintes de son sexe et navigue, heureuse, dans un monde où, selon elle, seuls quelques rares misogynes et forcenés troublent parfois les eaux calmes : " C’est très confortable, très doux. Je vais, entourée par une pléiade de jeunes femmes dont la vigilante amitié me tient le cœur au chaud, et, quelquefois, je m’émerveille de ce privilège. Toujours j’ai eu confiance dans le courage des femmes, dans leur jugement. Je les ai vues avec passion commencer à secouer leurs chaînes, et pour le peu que j’y ai contribué, j’en suis fière." (14)

L’absence de père dès sa plus tendre enfance et le désappointement de celui-ci lors de sa naissance lui font voir les hommes comme des êtres peu fiables qui disparaissent quand on a besoin d’eux. Ayant grandi sans la présence d’hommes, elle est convaincue de n’avoir partagé ni la soumission ni la révolte des femmes de sa génération." Ma propre liberté, je n’en ai pas le mérite. Je n’ai pas eu à la conquérir. C’est sans doute pourquoi j’ai été protégée de nourrir quelque acrimonie que ce soit à l’égard du genre masculin en général ou en particulier." (15) Elle affirme avoir toujours su que les hommes étaient fragiles et que la force était en elle. D’autre part, sa mère ne lui a jamais donné l’exemple d’une "certaine sournoiserie féminine, un certain art d’obtenir ce que l’on veut par la ruse". (16)

Solidaire avec les hommes de pouvoir

Au temps de son travail de scripte, Françoise peut observer la façon dont les metteurs en scène pratiquent couramment le droit de cuissage, laissant la porte ouverte, heureux qu’on puisse voir les aspirantes vedettes, à genoux, humiliées jusqu’à l’os. " Le porc et ses émules ne m’ont pas conduite à la détestation des hommes - qui sont, je persiste, plutôt gentils globalement, ne serait-ce cet obsédant appendice au bout du ventre qui les gouverne - mais à la pitié pour les femmes ", (17) constate-t-elle, ce qui sera sa position, tout au long de sa vie, par-delà les déceptions souvent ressenties face aux hommes.

F. Giroud ne rate vraiment aucune occasion d’affirmer sa fidélité envers les hommes et le fossé qui la sépare des féministes, en particulier des Américaines. " Je n’étais pas féministe au sens généralement donné à ce terme. Je n’avais aucun grief contre les hommes, même si je pensais déjà - je pense toujours - qu’à conditions égales, la vie est toujours moins dure pour un homme que pour une femme, mais était-ce leur faute ?" (18) Elle affirme se sentir bien dans sa peau de femme et n’être pas touchée par Le Deuxième Sexe, la féminité n’ayant rien à voir avec une superstructure imposée par la société. Au contraire, la part féminine d’elle-même lui semble l’élément essentiel où se greffe tout le reste.(19)

Dans le livre qu’elle fait, en 1993, avec Bernard-Henri Lévy, sur les relations entre les hommes et les femmes, F. Giroud parle de "dérapage du féminisme américain dans une sorte de délire haineux", pendant que BHL souhaite qu’on se débarrasse de l’idéologie dite " féministe ". (20) Alors que, selon elle, les Américaines semblent se complaire dans la laideur, elle constate, soulagée, que " les rapports entre hommes et femmes sont, en France, et restent les meilleurs du monde, même si ce n’est pas toujours le paradis ". (21) Cette volonté de conciliation à tout prix pour garder sa place au sein du club masculin du pouvoir, dont elle tire grande gloire d’être partie prenante, est à chaque moment de sa vie plus forte que ses liens avec les femmes.

Françoise Giroud reconnaît que le dialogue avec Bernard Henri-Lévy lui a fait découvrir un " macho " romantique mais rigide, pendant qu’en face de lui, elle s’est sentie une féministe tranquille, mais irréductible. La conclusion ?" Ce fut quelquefois orageux. Les choses nous amusèrent et nous rapprochèrent davantage". (22) Et de se féliciter que leur amitié ait survécu à l’épreuve, la vision de BHL sur les femmes étant secondaire comparée au courage qu’elle admire chez lui. Telle est la fille du père, toujours soumise à la peur du rejet et au besoin d’approbation masculine.

Les femmes qu’on appelle les filles du père ne remettent pas en question les valeurs patriarcales, mais revendiquent simplement, comme Françoise Giroud, une place égale aux hommes dans la société, ces derniers constituant toujours le point de référence ultime de leur libération. On trouve, parmi elles, l’infime minorité de femmes alibis que toutes les sociétés utilisent, comme les self made men, pour montrer qu’il ne suffit aux femmes que de le vouloir pour accéder aux fonctions les plus élevées. À force de vouloir être égale aux hommes, ces femmes finissent vraiment par ressembler à leur modèle. Au garçon parfait dont rêvait leur père.

Au moment de faire le bilan de sa vie, Françoise Giroud mentionne cependant la misogynie, tranquille et tolérée, du milieu intellectuel et politique qu’elle fréquente, de Mauriac à Malraux. Elle admet avoir été " fabriquée, formée, instruite, construite par des hommes ". (23) Mais, finalement, c’est de sa mère, qui lui a donné une morale du courage, qu’elle estime avoir reçu le don le plus précieux. Elle constate que très peu de femmes ont influencé son destin. La cause en serait l’amitié exclusive pour sa sœur et le fait qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de femmes dans les milieux professionnels. Pourtant, c’est aux femmes qu’elle pense avoir le plus transmis quand elle s’interroge sur ce qu’elle laissera derrière elle :

" Aux hommes, je ne sais pas. Peut-être rien. Aux femmes, quelque chose de plus, peut-être malaisé à définir. [...] Ce que j’ai tenté de transmettre, c’est une certaine façon de se conduire comme femme dans un milieu majoritairement masculin, de gouverner des hommes en s’affirmant différente, sachant se tenir et assurée de sa plume." (24)

Françoise Giroud est décédée d’un traumatisme crânien le 19 janvier 2003. Elle avait 86 ans.

Notes

1. Florence Montreynaud, Le XXe siècle des femmes, Paris, Nathan, 1989, p. 434.
2. Françoise Giroud, Leçons particulières, Paris, Fayard, 1990, p.15.
3. Ibid., p. 26.
4. Françoise Giroud, Arthur ou le bonheur de vivre, Paris, Fayard, 1997, p. 32 et 33.
5. Leçons particulières, op. cit., p. 23.
6. Arthur..., op. cit., p. 27 et 28.
7. Leçons particulières, op. cit., p. 53.
8. Ibid., p. 23.
9. Arthur..., op. cit., p. 81 et 82.
10. Leçons particulières, op. cit., p. 120 et 121.
11. Ibid., p. 129.
12. Ibid., p. 154.
13. Ibid., p. 88.
14. Arthur..., op. cit., p. 33.
15. Leçons particulières, op. cit., p. 24.
16. Arthur..., op. cit., p. 35.
17. Leçons particulières, op. cit., p. 33-34.
18. Ibid., p. 126.
19. Ibid., p. 126 et 127.
20. Françoise Giroud, Les Hommes et les femmes, Paris, Olivier Orban, 1993, p. 26.
21. Ibid., p. 212.
22. Arthur..., op. cit., p. 193.
23. Leçons particulières, op. cit., p. 216.
24. Ibid., p. 178.


© Copyright - Élaine Audet et Sisyphe

Ce portrait de Françoise Giroud, conçu au départ pour faire partie de l’essai Le Coeur pensant/courtepointe de l’amitié entre femmes, a plutôt été réservé par l’auteure pour un ouvrage en préparation sur quelques femmes d’action, de pouvoir et de culture.



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Élaine Audet

Élaine Audet a publié, au Québec et en Europe, des recueils de poésie et des essais, et elle a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs. Depuis 2002, elle est l’une des deux éditrices de Sisyphe.
Ses plus récentes publications sont :
 Prostitution - perspectives féministes, (éditions Sisyphe, 2005).
 La plénitude et la limite, poésie, (éditions Sisyphe, 2006).
 Prostitution, Feminist Perspectives, (éditions Sisyphe, 2009).
 Sel et sang de la mémoire, Polytechnique, 6 décembre 1989, poésie, (éditions Sisyphe, 2009).
 L’épreuve du coeur, poésie, (papier & pdf num., éditions Sisyphe, 2014).
 Au fil de l’impossible, poésie, pdf num., (éditions Sisyphe, 2015).
 Tutoyer l’infini, poésie,pdf num., 2017.
 Le temps suspendu, pdf num., 2019.

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