|
mardi 8 janvier 2008 Note concernant le programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH)
|
DANS LA MEME RUBRIQUE Mon accouchement, mon choix ! Le cancer du sein est une maladie, non une occasion de marketing L’OMS appelle à agir au delà du secteur de la santé pour améliorer la santé des femmes Corps féminin – désaccord/accord La maternité, une question politique La puberté précoce chez les filles. La nouvelle "norme" et pourquoi il y a lieu de s’inquiéter À la santé d’un système public ! À vous, Québécoises, Québécois, malades ou en santé, riches ou pauvres : vigilance ! Décourager l’écoute de la télévision réduirait les risques d’obésité Non aux mesures de contrôle ! Isolement, contention et substances chimiques Soigner le système de santé par une augmentation de la part du privé : à diagnostic erroné, traitement nocif Santé - Le Conseil du statut de la femme rejette le rapport Castonguay Anorexie mentale - Dompter la douleur L’ego et l’anorexie mentale Une campagne de vaccination contre le VPH : mais encore ? Le RQASF demande un moratoire sur le programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) Anorexie et boulimie - Parents, aidez votre enfant en détresse J’ai enfin maigri une fois pour toutes ! La Thaïlande ose les génériques Le marché de la beauté... un enjeu pour la santé - Colloque Où en sommes-nous avec la grippe aviaire ? Troubles du comportement alimentaire et découverte de la féminité Compenser les donneurs de sperme ou d’ovules n’est pas LA solution Semaine de sensibilisation au DES : de l’information, non de la publicité sur les médicaments Un hommage aux organisations communautaires vouées à la santé des femmes Image corporelle et identité féminine Les femmes des régions rurales au Canada ont un accès limité aux services de santé La néo-médicalisation et la santé reproductive des femmes Journée sans diète, Coalition Corps-Accord Au tour du Service à la condition féminine au MSS ? Les prestations de compassion ne tiennent pas compte de la réalité L’amitié entre femmes serait bénéfique pour la santé Cessons de voir les infirmières comme un problème budgétaire Hormonothérapie : les femmes ont été trompées Le traitement hormonal de la ménopause augmente les risques de cancer du sein Le Réseau canadien pour la santé des femmes |
Québec, le 20 décembre 2007 Pour votre information, voici le contenu d’une lettre transmise le 23 octobre 2007 par la présidente du Conseil du statut de la femme, Mme Christiane Pelchat, au ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Philippe Couillard, et à la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre : Le Conseil du statut de la femme a pris connaissance du communiqué émis le 24 septembre dernier indiquant que le gouvernement du Québec entend mettre en place, dès la rentrée scolaire de 2008, un programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). Le Conseil émet certains commentaires généraux et interrogations relativement au vaccin contre le VPH que l’on sait relié à différents types de cancer, dont celui du col de l’utérus, et à certaines infections transmises sexuellement. Nous sommes au fait que le Comité consultatif national de l’immunisation ainsi que plusieurs associations de médecins se sont déjà prononcés en faveur de cette campagne qui vise les jeunes filles et les jeunes femmes. Toutefois, d’autres scientifiques tels que Madeline Boscoe, Carolyn BJ Shimmin, Abby Lippman et Ryan Melnychuk, émettent des réserves, estimant que toute l’information pertinente au sujet de ce vaccin n’est pas encore disponible. Les questions que le Conseil soulève touchent, entre autres : • la durée relativement courte des essais cliniques sur le vaccin Gardasil dans le cas des jeunes filles de 9 à 15 ans et la taille plutôt réduite de l’échantillon ; Le Conseil du statut de la femme appuie les efforts de prévention à l’égard de la santé des femmes. Cependant, en cette matière, il tient à rappeler l’importance de miser sur une approche globale mettant en valeur des pratiques sexuelles sécuritaires. Dans cet esprit, il importe de s’appuyer sur des services de première ligne. Il est nécessaire également que les services de proximité ciblent de façon particulière les populations marginales qui ont moins accès aux services de santé et celles qui sont plus à risque, compte tenu de leurs conditions de vie. Enfin, selon le Conseil, l’approche développée par le ministère doit également se préoccuper des garçons et des jeunes hommes. Ceux-ci représentent, en effet, des vecteurs de transmission du VPH ; ils sont, eux aussi, à risque de développer des infections et des cancers (pénis, anus, pharynx, larynx, œsophage, etc.) et, enfin, ils sont également concernés par l’adoption de comportements et des pratiques sexuelles sécuritaires du point de vue de la santé ou de la contraception. Le Conseil se permet donc de formuler les recommandations suivantes : • Que le ministère de la Santé et des Services sociaux inscrive le programme de vaccination contre le VPH dans une approche globale en santé sexuelle conformément à son engagement de mettre en oeuvre l’action 44 du Plan d’action 2007-2010 intitulé Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait. La présidente du Conseil du statut de la femme, Christiane Pelchat Mis en ligne sur Sisyphe, le 8 janvier 2008 |