J’aime les corps et les sables sculptés par le vent
La craie du mythe sur d’improbables ardoises
J’aime les forêts denses et difficiles à démêler
Avec des rougeurs d’aurore subite au visage
J’aime les éboulis et les métamorphoses de la nuit
Les bras inventifs de l’eau à l’encontre de l’insomnie
Les éclats de couleurs sous les paupières closes
Les étoiles dans le noir nourries de volupté infinie
J’aime le jour définitif surgi des tunnels fragiles du rêve
Lorsque soudain sous ma peau la joie se joue du destin
Mis en ligne sur Sisyphe, le 26 février 2008.