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mardi 23 juin 2009

Iran – Coup d’État du pouvoir islamique contre son propre peuple

par Élaine Audet






Écrits d'Élaine Audet



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Après des jours de grandes manifestations en appui au candidat Moussavi, dont une mer humaine de vingt kilomètres de long, avec la participation record de 85% de la population au scrutin, le pouvoir islamique a proclamé la victoire du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad, deux heures après la fermeture des bureaux de scrutin, en s’appuyant sur le dépouillement de seulement 20% des bulletins de vote.

manifestation à Téhéran 13-06-09

Moussavi dénonce rapidement de nombreuses irrégularités lors du vote (manque de bulletins, plume dont l’encre se dissout, etc.). Après avoir appris que le ministère de l’Intérieur lui retirait la victoire qu’il lui avait déjà attribuée, Moussavi demande instamment au guide de la révolution, Ali Khamenei, détenteur suprême du pouvoir, de vérifier le dépouillement du vote. Moins de 24 heures plus tard, celui-ci annonce que le comptage est terminé et déclare officielle et irrévocable l’élection de Mahmoud Ahmadinejad, avec 62,63% des voix. Une telle précipitation constitue en soi une irrégularité parce qu’elle viole les conditions requises par la Constitution iranienne qui prévoit un délai de trois jours avant l’annonce définitive des résultats électoraux, afin de pouvoir recueillir d’éventuelles plaintes d’irrégularités.

La répression ne tarde pas à se faire sentir. Les locaux de M. Moussavi sont saccagés, on interrompt la transmission des messages textes, des téléphones cellulaires et des serveurs Internet dans tout le pays, on interdit des journaux dont celui que dirige Mir Hossein Moussavi. Les université sont fermées. Les forces de sécurité se répandent en grand nombre dans les rues. Des barrières et des gardes armés protègent le ministère de l’Intérieur et menacent de tirer sur la foule. Des haut-parleurs demandent à la population de s’unir derrière le gagnant.

Mentir effrontément à la face du monde

Contrairement aux élections précédentes, on n’a pas attendu le dépouillement des votes dans toutes les provinces avant de proclamer, contre toute vraisemblance, la "victoire écrasante" du candidat de l’establishment clérical au premier tour. Le dépouillement des quelque 40 millions de bulletins de votes à une vitesse record au ministère de l’Intérieur, en l’absence de tout représentant des partis de l’opposition ou d’observateurs étrangers, constitue sans doute l’irrégularité la plus flagrante.

Mahmoud Ahmadinejad prétend qu’on ne peut falsifier une telle avance, mais le gouvernement de la République islamique prouve le contraire en montrant qu’on peut frauder globalement une élection. Il suffit d’oser mentir effrontément à la face du monde sur le pourcentage de voix recueillies par le gagnant et réclamer d’être cru sur parole, sans aucune possibilité de vérification des boîtes de scrutin. Roger Cohen, du New York Times, raconte qu’un homme à l’emploi du ministère de l’Intérieur depuis 30 ans lui a montré sa carte d’identité en affirmant que les votes n’avaient jamais été comptés. On a simplement décidé du pourcentage qu’on accorderait au président sortant et à ses adversaires (1).

La victoire d’Ahmadinejad n’est pas plus plausible en Azerbaidjan, province d’origine de M. Moussavi, qu’au Lorestan où est né l’autre candidat réformateur, M. Karroubi, étant donné les appuis publics massifs qu’ils y ont reçus durant la campagne. Les résultats dans les villes sont tout aussi douteux à la lumière des intentions de vote exprimées et des résultats des candidats réformateurs lors des dernières élections. Quant au vote des régions rurales, attribué généralement à M. Ahmadinejad, il représente à peine 30% et ne saurait justifier cette "victoire écrasante".

Des milliers de personnes bravent la répression

Dès l’annonce des résultats falsifiés, des milliers de personnes, surtout des femmes et des jeunes, descendent dans les rues. Elles réclament qu’on leur rende leur vote, dénoncent le vol des élections et le coup d’État du pouvoir. Les jeunes en bas de 30 ans, qui constituent 70% de la population, en ont assez de la répression religieuse et veulent un avenir ouvert. Les femmes affrontent le régime islamique depuis des années et plusieurs d’entre elles continuent à être emprisonnées, battues, fouettées pour avoir réclamé le respect de leurs droits.

Les bassijis, milices paramilitaires en civil, à pied ou en moto, armés de barres de fer, de chaînes et de bâtons de baseball pourchassent et frappent les contestataires. Les policiers anti-émeutes matraquent la foule, tirent en l’air (on parle d’un mort), utilisent des gaz lacrymogènes et effectuent près de 200 arrestations. Ils harcèlent, expulsent et arrêtent aussi des journalistes dont ils détruisent le matériel, rapporte CNN.

En conférence de presse, dimanche le 14 juin, Ahmadinejad a refusé de répondre à la question d’une journaliste sur la sécurité de Moussavi, qui n’a pas été revu depuis la fermeture des bureaux de votes vendredi. Des rumeurs courent à Téhéran selon lesquelles il aurait été arrêté, ainsi que plusieurs leaders politiques connus. Pour d’autres, il serait gardé en résidence surveillée. Son site Internet affiche toutefois une lettre où il demande au Conseil des gardiens de la Constitution d’annuler les résultats du vote qui ne reflètent pas la réalité, selon les nombreux témoignages recueillis à travers le pays, et demande à ses partisan-es de continuer à protester pacifiquement.

Les réformateurs sont devant un choix déchirant : s’ils reculent, ils perdront toute crédibilité, s’ils persistent dans l’affrontement, ils risquent un bain de sang. En dépit de l’interdiction de manifester et des appels au calme de leur dirigeant, plusieurs centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues, lundi le 15 juin, et M. Moussavi a pu s’adresser à la foule. Le guide suprême de la révolution vient aussi d’annoncer que le Conseil des gardiens de la Constitution ferait enquête sur les résultats du scrutin.

Outre l’appui de l’ex-président Khatami, d’Ali Akbar Hashemi Rafsanjani, un des plus puissants fondateurs de la République islamique, Moussavi dispose désormais de l’appui des 27 membres modérés du Conseil du Clergé Combattant qui a émis un communiqué dans lequel il reconnaît la falsification des résultats électoraux et déclare que "si un tel procédé devient la norme, le caractère républicain du régime sera entamé et le peuple perdra confiance dans le système" (2).

Le pire scénario pour Obama

L’arrogance d’une fraude électorale d’une telle envergure est le pire scénario pour Obama qui s’est engagé à dialoguer avec le gouvernement iranien. Il n’a fait aucun commentaire, au moment où j’écris cet article, et ses porte-parole montrent une extrême prudence. La secrétaire d’État, Hillary Clinton, a dit espérer que les résultats du vote reflètent "la volonté véritable et les désirs du peuple iranien". Le vice-président Joe Biden a estimé pour sa part que "vu la façon dont ils répriment la liberté d’expression, la façon dont ils répriment la foule, la manière dont les gens sont traités, il y a de vrais doutes sur la légitimité de la réélection du président sortant. Toutefois, nous n’avons pas assez de faits pour établir un jugement définitif". Les manifestant-es demandent à Obama de ne pas reconnaître les résultats de ces élections frauduleuses. Pour sa part, Le ministre des Affaires étrangères du Canada, Lawrence Cannon, a déclaré qu’il était "très préoccupé" par les allégations de fraude et d’actes "d’intimidation" lors du scrutin en Iran.

Beaucoup d’Iranien-nes considèrent qu’ils se sont fait voler une révolution en 1953 avec le coup d’État du Chah contre Mossadeq qui voulait nationaliser le pétrole et, une deuxième fois, lorsque les mollahs ont confisqué à leur seul profit la révolution de 1979 contre le régime du Chah. Leur volera-t-on encore une fois leurs aspirations à la liberté, à la démocratie et à l’égalité des sexes pour lesquelles ils n’ont cessé de lutter depuis 30 ans, souvent au prix de leur vie ? Un espoir qui ne saurait se réaliser pleinement sans la séparation de l’État et de la religion.

On peut exprimer notre solidarité avec le mouvement iranien de contestation des résultats électoraux en incitant nos gouvernements à ne pas les reconnaître et en signant la pétition en ligne, lancée de l’intérieur de l’Iran, qui demande à la communauté internationale "de protester auprès de l’ONU contre la plus grande fraude du siècle, la tyrannie et la violence".

Notes
1. Roger Cohen, "Iran’s Day of Anguish", New York Times, 14 juin 2009.

Sources : medias québécois, français, états-uniens.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 12 juin 2009.

Lire également :
Serge Truffaut, "Manifestations en Iran - Le Bunker du guide", Le Devoir, 17 juin 2009.



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Élaine Audet

Élaine Audet a publié, au Québec et en Europe, des recueils de poésie et des essais, et elle a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs. Depuis 2002, elle est l’une des deux éditrices de Sisyphe.
Ses plus récentes publications sont :
 Prostitution - perspectives féministes, (éditions Sisyphe, 2005).
 La plénitude et la limite, poésie, (éditions Sisyphe, 2006).
 Prostitution, Feminist Perspectives, (éditions Sisyphe, 2009).
 Sel et sang de la mémoire, Polytechnique, 6 décembre 1989, poésie, (éditions Sisyphe, 2009).
 L’épreuve du coeur, poésie, (papier & pdf num., éditions Sisyphe, 2014).
 Au fil de l’impossible, poésie, pdf num., (éditions Sisyphe, 2015).
 Tutoyer l’infini, poésie,pdf num., 2017.
 Le temps suspendu, pdf num., 2019.

On peut lire ce qu’en pensent
les critiques et se procurer les livres d’Élaine Audet
ICI.



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  • Une opposition au delà du système
    (1/5) 22 juin 2009 , par

  • Femmes d’Iran, il est temps d’enlever les voiles
    (2/5) 20 juin 2009 , par

  • Motion sur les résultat des élections présidentielles en Iran
    (3/5) 16 juin 2009 , par

  • Iran – Coup d’État du pouvoir islamique contre son propre peuple
    (4/5) 15 juin 2009 , par

  • Séance de films sur les droits des femmes en Iran
    (5/5) 15 juin 2009 , par





  • Une opposition au delà du système
    22 juin 2009 , par   [retour au début des forums]

    Je ne pense pas signer un texte intitulé "Where is my vote" et qui veut faire penser que les Iraniens se contenteraient d’une alternance entre islamistes pseudo modérés et Islamistes radicaux.
    Il a de moins en moins de couleur verte dans les affrontements de plus en plus mortels entre les manifestants et les Basiidjis (ou divers sbires en civil qui frappent à la gorge).
    Plus grand-chose à voir avec les images proprettes des rassemblement s moussavistes ou les films de petites échaffourées entre moussavistes et miliciens autorisés, voire mis en scène, par le régime.
    Les manifestants ne suivraient pas les recommandations de Moussavi.
    Ils profèreraint des slogans contre le guide suprème, qui est la base même du pouvoir et on commencerait à entendre "Mort à la république islamiste". Certains et certaines commenceraient à bruler des photos de Khomeyni. Si la foule hurle toujours Allah Akbar ce serait parceque c’est le seul cri autorisé en Iran, on peut le crier des fenêtres et des toits sans se faire descendre tout de suite, on peut le renvoyer comme un tonnerre aux tyrans du clergé et à leur suppôts.
    Pourquoi tant de conditionnels dans ce message ? Parcequ’il est très difficile de savoir exactement ce qui se passe en Iran.
    En fait le seul site qui développe des analyses et des décodages un peu différents du consensus qui couvre la planète est le site Iran Resist tenu par des partisans de Reza Pahlavi. Le fils du Shah. Block out complet des journalistes d’ Iran Resist à droite comme à gauche. Aucun de leurs arguments n’est ne serait-ce que débattu.
    Quant à moi, son projet de réunir une sorte de Conseil de l’opposition laîque et démocratique ne me semble pas la plus mauvaise solution à l’heure actuelle.
    D’autre part s’il est lui même partisan d’une monarchie constitutionnelle, il a déclaré ne pas s’opposer à un choix éventuel du peuple iranien en faveur d’une république tout cour qui pourrait lors d’un referendum qu’il appelle de ses voeux. En fait il ne me semble pas ^tre un plus mauvais cheval que les Mojussavi et compagnie.
    Maintenant, il faudrait voir aussi comment va évoluer la révolte des Iraniens, si elle n’est pas écrasée dans le sang, quelles forces indépendantes, progressistes, peuvent se dégager.

    Femmes d’Iran, il est temps d’enlever les voiles
    20 juin 2009 , par   [retour au début des forums]

    Femmes d’Iran, il est temps d’enlever les voiles !

    Par Azar Majedi

    Azar Majedi est présidente de l’Organisation de Libération des Femmes (OWL), membre du Comité Directeur de l’Initiative Féministe Européenne et dirigeante du Parti Communiste-Ouvrier Unitaire.

    ***

    Le mouvement de libération des femmes en Iran a gagné le respect et l’admiration de toutes et tous. Il n’a pas laissé le régime islamique tranquille un seul instant. Tout progrès de ce mouvement constitue un recul pour ce régime misogyne.

    Voila trente ans que le mouvement de libération des femmes et le régime islamique sont en conflit constant. En imposant le voile islamique et l’apartheid sexuel, le régime islamique a maintenu la société en captivité.

    Aujourd’hui, le mouvement de contestation a résolument franchi un cap. La société est bouleversée. L’équilibre des forces a tourné en faveur de la population, de la libération contre la tyrannie.

    C’est exactement la situation dans laquelle les femmes qui aiment la liberté peuvent franchir une nouvelle étape dans leur lutte contre le régime islamique, contre l’esclavage et contre la misogynie, pour la défense de la population, de la liberté et de l’égalité.

    Il est temps de jeter les voiles et d’abolir l’apartheid sexuel. Il est temps de se dévoiler, de se débarrasser de ce symbole d’esclavage et de servitude.

    Femmes !

    Faisons l’histoire en la marquant de notre libération ! Inscrivons le nom du mouvement de libération des femmes en Iran dans l’histoire de la libération des femmes de la misogynie islamique. Dévoilons nous, en ces jours historiques qui font trembler le régime !

    Vive la libération des femmes ! Non à l’oppression des femmes !

    Source : UFAL Flash.

    Le 17 juin

    Motion sur les résultat des élections présidentielles en Iran
    16 juin 2009 , par   [retour au début des forums]

    Motion sans préavis

    Présentée le 16 juin 2009 par Amir Khadir, député de Mercier

    Conjointement avec l’adjointe parlementaire au ministre des Relations internationales, la députée de Rosemont et la députée de Lotbinière.

    M. le président, je demande le consentement de la Chambre pour déposer, conjointement avec l’adjointe parlementaire au ministre des Relations internationales, la députée de Rosemont et la députée de Lotbinière, la motion suivante :

    « Que l’Assemblée nationale du Québec exprime son inquiétude à l’égard de la situation en Iran et les allégations de fraude électorale au cours des élections présidentielles du 12 juin dernier et qu’elle offre au gouvernement fédéral son appui ferme à une enquête transparente sur les anomalies du scrutin afin de s’assurer, à l’instar des Nations unies, que la volonté authentique du peuple iranien soit pleinement respectée.

    Qu’elle exprime sa vive préoccupation relativement à l’interdiction de toute manifestation d’opposition et la répression violente de ces manifestations pacifiques par les forces de l’ordre, demande le respect de la liberté, de la démocratie, des droits de la personne et de la primauté du droit en Iran et assure la communauté iranienne au Québec de sa solidarité. »

    Adoptée à l’unanimité

    Iran – Coup d’État du pouvoir islamique contre son propre peuple
    15 juin 2009 , par   [retour au début des forums]
    Merci

    Merci, chère Élaine Audet, pour cet article qui exprime ma pensée et mon sentiment, dans les deux cas ma révolte, mieux que je le pourrais moi-même.

    Convaincue depuis toujours que la démocratie, en système capitaliste, n’est que le paravent lénifiant de rapports de force féroces, favorisant toujours le pouvoir, je considère ce résultat de l’élection irannienne comme une énième manifestation de la volonté des dominants d’écraser l’opposition avec tous les moyens à leur disposition,légaux et illégaux,toujours violents (viols des droits des peuples à chosir leur destin.
    Le Canada n’a pas agi autrement en 1970, en proclamant la Loi des mesures de guerre contre le mouvement indépendantiste québécois, de même qu’en 1995,en ne respectant les règles référendaires établies par l’Assemblée nationale du Québec.

    La grande différence entre les deux situations demeurent cependant énormes. L’Iran est un État indépendant puissant dont les orientations et décisions politiques exercent une influence majeure sur l’avenir du monde.
    Autant Obama que Nétanayou l’ont compris, le premier à son grand dam, le second, sûr d’en profiter.

    Que faire ?

    Andrée Ferreti.

    Séance de films sur les droits des femmes en Iran
    15 juin 2009 , par   [retour au début des forums]

    Une séance de films sur les droits des femmes en Iran et rencontre avec :

    Chahla Chafiq, essayiste et nouvelliste d’origine iranienne, auteure de Femmes sous le Voile, face à la Loi islamique, Le nouvel Homme islamiste, la prison politique en Iran et de Chemins et Brouillard. Liliane Kandel, sociologue, éditrice de Féminismes et nazisme (éd. Odile Jacob,), membre du comité de rédaction des Temps Modernes et du jury du prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes, et des membres de l’association "One Million Signatures" qui présenteront leur action.

    D’autres invité-es nous rejoindront pour cette soirée au cinéma Le Nouveau Latina, 20, rue du Temple, 75004 Paris, tél. 01 42 78 47 86

    www.lenouveaulatina.com


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