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samedi 4 juillet 2009


Iran
Chanson de notre Neda

par Fereshteh Molavi






Écrits d'Élaine Audet



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Saison froide
Tu veux que je n’existe pas
C’est vert à nouveau
C’est vert à nouveau

Iran, terre de liberté
Béni soit notre nom, Liberté !
N’anéantis pas ma terre
Reste Neda
Iran, terre de liberté (en persan)
Iran, tierra de libertad







Neda Agha Soltan, assassinée à Téhéran, le 20 juin 2009

Allons, amis, courez, applaudissez,
Vous voici devenus le cri
D’une femme nommée Neda
Qui se meurt
Oh, Neda, ne me regarde pas,
Vois-tu, c’est la fin

Ta tête est nue, tes cheveux libres,
La beauté de ton corps mince ne se voile pas
Ton visage est une fleur cramoisie
Tes lèvres sont closes, tes yeux béants,
Oh, Neda, ne me regarde pas
Vois-tu, c’est la fin

Asphalte brûlante, asphalte dure,
Ceci est la rue ensanglantée
Dans la cour des fous
C’est dans le ciel aveugle, dans le ciel sourd que nous nous reverrons
Oh, Neda, ne me regarde pas.
Vois-tu c’est la fin.

Motos, motos, motocyclettes
Sont les battements de ton cœur
Bâtons, bâtons, matraques
Sont les battements de ton cœur
Oh, Neda ne me regarde pas
C’est la fin, vois-tu

Bottes, bottes, bottes qui résonnent
Pour les battements de ton cœur.
L’aboiement des armes, l’aboiement des fusils
Pour les battements de ton cœur
Oh, Neda ne me regarde pas,
Vois-tu c’est la fin

Aie pitié de nos cœurs battus
Eux-mêmes devenus les battements de ton cœur
Neda , Neda, Neda
Oh Neda ne me regarde pas
Oh Neda ne me regarde pas
C’est la fin, vois-tu

Asphalte brûlante, asphalte dure,
Ceci est la rue ensanglantée
Dans la cour des fous
C’est dans le ciel aveugle, dans le ciel sourd que nous nous reverrons
Oh, Neda, ne me regarde pas.
Vois-tu c’est la fin.

Ta tête est nue, tes cheveux libres,
La beauté de ton corps mince ne se voile pas
Ton visage est une fleur cramoisie
Tes lèvres sont closes, tes yeux béants,
Oh , Neda, ne me regarde pas
Vois-tu, c’est la fin

Allons, amis, courez, applaudissez,
Voici que vous criez
Que Neda et l’Iran
Sont en train de mourir
Oh, Neda, ne me regarde pas,
Vois-tu, c’est la fin

Traduction de la version anglaise de Fraser Sutherland et du persan, par Sylvie Miller

Version originale en persan

Mis en ligne dans Sisyphe, le 13 juillet 2009.

 Lire d’autres traductions de poèmes sur l’Iran.



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Fereshteh Molavi



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