C’est à la magie
de toi
que je te dois
d’être restée
à la magie de ces moments
lumineux révélateurs
qu’avide
je guette en toi
chaque fois
où tu les crées
deux trois moments
d’intensité
que la vie et le dérisoire
font s’embourber
dans ma mémoire
deux trois moments
diffus dont l’onde
lorsque j’erre sous la pluie
hésitante à te quitter
m’électrifie
Mis en ligne sur Sisyphe, le 14 avril 1010