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mercredi 11 septembre 2013 Le SFPQ réitère son appui pour un État laïque
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Québec, le 11 septembre 2013 – Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec accueille favorablement le dépôt, par le ministre Bernard Drainville, d’une Charte des valeurs québécoises. Le document proposé est le reflet d’une volonté exprimée à plusieurs reprises par les membres du SFPQ afin que le Québec se dote d’une charte de la laïcité de l’État. « Le gouvernement du Québec doit effectivement définir des balises claires en ce qui a trait aux accommodements religieux, au port de signes religieux ostentatoires par des représentant-es de l’État et ainsi renforcer le caractère laïque de l’État québécois », soutient Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ. La neutralité de l’État s’exprime d’abord par l’image projetée par ses agents, estime le SFPQ. Ainsi, le devoir de réserve, tel que décrit par la Loi sur la fonction publique, qui impose au personnel de la fonction publique de ne pas afficher leurs allégeances politiques, doit s’étendre à l’appartenance religieuse. « L’idée selon laquelle c’est l’État qui est neutre et non les individus est fausse. Les fonctionnaires doivent refléter concrètement ces valeurs de neutralité. Ainsi, il serait impensable de voir des employé-es de l’État manifester leur appui à l’un des partis présents à l’Assemblée nationale par le port d’un macaron en milieu de travail, il en va de même pour les croyances religieuses », affirme madame Martineau. Par ailleurs, la Charte des valeurs québécoises s’appliquera également à celles et ceux qui reçoivent des services de l’État. Les règles seront limpides afin que les femmes et les hommes travaillant au sein de la fonction publique québécoise puissent s’exécuter quotidiennement avec l’assurance que les demandes d’accommodements religieux de la part de citoyennes et de citoyens sont balisées et désormais plus faciles à gérer. « Nous estimons que le gouvernement ne doit pas consentir à des groupes de citoyen-nes des accommodements pour des motifs religieux qui briment le droit à l’égalité des sexes de nos travailleuses et travailleurs », conclut la porte-parole syndicale. Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 42 000 membres à travers le Québec. Quelque 31 000 d’entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 27 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 11 000 autres membres proviennent du secteur parapublic. – Source : Syndicat de la fonction publique du Québec. Mis en ligne sur Sisyphe, le 11 septembre 2013 |