L’écriture d’un fin trait de lame peut parfois te fendre l’âme d’un seul long silence immobile te vouer aux larmes de l’exil
Dans le silence prolongé dans sa profondeur insupportable transparaissait soudain l’étendue d’une possible perte
À chaque naissance à nouveau la conscience du temps révolu voici mes empreintes vocales viens poser ta voix sur ma vie
D’où t’écrire sinon de cette île enfouie au centre de ses eaux comme on perce le roc le granit pour dégager rêves et routes
Vertige silencieux les déserts rêvaient de sommets de forêts au ciel des yeux
Rien n’est plus proche du silence que la poésie souffle vite noyé dans l’immense à fleur de vie
Mis en ligne sur Sisyphe, le 23 septembre 2015
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