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dimanche 28 juin 2020 Qu’est-ce qu’une femme ?
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Nous en sommes rendues là ! Jamais je n’aurais pensé que le mouvement féministe serait assiégé de façon si profonde, au cœur même de ses tripes. Jamais je n’aurais pensé qu’au nom de l’inclusion, de la diversité, du ressenti bien personnel de tout un chacun, la définition même de ce qu’est une femme serait non seulement remise en question, mais aussi manipulée ! Il ne faut surtout pas le dire, de peur d’être censurée, menacée et même violentée, mais on vient d’atteindre le summum de la patriarchie ! Qu’est-ce qu’une femme ? Parce que la définition biologique, scientifique, un être de sexe féminin, est rendue nulle et surtout non avenue. Certains activistes transgenres pourraient vous faire un procès. On marche sur des œufs ! Sur nos ovaires, notre utérus ET nos droits ! Reste nos chromosomes ! Ceux-là, on ne peut pas nous les arracher. Impossible. Mais qui sait, au point où on en est rendues ? Suffit d’avoir des couilles, mais pas dans le sens de courage, des vraies couilles, molles ou pas, un pénis, mou ou pas, et suffit d’avoir les lobbys pharmaceutiques, médicaux, psychologiques, très intéressés surtout financièrement, pour saper la définition d’une femme. Suffit de politiques convoiteuses.eux et un certain militantisme « féministe » sensible à la culpabilité ou à l’ouverture inconditionnelle de tous, même du « loup », pour faire disparaître la définition BIOLOGIQUE d’une femme. Ces « loups » se servent déjà à pleine main dans la prostitution et l’intégrisme religieux ! Des militants transgenres désirent-ils revendiquer certains droits ? On a plutôt l’impression qu’ils veulent être NOUS ! Les lois qui ont été votées concernant l’identité de genre remettent en question les droits des femmes. Mais a-t-on le droit de débattre des discriminations, fondées sur le sexe, que nous vivons ? Il n’y a aucun problème à s’identifier comme une personne qui se sent femme, mais quand une personne avec un pénis veut investir les toilettes, les dortoirs, les vestiaires, les maisons d’hébergement, les prisons réservées aux femmes, je dis : Un instant ! Nous nous sommes battues pour ces espaces de sécurité. Je pense à cette femme transgenre à Vancouver, Jessica Yaniv, qui a déposé quinze plaintes au Tribunal de Vancouver contre des esthéticiennes qui avaient refusé de lui épiler le scrotum à la cire. Jessica Yaniv a été déboutée en cour et a dû remettre 6000$ à ses victimes. Cette haine des femmes et des filles, manifestée par certains transgenres, se réflète chez Vica Steel, anciennement Mark Busenbark, professeur au Wisconsin qui s’identifie comme une femme et qui, bien qu’on lui ait offert d’utiliser des toilettes « tout-genre », exige d’utiliser les toilettes pour fillettes de l’école primaire. Cette haine, on l’a vu chez Karen White, une transgenre condamnée pour viol au Royaume-Uni en 2017. Placée dans une prison pour femmes, elle a été accusée d’agressions sexuelles sur plusieurs co-détenues. Le spectre - ou ses synonymes comme cauchemar, peur, hantise, crainte, menace - ne serait-il pas dans le camp de militant.e.s transgenres qui utilisent la violence ? Qui utilisent les menaces ? Le débat sur l’identité de genre n’a jamais eu lieu. Outre les espaces d’intimité physique, que dire du droit à des compétitions sportives égalitaires, droit de revendiquer d’être tout simplement : d’être une femme qui a des menstruations, un utérus et des ovaires pour enfanter, accoucher, allaiter, avorter ? Nous sommes des êtres de sexe femelle avec des besoins particuliers et très distinctifs. Parlez-en aux biologistes, aux scientifiques. Et comme le dit si bien Megan Murphy, agressée et menacée par certains activistes :
. 1) Murphy, Megan, Nier le sexe biologique sape le fondement même du féminisme, Tradfem, 9 décembre 2019. Lire l’article Lire aussi : Johanne St-Amour, "La FFQ creuse sa tomb ", La Presse, 27 juin 2020. Mis en ligne sur Sisyphe, le 27 juin 2020 |
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