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vendredi 16 avril 2004 Forum-Santé sur les mutilations génitales féminines le 23 avril
FEMMES AFRICAINES, Horizon 2015 (FAH2015) Face à une patiente victime des MGF-excision, quelles approches psychomédicales ? Le Pr AMY (Belgique) et le Dr Fortin (Québec) expliquent. Dans le cadre de son Projet de mobilisation de la collectivité en vue de la prévention des mutilations génitales féminines (MGF-excision) au Québec (PMC # MGF) et dans la foulée de la Commémoration de la 1ère Journée des Nations Unies, Tolérance Zéro aux MGF (6 février 2004), le Réseau FEMMES AFRICAINES, Horizon 2015 (FAH2015) et le CI-AF Canada convient les professionnel-les de la santé et des services sociaux (médecins, infirmières, psychologues, travailleurs sociaux et sages femmes) à un Forum-Santé sur les MGF, le 23 avril 2004 à Montréal de 13h 30 à 16h au Centre Mont-Royal, 2200, Mainsfield. Ce Forum d’information/formation sera animé par le Dr Jean-Jacques AMY, gynécologue et professeur à l’Université Libre de Bruxelles (Belgique) et par Dr Claude-A Fortin, Président de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ) qui fera le point sur la situation des MGF-excision au Québec. L’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) qui est un des partenaires à ce projet (PMC # MGF) en assurera la présidence en la personne de leur secrétaire adjointe, Me Yanick Augustin, avocate et infirmière. De même, le ministre de la santé pourrait en assurer l’ouverture. La mondialisation du phénomène des MGF-excision conduit les professionnel-les- de la santé des pays occidentaux à y faire face. En effet, si pendant des années l’Europe n’avait que de vagues échos du problème des MGF-excision, dans les années 80, c’est par un réveil brutal qu’elle prendra conscience de l’existence de leur pratique sur son continent. En 1982, une fillette africaine d’origine malienne excisée à la maison et frappée d’une hémorragie, meurt à l’hôpital à Paris. L’année suivante une autre fillette d’origine ghanéenne subit le même sort. C’est le choc et le tollé général. Des groupes composés de femmes du pays d’accueil et d’immigrantes africaines se forment dans tous les pays de l’Europe . Malgré tout en 1999, on découvre qu’une exciseuse traditionnelle avait passé au couteau 50 fillettes dans la capitale française, Paris. Ce drame met à jour la nécessité de la prévention des MGF en Occident. En Amérique du Nord, autant le Canada que plusieurs états des États-Unis promulguent des lois interdisant les MGF dans les années 90. En 2000, le journal La Presse signale un cas d’excision dans l’Ontario et le milieu médical et social est de plus en plus confronté à des femmes excisées et/ou infibulées alors qu’il n’y est préparé ni techniquement, ni psychologiquement. En 2001, l’Union européenne (UE) s’implique dans la lutte contre les MGF-excision. Le Parlement européen organise à Bruxelles (Belgique), un colloque international sur la question du 9 au 11 décembre 2001 dénommé "STOP MGF". L’UE débloque 100 000 Euros pour appuyer les activités de prévention et d’élimination de cette pratique néfaste. Un réseau européen de prévention des MGF visant à coordonner les actions des divers groupes de lutte contre les MGF à travers l’Europe est créé. En 2002, le Comité Inter-Africain de lutte contre les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF) qui fut créé en février 1984 à Dakar (Sénégal) et qui a reçu en 1995, le Prix de l’ONU pour son action mondiale d’éradication des MGF-excision organise la conférence Tolérance Zéro aux MGF à Addis-Abéba (Éthiopie). Elle est appuyée par quatre Premières Dames africaines, par diverses Agences des Nations Unies (OMS, FNUAP, UNICEF, UNIFEM, etc.), par de nombreuses ONG et diverses personnalités à travers le monde. En 2003, l’ONU décrète le 6 février, Journée Internationale Tolérance Zéro aux MGF-excision. Le Cap est mis sur l’An 2010 pour l’élimination définitive des MGF dans le monde. C’est dans le but d’outiller le milieu de la Santé et des Services sociaux du Québec/Canada que ce Forum d’information/formation sur les MGF est organisé. Frais d’entrée : médecins, psychologues : 250 $ ; infirmières : 150$ ; travailleurs sociaux, sages femmes, étudiants : 50$ ; Institution : 100$ – Si des organismes communautaires souhaitent assister à ce forum à titree d’observateurs, ils peuvent communiquer au (514) 739-4433 ou 739-2340 ou 739-5574. – Veuillez noter que bien que destiné aux professionnel-les de la santé, ce Forum est également ouvert à tout-e- citoyen-e- qui s’intéresse au sujet et/ou est prêt-e à soutenir la cause de la lutte contre les MGF et les PTN. Pour un coût de 50$. Un spécial Femmes africaines et étudiant-e-s de 20$ est accordé. BIOGRAPHIE DU Pr. JEAN-JACQUES AMY Professeur de gynécologie et d’obstétrique à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de la V.U.B, Bruxelles, Belgique, de 1979 à présent, le Professeur Jean-Jacques AMY a une longue carrière d’excellence. Suite à ses études à l’Université Libre de Bruxelles, il est devenu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (avec distinction) en 1965. Avant l’obtention de son diplôme de médecine tropicale (avec la distinction, médaille d’honneur) à l’Institut de Médecine Tropicale, à Anvers, en 1966, Dr. AMY était Interne au "Medical College of Virginia, Richmond Virginia" des États-Unis de 1966 à 1967. Il a été résident au Service de Gynécologie et d’Obstétrique, au "Mount Sinai Hospital" et assistant en Gynécologie et Obstétrique au "Mount Sinai School of Medicine, City University of New York", USA de 1967 à 1971. Avant cela, il était chargé de cours à l’Université Makerere, Gynécologue au Service de Gynécologie et d’Obstétrique de l’Hôpital Mulago de Kampala (Ouganda) de 1971 à 1973 et chargé de recherche à titre temporaire au Service universitaire de Gynécologie et d’Obstétrique à l’Hôpital Kandang Kerbau de Singapour, de Juin à Juillet 1973. Il a également été chercheur en Clinique Obstétricale, à l’hôpital Universitaire, de l’Université d’État de Gand (Belgique) de 1973 à 1975, chef de Clinique Adjoint à l’Hôpital Universitaire de Saint-Pierre à Bruxelles de 1975 à 1978et chef de Service de Gynécologie, d’Andrologie et d’Obstétrique à l’Hôpital Académique de l’Université Libre de Bruxelles Belgique (université néerlandophone : V.U.B.) depuis 1979. Il est l’auteur de 21 ouvrages comme premier (ou seul) auteur ou comme co-auteur et de 251 publications traitant principalement de : "Prostaglandines" des "Aspects physiologiques et pharmacologique de l’activité utérine", de "Avortement provoqué : technique, complications, aspects éthiques et épidémiologiques", du "Traitement de l’hémorragie de la délivrance", de "Différents problèmes dans le domaine de la gynécologie de l’enfance et de l’adolescence". Il a organisé 53 rencontres scientifiques nationales et internationales. 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