St-Hyacinthe, vendredi 20 août 2010 – Les 450 membres de l’Afeas, réunies pour leur 44e congrès annuel, dénoncent vivement l’entêtement du Gouvernement canadien à éliminer l’obligation de compléter un formulaire long lors du recensement, ainsi que ses gestes qui affaiblissent l’efficacité du Registre des armes à feu.

En plus du rétablissement de l’obligation de remplir le questionnaire long lors du Recensement 2011, les membres Afeas demandent que la question 33 sur les Activités effectuées à la maison auprès des enfants et des proches soit réintroduite dans le formulaire long. L’Afeas travaille depuis longtemps pour que soit mesuré adéquatement le travail non rémunéré, dit invisible, des personnes au sein de la famille, tel que requis depuis 1975 dans les conventions internationales sur la situation de la femme. Comment comprendre le retrait de cette question alors qu’en avril dernier, le Parlement canadien adoptait unanimement une motion décrétant le 1er mardi d’avril Journée annuelle du travail invisible ? Le Canada devenait ainsi le premier pays au monde à créer cette journée. Comment reconnaître ce travail sans le mesurer ?

Quant au Registre des armes à feu, l’Afeas maintient sa demande de le conserver intégralement et de lever le moratoire sur l’enregistrement des armes d’épaule. La recommandation du Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU) va d’ailleurs dans le même sens. Le gouvernement canadien fragilise continuellement ce registre. D’ailleurs, cette semaine, il démettait le directeur du registre, avant même que le Parlement ait adopté ou rejeté le projet de loi C-391 en troisième lecture.

À propos de l’Afeas

Fondée en 1966, l’Afeas regroupe 12 000 Québécoises intéressées à la promotion des femmes et à l’amélioration de la société.

Source : Afeas
Site.

Information
Hélène Cornellier, Consultante – communication
Cellulaire : 514 - 791-9023

Mis en ligne sur Sisyphe, le 21 août 2010

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