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jeudi 23 juin 2005
La dysfonction sexuelle féminine est un mythe

Communiqué

La dysfonction sexuelle féminine est un mythe, déclarent des sommités de
la recherche en sexologie, à la Conférence de Montréal

Au cours du week-end du 9 et 10 juillet, Montréal accueillera, au Nouvel Hôtel, une conférence internationale controversée sur la recherche en sexologie. Plus de deux cents militant(e)s, professionnel(le)s de la santé et chercheur(euse)s de nombreux pays discuteront des effets des récentes initiatives de marketing déployées par l’industrie sexo-pharmaceutique sur la santé et le bien-être sexuels des femmes.

La conférence, intitulée « Les femmes et la nouvelle approche en matière de sexualité : profits ou plaisir », explorera l’impact de la publicité pour des médicaments inutiles et peut-être nocifs auprès de millions de femmes partout dans le monde. « Les femmes ont besoin d’une sécurité économique et relationnelle, d’une éducation sexuelle exhaustive et de services de santé génésique, et non de diagnostics bidons et de « médicaments qui favorisent un style de vie » et dont l’innocuité n’a pas été prouvée, déclare l’organisatrice de la conférence, la Dre Leonore Tiefer, de New York.

D’éminent-es conférencier-ières

Barbara Ehrenreich et Jean Kilbourne seront les conférencières d’honneur. Madame Ehrenreich, critique sociale, parlera du bris de confiance perpétré par les experts qui conseillent les femmes, et madame Kilbourne est bien connue pour sa dénonciation des publicités d’alcool et de tabac mensongères. D’autres conférencier(ière)s prendront la parole à la plénière : Jeanne Lenzer, journaliste enquêteuse, offrira un tour d’horizon sur les pratiques des multinationales pharmaceutiques, qui utilisent les médias pour façonner l’opinion publique ; Susan
Bennett, médecin de famille rattachée à l’Université de Harvard, livrera une mise à jour sur la physiologie sexuelle féminine ; John Hoberman, historien du Texas, fera une présentation sur l’engouement pour la prise de testostérone ; et Barbara Huberman fera un tour d’horizon des programmes d’éducation sexuelle dans divers pays.

Panel sur divers aspects de la sexualité féminine

Un panel explorera la vie sexuelle et les vrais problèmes sexuels des
femmes, au-delà de l’univers des médicaments, et se penchera sur le
trafic sexuel, la violence sexuelle à l’endroit des enfants, le recours
aux hormones synthétiques pour éliminer les menstruations, la sexualité
et la femme âgée, la chirurgie cosmétique génitale, l’infertilité,
l’éducation préconisant l’abstinence et les enjeux concernant la
contraception d’urgence.

Un visionnement de la nouvelle comédie « Side Effects », fondée sur
l’histoire réelle d’un représentant pharmaceutique devenu dénonciateur,
sera présenté samedi soir.

La conférence est parrainée par plus d’une douzaine de groupes
américains et canadiens œuvrant dans le domaine de la santé des femmes.
Plusieurs de ces groupes ont témoigné devant le comité de la FDA, qui,
dans le cadre de son audience tenue en décembre 2004, a rejeté le timbre
de testostérone pour femmes mis au point par Intrinsa, Procter and
Gambles. La Dre Tiefer, organisatrice de la conférence, est d’avis que « 
le vote unanime contre Intrinsa représente une victoire importante au
chapitre de la santé sexuelle des femmes. L’audience a permis de jeter
un éclairage sur les pratiques des multinationales axées sur
l’utilisation de tactiques publicitaires plutôt que sur l’application
rigoureuse d’une démarche scientifique, et aussi de constater que les
autorités chargées de la réglementation sont capables de courage et
d’intégrité. »

New View célèbre cinq ans de réalisations découlant de sa campagne Cette
conférence célèbre cinq ans de campagne de sensibilisation auprès de la
population, qui remet en question la surmédicalisation des problèmes
sexuels des femmes. Un mouvement social émergeant dans le domaine de la
santé publique présente maintenant la « dysfonction sexuelle féminine »
comme un exemple classique d’une maladie inventée par les sociétés
pharmaceutiques.

Pour tous les détails sur la conférence, consultez le site :
http://www.fsd-alert.org

Pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec :

Karen Hicks
Tél. : (610) 248-2768
Courriel

Mis en ligne sur Sisyphe, le 23 juin 2005



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sexualité féminine...............ou pseusdo-masculine ?
26 juin 2005, par jac



sexualité féminine...............ou pseusdo-masculine ?
26 juin 2005, par jac   [retour au début des forums]

Le sexualité féminine ne doit pas certainement être calquée, une fois de plus, sur la sexualité asculine.

On part du principe que l’augmentation du taux de la testostérone est liée à une hyperactvité sexuelle chez le sujet mâle. Par un raccourci "très primaire" on en conclût que l’augmentation du taux de la testostérone chez les femmes, que l’on cherche à induire, en préconisant un timbre à la testostérone, augmenterait leur activité sexuelle !
Cela pose bien sûr, toute une série de questions à laquelle l’industrie pharmaceutique se garde bien de répondre !
Les femmes sont-elles des "sous-hommes" qu’une augmentation de la testéronémie rendraient "performantes" (= comme des hommes !) ?
La sexualité masculine, "dopée" s’il le faut, est-elle "l’idéal" que les femmes devraient atteindre ?
Est-ce que les conditions sociales sont remplies pour que les femmes puissent épanouir leur sexualité ?
Etc............

La vérité est qu’il faut cesser de prendre les femmes pour des idiotes, uniquement préoccupées par le dévelopement de leur poitrine et les hommes pour des idiots, voulant augmenter la taille de leur pénis !

La sexualité est bien ailleurs !

Au fait, les hormones stéroides (dont fait partie la testostérone) ne coûtent pas très cher à produire, est-ce pour ça que l’industrie pharmaceutique essaie de les "fourguer" à qui n’en a nul besoin ?.........Peut être, en tous cas : ça doit jouer un rôle !

[Répondre à ce message]

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