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dimanche 4 novembre 2007
Les paradoxes d’une migration féminine : le cas des domestiques philippines à Paris

Midi-recherche à la Chaire d’étude Claire-Bonenfant de la condition des femmes, Université Laval, Québec

« Les paradoxes d’une migration féminine : le cas des domestiques philippines à Paris »

Conférencière : Liane Mozère, sociologue
Professeure émérite, Département d’Ethnologie, Philosophie, Sociologie
Membre du Centre de recherches universitaire lorrain d’histoire (CRULH)
Université Paul Verlaine de Metz

Présentes dans quasiment toutes les parties du monde (sauf en Amérique du Sud), les philippines sont employées comme domestiques et elles ajoutent comme "les Mercedes-Benz des domestiques". Alors qu’elles migrent pour des raisons économiques, la recherche conduite pendant plus de quatre années auprès de trois réseaux de domestiques philippines à Paris tend à brouiller l’image et à offrir un tableau beaucoup plus nuancé. Une fois de plus, c’est en se plaçant résolument « du côté » des femmes interviewées que la conférencière a pu mettre au jour et analyser ce trajet migratoire comme s’inscrivant dans un projet de vie qui dépasse le simple enjeu économique. Quittant un pays très ancré dans le paternalisme en dépit d’une modernité réelle, ces femmes, tout en souffrant de l’exil et/ou de la séparation d’avec leurs enfants, découvrent en même temps et de manière non contradictoire des marges de liberté dont elles mesurent le prix. C’est donc que se dessinent les contours d’un plan de vie que permet la migration conduisant ces femmes à construire une vie transnationale ici et là-bas et non ici ou là-bas.

Le mardi, 13 novembre 2007, de 12 h à 13 h 30
Local 1475, pavillon Charles-De Koninck
Université Laval

***

Pour « être » il faut être quelque part : Les configurations spatio-temporelles
des femmes incarcérées

Conférencière : Joanne Martel, professeure agrégée
Professeure à l’École de service social de l’Université Laval

Cette présentation discutera des notions de temps et d’espace telles qu’utilisées par la prison et telles que vécues par les femmes incarcérées. Lorsqu’une prisonnière se retrouve en isolement cellulaire, elle se voit soumise à une discipline du minuscule temporel qui tend à brouiller les repères spatio-temporels qui s’avèrent essentiels à sa réintégration en société. Donc, comment les opérateurs temporels habituellement utilisés à l’intérieur de la prison (repas, visites, décomptes hebdomadaires, récréation, etc.) se déstructurent-ils en isolement cellulaire ? Comment, cet isolement – en tant que mode particulier de confinement spatial – affecte-t-il les conditions de vie des femmes détenues au point où il exacerberait le caractère sacré non seulement des objets personnels, mais aussi de l’ « habitation » en soi ? Bref, de quelle manière la vie en isolement cellulaire affecte-t-elle le maintien d’un espace nécessaire à l’habitus et à la formation identitaire chez les femmes emprisonnées ?

Le mardi, 20 novembre 2007, de 12 h à 13 h 30
Local 1475, pavillon Charles-De Koninck
Université Laval

***

Antiféminisme, masculinisme et (néo)libéralisme

Conférencière : Diane Lamoureux, professeure
Département de science politique de l’Université Laval

Au cours des dernières années, on a assisté à une recrudescence de l’antiféminisme au Québec, que ceci prenne la forme du postféminisme, du masculinisme ou de l’instrumentalisation xénophobe du principe d’égalité entre les femmes et les hommes. Comment interpréter ce virage à droite sur le plan idéologique ? Comment l’articuler avec le triomphe du (néo)libéralisme ? En quoi cela a-t-il à voir avec la présence de gouvernements conservateurs à Québec et à Ottawa ?

Le mercredi, 28 novembre 2007, de 12 h à 13 h 30
Local 1475, pavillon Charles-De Koninck
Université Laval

Mis en ligne sur Sisyphe, le 30 octobre 2007



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