Le 9 mars à Paris, à l’occasion de la Journée internationale des femmes,
Jackie Buet, directrice du Festival international de films de femmes de
Créteil et du Val-de-Marne, et Florence Montreynaud, animatrice de "Encore féministes !", réseau mixte et international, en collaboration avec le bureau européen de la Sodec (Société de développement des entreprises culturelles du Québec) et la Délégation générale du Québec, rendront un femmage public, solennel et festif à la productrice québécoise Monique Simard.

Le mardi 9 mars 2004, à 20h, sera projeté au Cinéma des cinéastes, 7 avenue de Clichy Paris 17e, le film de Sophie Bissonnette sur la Marche mondiale des femmes, Partition pour voix de femmes (2001 :
http://www.onf.ca/partitionvoixfemmes) produit par Monique Simard et Marcel
Simard (productions Virage). La projection sera suivie d’un débat avec
Monique Simard et d’un cocktail.

La Marche mondiale des femmes contre la pauvreté et les violences
(http://www.marchemondiale.org) est un événement marquant de l’histoire des femmes : pour la première fois, dans 161 pays, des millions de femmes ont marché pour leurs droits. Organisée par la Fédération des femmes du Québec, alors présidée par Françoise David, la Marche a été lancée le 8 mars 2000, et elle s’est achevée à New York, devant les
Nations-Unies, le 17 octobre 2000.

Le film de Sophie Bissonnette intègre des séquences tournées au Mozambique, au Burkina Faso, au Sénégal, en Australie, en Inde, en Équateur et aux États-Unis. C’est un document riche d’enseignements, de sens politique, et aussi de joie de vivre. Le voir, c’est faire provision de courage, de solidarité et d’énergie.

Vous pourrez voir d’autres films féministes produits par Monique Simard lors du Festival international de films de femmes de Créteil et du
Val-de-Marne, qui aura lieu du 12 au 21 mars 2004. Le jeudi 18 mars, à 14h, sera projeté à la Maison des Arts de Créteil le film de Julie Perron, Lucie de tous les temps, qui montre Lucie Aubrac expliquant à des collégiens la Résistance française dont elle a été l’une des héroïnes. Pour plus d’information, voyez le site du Festival de films de femmes.

Adelphiquement*,

Florence Montreynaud
Réseau "Encore féministes !"
http://encorefeministes.free.fr

*Adelphiquement dérive de adelphité, mot qui désigne un sentiment entre fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents. J’ai formé le mot adelphité sur la racine grecque adelph - qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

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