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> un homme se bat pour la garde alternée

14 septembre 2006, 18:47

Je suis père de deux enfants de 10 et 13 ans.
Je suis divorcé depuis 7 ans.

J’ai pour ma part renoncé à l’espoir d’une "résidence" partagée, sous-entendue pour moi une "existence de parent" partagée.
La mère de mes enfants étant partie s’installer il y a 3 ans à 800 kilomètres de mon domicile, je n’ai même plus pu les recevoir les week-end (ce à quoi je m’étais accoutumé).

A cette époque, après 3 ans de résidence chez sa mère, mon fils (alors agé de 6 ans et demi) m’avait demandé de venir vivre chez moi et, tout comme sa soeur (son aînée de 3 ans), supportait mal le retour chez elle le dimanche soir (c’est si court un week-end...).
Ils auraient bien voulu que je les emmène à l’école le lundi matin, mais les quelques 10 kilomètres (en région parisienne...) qui séparaient leur domicile du mien rendaient cela difficilement faisable.
Je les ai alors assuré que je ferais tout pour me rapprocher et permettre une résidence partagée que je leur ai décrite comme LEUR choix d’aller le soir chez papa ou chez maman.
Pour toute réponse, mon ex conjointe a déménagé deux mois plus tard.

La question était tranchée.

Alors, voilà, je suis ... déconcerté après la lecture de la réponse de Christine au témoignage intitulé "un homme se bat pour la garde alternée".
Je l’ai trouvée confuse et partisane.
Il m’a semblé y déceler une rancoeur liée à un échec personnel avec un conjoint.
Chaque histoire de couple est différente, chaque individu est différent.
Je refuse l’amalgame et la généralisation et suis révolté par le ton et la teneur de cette réponse qui sont sans rapport avec l’exposé fait par ce père.

Il s’agit d’une "instruction à charge".

Sans connaître cet homme, ce père, ce parent, cet être humain qui un jour a désiré un enfant et rêvé une vie de famille.

Je ne me rappelle pas son nom, mais me souviens des propos à la télévision d’un psychologue qui regrettait que les enfants soient le prétexte d’une entreprise de destruction d’un conjoint par l’autre.

Le témoignage de ce père, la réponse de Christine ne me rendent pas optimiste.

La parité homme/femme n’est décidément pas pour demain.

David