Accueil > ... > Forum 13248

Selon Dove de quoi dépend l’estime de soi des filles ?

29 novembre 2006, 18:56, par Brigitte

Madame France,

Est-ce que vous reliez l’estime de soi des filles uniquement à l’hypersexualisation des filles ? Il m’apparaît un élément important puisqu’il est extrêmement visible depuis plusieurs années mais d’autres éléments à mon avis sont en jeu : soit l’image des femmes dans tout le domaine public et la place qu’elles y tiennent (ou n’y tiennent pas !), leur représentation au niveau politique, économique, entrepreunerial, social, au niveau des médias et même au niveau des loisirs, par exemple leur rôle à tous les niveaux au cinéma et dans les dramatiques télévisuelles pour ne nommer que ceux-ci, spécifiquement leur nombre très minime dans la production, la réalisation, la scénarisation, leur représentation « usuelle » dans plusieurs films (la prostituée de service, l’escorte de service, la danseuse nue de service, la « bitch » de service, etc, la nounoune de service (Un gars, une fille ! ça vous dit quelque chose ?). Dove n’a pas inventé la publicité et encore moins la publicité à « sexisme réduit » mais il est clair que ses intentions en mettant sur pied de tels ateliers, elles ne sont pas claires. Et elles tendent à leur donner une petite « aura » de « gagnante ». Si on leur donne le fémino cette année, je contesterai !

Juste au niveau social, croyez-vous que la pornographie ou la tendance actuelle à vouloir engager les femmes dans un rôle de « fournisseuses » de sexe comme travailleuses du sexe n’a pas d’impact sur les jeunes filles et les jeunes garçons ? Si on associe l’anorexie à une représentation inadéquate et même suicidaire de l’image de certaines mannequins, on peut retrouver d’innombrables correspondances sociales très malheureuses pour les femmes dans la société. Alors oui la question de savoir à quoi relier l’estime de soi est extrêmement pertinente. Où la situe les « spécialistes de Dove » ? C’est ce qui est, entre autres, demandé à Madame Gagnier.

Essayer de mêler des « ismes » (féminisme, gauchisme, etc) n’éclaire en aucun cas le débat

Voir en ligne : > Pardonnez si je vous ai froissée