En quoi les femmes en politique (ou ailleurs, comme cheffes d’entreprise ou autres) devraient-elles montrer des caractéristiques particulières, telles pacifisme, écoute, compréhension, honnêteté, etc, si ce n’est qu’on repousse sans cesse les femmes dans leur "condition" de femme, avec les stéréotypes qui vont avec.
En politique, comme ailleurs, il devrait y avoir à peu près autant de femmes que d’hommes qui font preuve de caractéristiques et comportements divers, à la fois certains relevant davantage des stéréotypes féminins (douceur, maternage, communication, pacifisme, sacrifice de soi-même, ne pas "courrir" après l’argent, etc.) et d’autres relevant davantage des stéréotypes masculins (agressivité, ambition, retenue au niveau des sentiments, afinité pour la chose publique et l’argent, etc.).
S’il est vrai que femmes et hommes ont tendance à avoir des comportements séréotypés, c’est bien plus à cause de leur socialisation qui leur enjoint de se comporter de telle manière que du sexe avec lequel elles et ils sont né-e-s.
Mais attendre d’une femme ou d’un homme qu’il se comporte d’une manière ou d’une autre les réduit à leur sexe (feminin ou masculin) et à leur genre (femme ou homme) alors que toute personne est bien plus que cela.
C’est aussi nier la réalité que femmes et hommes se situent sur une ligne qui forme un continuum allant d’une masculinité extrème à une féminité extrème. En toute femme il y a des éléments relevant des stéréotypes masculins et en tout homme il y a des éléments relevant des stéréotypes féminins.
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
En quoi les femmes en politique (ou ailleurs, comme cheffes d’entreprise ou autres) devraient-elles montrer des caractéristiques particulières, telles pacifisme, écoute, compréhension, honnêteté, etc, si ce n’est qu’on repousse sans cesse les femmes dans leur "condition" de femme, avec les stéréotypes qui vont avec.
En politique, comme ailleurs, il devrait y avoir à peu près autant de femmes que d’hommes qui font preuve de caractéristiques et comportements divers, à la fois certains relevant davantage des stéréotypes féminins (douceur, maternage, communication, pacifisme, sacrifice de soi-même, ne pas "courrir" après l’argent, etc.) et d’autres relevant davantage des stéréotypes masculins (agressivité, ambition, retenue au niveau des sentiments, afinité pour la chose publique et l’argent, etc.).
S’il est vrai que femmes et hommes ont tendance à avoir des comportements séréotypés, c’est bien plus à cause de leur socialisation qui leur enjoint de se comporter de telle manière que du sexe avec lequel elles et ils sont né-e-s.
Mais attendre d’une femme ou d’un homme qu’il se comporte d’une manière ou d’une autre les réduit à leur sexe (feminin ou masculin) et à leur genre (femme ou homme) alors que toute personne est bien plus que cela.
C’est aussi nier la réalité que femmes et hommes se situent sur une ligne qui forme un continuum allant d’une masculinité extrème à une féminité extrème. En toute femme il y a des éléments relevant des stéréotypes masculins et en tout homme il y a des éléments relevant des stéréotypes féminins.