> Lancement du livre "Le mouvement masculiniste au Québec, l’antiféminisme démasqué", le 7 mai
5 mai 2008, 12:49, par Un citoyen
"L’antiféminisme démasqué" ???!?
Je veux bien reconnaître qu’il faudra lire l’ouvrage avant de tirer plus amples conclusions, mais le titre augure mal. Avons-nous ouvert la chasse aux sorciers ??
Ce qu’il est devenu convenable de nommer "masculinisme" est beaucoup trop vaste et pluriel pour être ainsi balayé du revers de la main. Et l’identifier tout-de-go à un antiféminisme est un abus de langage particulièrement bas-de-gamme.
Espérons que le contenu du bouquin saura racheter son titre. Mais encore ici, on en doute. Comment prétendre sérieusement traiter des "masculinistes" sans prêter la plume à un seul de ceux que nous connaissons au Québec ?
Je me trompe peut-être, mais j’anticipe déjà le ton grave d’une analyse penchée sur la soi-disant volonté de réhabiliter Marc Lépine, ou encore, sur la banalisation de la violence conjugale. Quelle grossière erreur ce serait. Quel grotesque simplisme intellectuel cela constituerait. Et quel manque de magnanimité envers l’autre, que l’on prétend "démasquer" en amplifiant ses thèses les plus controversées jusqu’à les rendre caricaturales et méconnaissables.
Je me trompe peut-être, oui ! Mais avec un titre pareil sous les yeux, j’estime que mes chances de me méprendre sont plutôt faibles. Imaginez un livre qui s’intitulerait : "Le féminisme québécois, ou la misandrie démasquée"... ! Vous trouveriez ça glauque et vous auriez raison.
Alors ce livre, je le lirai quand ma bibliothèque municipale l’aura acquis et que je pourrai le lire pour 0 $. Quant à L’Absynthe, je suggère aux lecteurs de Sisyphe d’y aller un autre soir. On y donne souvent de bons concerts gratuits...
"L’antiféminisme démasqué" ???!?
Je veux bien reconnaître qu’il faudra lire l’ouvrage avant de tirer plus amples conclusions, mais le titre augure mal. Avons-nous ouvert la chasse aux sorciers ??
Ce qu’il est devenu convenable de nommer "masculinisme" est beaucoup trop vaste et pluriel pour être ainsi balayé du revers de la main. Et l’identifier tout-de-go à un antiféminisme est un abus de langage particulièrement bas-de-gamme.
Espérons que le contenu du bouquin saura racheter son titre. Mais encore ici, on en doute. Comment prétendre sérieusement traiter des "masculinistes" sans prêter la plume à un seul de ceux que nous connaissons au Québec ?
Je me trompe peut-être, mais j’anticipe déjà le ton grave d’une analyse penchée sur la soi-disant volonté de réhabiliter Marc Lépine, ou encore, sur la banalisation de la violence conjugale. Quelle grossière erreur ce serait. Quel grotesque simplisme intellectuel cela constituerait. Et quel manque de magnanimité envers l’autre, que l’on prétend "démasquer" en amplifiant ses thèses les plus controversées jusqu’à les rendre caricaturales et méconnaissables.
Je me trompe peut-être, oui ! Mais avec un titre pareil sous les yeux, j’estime que mes chances de me méprendre sont plutôt faibles. Imaginez un livre qui s’intitulerait : "Le féminisme québécois, ou la misandrie démasquée"... ! Vous trouveriez ça glauque et vous auriez raison.
Alors ce livre, je le lirai quand ma bibliothèque municipale l’aura acquis et que je pourrai le lire pour 0 $. Quant à L’Absynthe, je suggère aux lecteurs de Sisyphe d’y aller un autre soir. On y donne souvent de bons concerts gratuits...