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« In Nomine Patris, ce que veulent les mouvements de pères » : les réalisateurs répondent à des critiques masculinistes
1er avril 2005
Comme nous l’avions prévu, le premier mail vengeur prenant enfin en compte l’existence de Marc Hansmann, co-réalisateur du film In Nomine Patris, ce que veulent les mouvements de pères, nous a été communiqué* ce 30 mars 2005, soit APRES diffusion de la lettre signalant que tous les mails ne s’en prenaient qu’à la réalisatrice, Myriam Tonelotto, et jamais au réalisateur, Marc Hansmann. (Voir la lettre notamment publiée ici, et manifestement lue par notre « correspondant »). Ci-dessous, l’intégralité du mail reçu, et notre analyse point par point. Ceci tiendra lieu de seule et unique réponse à tous les détracteurs masculinistes du film. Nous avons en effet mieux à faire que de répondre aux propos insultants : d’autres films nous attendent. Merci de votre compréhension. (*déposé auprès de l’Association l’Enfant D’Abord, transmis à arte, retransmis à nous…)
M. Fauteux : Objet : Votre drame ’In Nomine Patris’
M. Tonelotto et M. Hansmann : Ce n’est pas « notre drame », tout va bien pour nous, merci. Plus vraisemblablement, le vôtre. Pourquoi êtes-vous blessé par le documentaire ? Appartenez-vous à la majorité de pères aimante ou aux groupuscules revanchards qui s’expriment dans notre film ?
M. Fauteux : « J’ai lu votre texte et je me dois de répliquer à vos arguments farfelus et surtout colporteur d’une idéologie deux poids deux mesures ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : Effectivement, deux poids, deux mesures : d’un côté, les masculinistes revanchards et insultants, de l’autre les pères aimants et respectueux de leurs compagnes et enfants. Navrés de préférer nettement les seconds.
M. Fauteux : « Je vous cite : ’C’est en usurpant le nom de la majorité des pères occidentaux, responsables et aimants’. Or, le mouvement féministe, ici comme chez vous, usurpe le nom de femmes aimantes et responsables depuis bon nombre d’années. Quel est la différence ? Ce petit groupe de méchant masculinistes s’impose et prétend représenter la majorité des hommes. Si vous y avez vraiment le courage, aller donc visiter les centaines de sites internet mis de l’avant par des centaines de milliers (voir des millions) de femmes qui en ont mare de se faire voir comme d’éternelles victimes. Vous serez fort probablement surpris ! »
M. Tonelotto et M. Hansmann : Notre film s’intéresse aux mouvements rétrogrades de pères, une branche du masculinisme. Arte s’est déjà abondamment penchée sur le féminisme, mais, tout comme vous n’avez pas pu visionner notre film depuis la Belle Province, de même vous n’avez dû voir les précédentes soirées thématiques consacrées au féminisme. Ceci étant, quand vous regardez un film sur les massacres aux Rwanda, appelez-vous votre diffuseur pour signaler que l’on y a omis de parler de la chasse aux bébés phoques qui reprend au Canada ? Pensez-vous qu’il faille mélanger, dans un même documentaire, torchons et serviettes comme on dit en France, ou même, pour parodier une vieille chanson française, parler « des pommes, des poires et des scoubidoubidous » ? Pour notre part, nous vous signalons simplement ceci : In Nomine Patris est le premier film à notre connaissance à analyser le mouvement masculiniste. Des films sur le féminisme (pour, contre, sur…) il y en a plus d’un. Deux poids deux mesures, disiez-vous ?
Quant aux sites féministes, comme sisyphe.org, par exemple, nous n’y avons jamais trouvé autre chose que des analyses et des recherches universitaires. Où est l’excès ? Dans le fait que ces femmes et ces hommes y mettent en cause la domination patriarcale ?
M. Fauteux : « Vous me surprenez vraiment lorsque vous attaquez les Américains. Moi je vis a coté d’eux, j’ai l’occasion au quotidien de m’impreigner de leur culture et de leurs mours.
M. Tonelotto et M. Hansmann : Il n’y a aucun intervenant états-unien dans notre film, juste des québécois. Quant à ce que vous soyez « impreigné de leurs mours », nous voulons bien vous croire.
M. Fauteux : « J’étudis depuis longue date la transformation au niveau de la garde partagée dans ce pays et ce que vous présentez dans votre petit factoide est archi-faux. La garde partagée, tel que démontrée dans les états américains ou elle est devenue la norme, porte a conséquence sur le taux de divorce. J’ignore si la France ou la Belgique tente d’en arriver à un taux de divorce de 100%, mais les américains tranquillement réalisent qu’une réduction du taux de divorce comporte néanmoins des bienfaits pour la société ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : Nous n’avons pas dit autre chose : l’un des objectifs recherchés par le biais de l’imposition systématique de la garde alternée est bien le recul du taux de divorcialité. La question est : au bénéfice de qui ? 70% des demandes de divorce dans le monde occidental sont introduites par des femmes, la moitié pour raison de violence conjugale (statistiques gouvernementales canadiennes et surtout autrichiennes - l’Autriche est en Europe pays pilote en matière de lutte contre la violence conjugale). Effectivement, en privant les femmes de toute chance de rompre définitivement avec leur agresseur, de mettre leur enfant à l’abri des violences conjugales, et de pouvoir élever leur enfant correctement puisque privées de tout soutien financier (plus de pension alimentaire, allocations familiales et déductions fiscales amputées de moitié… et tout cela alors qu’elles occupent vraisemblablement un poste moins bien rémunéré que leur ex), la garde alternée systématique dissuade les femmes les plus pauvres, les plus démunies aux USA, de divorcer : à quoi bon en effet, si c’est pour souffrir tout autant, voire plus encore ? (plus encore, car les recherches britanniques, françaises et canadiennes sont formelles : les risques de violence augmentent avec la rupture).
Nous constatons donc que vous vous félicitez de cet état de fait.
M. Fauteux : « Quand vous dites qu’en France, 20 députés et 4 sénateurs ont repris ’naivement’ leurs revendications, dites moi donc de quelle planète vous arrivez. Depuis 20 ans, ces mêmes députés ont repris ’très naivement’ les mêmes arguments fautifs des féministes ! Notez bien ici que je dis 20 ans et non 35. J’aurais pu dire 15 ans, peu importe. L’essentiel c’est qu’a un moment dans les dernier 15 à 20 ans, le mouvement qui avait l’oreille du législateur est devenu de moins en moins représentatifs des aspirations des femmes qu’elles représentent ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : En France, les demandes « féministes » qui se sont inscrites effectivement dans la législation sont :
1884 : Loi restaurant le divorce.
1907 : Loi autorisant les femmes à disposer de leur salaire.
1908 : Loi instituant le congé maternité de 8 semaines, sans compensation.
1920 : Loi autorisant les femmes à se syndiquer sans autorisation du mari (c’est d’ailleurs le grand boom du mouvement gréviste dans les mines françaises, les femmes menant les grèves.)
1938 : Suppression de l’incapacité juridique des femmes.
1945 : Loi autorisant le vote des femmes.
1945 : Loi supprimant le « salaire féminin », institution du principe « à travail égal, salaire égal ».
1960 : Loi autorisant les mères célibataires à détenir un Livret de Famille.
1965 : Loi autorisant les femmes mariées à travailler sans l’autorisation de l’époux.
1966 : Loi interdisant de licencier une femme enceinte et dans les 12 semaines suivant son accouchement.
1967 : Loi autorisant la contraception et la pilule contraceptive.
1970 : Loi supprimant la notion du « père chef de famille ». La « puissance paternelle » est remplacée par « l’autorité parentale » des deux parents.
1971 : Loi sur le congé maternité, désormais indemnisé à 90% du plafond de la sécurité sociale.
1972 : Loi sur l’égalité salariale.
1972 : Loi instaurant l’égalité entre enfants « légitimes » et enfants « naturels ».
1973 : Loi reconnaissant le statut d’exploitante agricole aux femmes (avant ça, seul un homme peut être reconnu comme fermier en France et donc toucher les subventions afférentes à son activité).
1974 : Loi instituant le remboursement de la pilule contraceptive par la sécurité sociale.
1975 : Loi interdisant toute discrimination de sexe dans la Fonction Publique.
1975 : Loi autorisant l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
1982 : Loi autorisant les femmes d’artisans et commerçants de choisir entre 3 statuts : conjoint collaborateur, salarié ou associé.
1982 : Loi instaurant le remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale.
1983 : Loi sur l’égalité professionnelle entre hommes et femmes (ne vous étonnez pas, il y en a 2 par décennie en France, toujours sans succès).
1984 : Loi sur le congé parental, ouvert sans distinction de sexe.
1985 : Loi instaurant l’égalité des époux en matière de gestion des biens de la famille et des enfants.
1990 : Loi supprimant le « devoir conjugal » et instituant le crime de « viol conjugal ».
1992 : Loi sanctionnant l’abus d’autorité en matière sexuelle et l’abus d’autorité en matière sexuelle dans les relations de travail.
1993 : Loi créant le délit d’entrave à l’IVG.
1998 : Loi sur la parité hommes-femmes sur les listes électorales (non appliquée dans les faits).
2002 : Loi faisant obligation aux pharmaciens de délivrer gratuitement la pilule du lendemain aux mineures.
2002 : Loi instituant le congé paternité.
2005 : Loi instituant la possibilité de donner à l’enfant le nom de la mère en sus ou à la place du nom du père. (En cas de désaccord, le patronyme l’emporte).Laquelle de ces lois n’aurait, selon vous, pas dû bénéficier d’une oreille attentive du législateur ? A noter que législateur est volontairement laissé au seul masculin, les législatrices en France étant infiniment plus rares que les bébés phoques au Canada.
M. Fauteux : « Vous n’avez qu’a visiter des sites internet ici au Québec et en Amérique. Le site de L’Après-Rupture est un excellent point d’entré spécialement vers le site américian Ifeminist.com. Bonne lecture ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : Nous connaissons bien le site de l’Après-Rupture. Vous aussi, apparemment. Membre peut-être ? Pour Ifeminist.com, nous y avons jeté un œil, à votre demande. Manifestement, un site masculiniste de plus, se faisant passer qui plus est pour féministe. Merci de nous avoir fait découvrir cette stratégie supplémentaire du masculinisme, le déguisement. Nous connaissions les groupes des « second spouses ». Voici donc les « faked feminists » : édifiant.
M. Fauteux : « Les médias qui tombent dans le panneau ! Je me limite ici à dire ’dieu merci pour la presse libre’. Après 20 ans le lune de miel et de lavage médiatique par le mouvement féministe non représentatif des aspirations féminines moderne, le temps est enfin arrivé !
M. Tonelotto et M. Hansmann : A l’occasion, dressez-nous donc votre liste des « aspirations féminines modernes », histoire qu’on puisse les comparer avec les lois françaises ci-dessus listées et prétendument oeuvre excessive du féminisme. Nous aimerions voir :
a) si vous êtes un homme de bonne foi et conviendrez du fait que ces aspirations et ces lois concordent, et donc sont légitimes (au sens éthique, bien entendu, puisque juridiquement, de fait, elles le sont)
b) si votre liste concorde plutôt avec la vision de Monsieur Gilbert Claes, responsable de l’Après-Rupture, qui déclare :
« Avec l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail on a délaissé la clientèle masculine pour se concentrer sur une clientèle féminine. Sauf que le marché de la femme, la consommation de la femme est un produit très éphémère. Et le marché de l’homme est un produit qui est beaucoup plus à long terme, constructif, qui bâtit, qui laisse un héritage. Et le marché de la consommation, l’individualisme qu’on vit dans notre société, ça ne produit pas, ça produit des biens de consommation. Si demain pour une raison quelconque, on élimine ce marché à cause des tendances sociales ou économiques, c’est sûr que l’homme va continuer à travailler. C’est son rôle, il est bien là dedans, s’il arrête de travailler, il va dépérir. La femme, elle, peut arrêter de travailler. Peut-être un peu moins parce qu’elle a fait 15-20 ans de scolarité et c’est un lien proche à l’homme, mais elle peut trouver autant de valorisation à s’occuper du patrimoine, de la maison, d’une famille, d’un ménage, et cetera, s’occuper de son homme, le rendre heureux, regarder les émissions soap-caméra à la télé l’après-midi, bref, elle peut se retrouver dans son domaine et avoir sa richesse. L’homme a une autre richesse et un autre besoin de construire. Alors quand on parle d’égalité, il y a peut-être une égalité dans ce sens là, dans le sens que chacun a propre structure, mentale, culturelle, physique, et la femme la même chose, mais les 2 doivent se compléter. L’égalité c’est la beauté de la femme, la virilité de l’homme, la sécurité que l’homme peut offrir, la femme qui joue son rôle de belle au bois dormant, c’est ce rapport de force là, et briser ce rapport de force là, c’est pas de l’égalité ça ».
Bref, nous examinerons avec beaucoup d’intérêt votre liste d’aspirations féminines légitimes. Et, dans un même élan, pourriez-vous nous fournir la liste exacte des excès du féminisme ? Avec bien entendu la même précision que celle des Lois d’inspiration féministe que nous avons ci-dessus listées, à savoir date et intitulé exact, s’il-vous plaît. Ce pourrait être une base intéressante pour un éventuel documentaire sur le féminisme.
M. Fauteux : « Vous attaquez le lobby ’efficace et discret’ des masculinistes et ici je me pose la question : Quel âge avez-vous monsieur Hansmann ? N’avez-vous pas pris note du discours ’efficace et discret’ des féministes au cours des 15 ou 20 dernières années alors qu’elles avaient pas seulement une, mais les deux oreilles du législateur ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : En quoi notre âge aurait-il une incidence sur le contenu de notre film, monsieur Fauteux ? Si nous vous répondions 70, vous nous répliqueriez sans doute : « vous êtes de vieux patriarches cherchant à institutionnaliser le maintien de la femme au foyer ». 60 ? « Ah, on voit bien que vous n’êtes plus en prise avec les évolutions récentes de la société ». Si nous répondons 40, vous pourrez nous dire « Ah, mais vous êtres trop pris par votre travail, vous ne vivez que dans le bocal de votre télévision, savez-vous que la société réelle existe au-delà de vos écrans ? ». Pour un 30, ce pourrait être « Voilà ! Vous n’avez pas encore divorcé, et ne comprenez rien à la problématique. Attendez donc de voir…. ». Et si nous disons 20, voilà un verdict classique : « Vous n’êtes que des gamins au cerveau lobotomisé par la propagande féministe ». Notre réponse sera donc : nous avons l’âge de nos artères, quand d’aucuns peinent à atteindre celui de l’entendement. Car il faut bien nous comprendre, Monsieur Fauteux : nous avons eu la patience de lire des kilomètres de débats entre masculinistes et pro-féministes, y compris sur des sites québécois comme « La Tribu du verbe ». Nous sommes donc vaccinés : nous avons bien remarqué que les critiques masculinistes s’infléchissaient selon la direction du vent, à noir ils répondent blanc, à blanc ils invoquent noir. L’argumentation n’y obéit ni aux principes de la dialectique, ni aux règles cartésiennes. Nous réservons donc ce genre de plaisir à nos 110 ans, quand nous n’aurons plus toute notre tête, et que faute de mémoire nous ne pourrons plus être soupçonnés d’être de mauvaise foi.
M. Fauteux : « En bout de ligne, monsieur Hansmann, quel sorte de pantalons portez vous ? Coupe régulière ou évasée ? »
M. Tonelotto et M. Hansmann : Il y a deux façons de comprendre votre question :
a) Vous avez récemment lu Roland Barthes et son légendaire « Système de la mode ». Vous venez au surplus d’étudier l’évolution du costume à travers les âges, et regrettez les temps pré-celtiques où les hommes pouvaient s’aérer sans complexe les parties intimes grâce au port de pagnes, de robes ou de jupes au demeurant fort viriles qui mettaient élégamment en valeur leurs larges épaules et surtout ne condamnaient pas leurs testicules à la stérilité pour cause de jeans trop serrés. Vous avez toute notre sympathie, monsieur Fauteux, persévérez, et surtout, ayez le courage de vos envies : cet été, endossez donc une djellaba, vous retrouverez ainsi la fraîcheur perdue du monde d’autrefois, sans porter atteinte pour autant aux droits de qui que ce soit.
b) Vous êtes homophobe comme la majorité des membres des mouvements masculinistes de défense des droits des pères, et vous pensez pouvoir dévaloriser d’un trait d’humour sexiste notre travail. Mieux encore : en imaginant que le réalisateur du film soit homosexuel, votre conception de l’humanité vous autorise à le disqualifier en tant qu’homme. En clair, s’il est homosexuel, il n’est pas un homme, mais une femmelette. « In Nomine Patris » n’a donc pas été réalisé par une femme et un homme, mais par une pétasse et une tafiole, donc, tout va bien, puisque aucun homme digne de ce nom ne pourrait remettre en cause les propos sexistes des masculinistes.
Perdu, Monsieur Fauteux. Notre sexualité ne vous regarde pas, pas plus que nous ne nous sommes permis de demander aux leaders masculinistes quelque détail que ce soit sur leur vie privée. Il s’agit d’un débat politique, pas de cancans de bistrot.
M. Fauteux : « Et vous vous offusquez que des sociologues, psychiatres, philosophes, chercheurs en violence conjugale, ou encore des méchants politiciens décortiques notre discours »
M. Tonelotto et M. Hansmann : D’où tenez-vous que nous nous offusquions d’une analyse du discours masculiniste ? Que voilà un bel exemple de rhétorique de l’inversion… c’est vous, Monsieur Fauteux, qui n’admettez pas que nous puissions analyser les discours masculinistes !
M. Fauteux : « Ils le font peut-être parce qu’après 30 ans de féminisme radical, ces derniers réalisent enfin qu’il y a un autre 50% de personnes dans notre société qui s’appellent ’homini’ ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : Quant aux citations latines, vous êtes manifestement plus « impreigné des mours » américaines qu’européennes, permettez-nous donc de vous corriger : l’homme de sexe masculin, en latin, se dit « Vir, viri ». Par contre « Homen, homini », monsieur Fauteux, se réfère à l’humanité entière, hommes et femmes. En français, nous traduirions cela par « humain ». Il est possible que dans votre esprit, seuls 50% de l’humanité aient droit au titre d’humain. Pour notre part, les femmes appartiennent tout autant à l’humanité.
M. Fauteux : « Je vous encourage fortement a continuer votre polémique qui se veut une promotion de la guerre des sexes. Elle est creuse, voir très creuse, et les hommes et femmes de la France et de la Belgique y verront la réalité asser rapidement ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : Les femmes et les hommes de France ou de Belgique, contrairement à vous, ont vu le film. Et, effectivement, ils ont pu constater la réalité du mouvement masculiniste. A eux ensuite d’en prendre la mesure, ou de se rendormir. Nous aurons fait notre part.
M. Fauteux : « Milles pardons à Mme Tonelotto, je vous comprend. Si vous lisez l’anglais, visitez donc le site ifesminist.com. pour enfin comprendre comment votre discours est désuet ».
M. Tonelotto et M. Hansmann : Nous vous comprenons aussi, Monsieur Fauteux : vous parlez sans savoir, faute d’avoir vu le film. Car nous n’y tenons aucun discours. Dans « In Nomine Patris », ce sont vos idéologues qui parlent. Effectivement ils se sont montrés « désuets », et c’est un euphémisme, « rétrogrades » serait plus approprié. Mais ce n’est pas de notre fait.
Michel Fauteux
Gatineau, QCMyriam Tonelotto et Marc Hansmann, co-réalisateurs de « In Nomine Patris, ce que veulent les mouvements de pères ».
Le 30 mars 2005.
NOTA BENE : j’ai publié tels quels les propos ci-dessus. Sisyphe.
Lire :
– « INSULTE : mot féminin, ou ne pouvant s’adresser qu’à une femme ? », par Marc Hansmann
– « Sur ARTE, des reportages sur un fait social rarement abordé », par Laurent Collet
– « La rhétorique de l’inversion : réponse à la critique de Télé Obs sur le film "In Nomine Patris", par Myriam Tonelotto et Marc Hansmann
– « Quand les pères se vengent : le dossier Arte
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