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mardi 13 février 2007 Pour le moment, Ségolène Royal ne me convainc pas
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Ce texte a été écrit au début de février pour une entrevue accordée au Nouvel Observateur, le 8 février 2007.
La majorité des candidats de gauche à la présidentielle aujourd’hui sont des femmes, mais pour la première fois, l’une d’entre elles est en mesure de devenir présidente de la République. C’est une révolution, en tout cas une évolution fondamentale de la société française et, me semble-t-il, du PS, avec le discours rayé de ses vieux routiers. C’est pourquoi j’ai été particulièrement attentive, pendant la campagne pour l’investiture, à la manière dont Ségolène Royal se frayait un chemin dans cette structure, qui a une longue histoire, et qui devait retrouver ses marques après le 21 avril. Mais depuis, je ne vois rien venir, et même si elle s’est engagée sur la question des violences faites aux femmes, ce n’est pas suffisant. Car aujourd’hui, tous les partis politiques prétendent s’impliquer sur ce sujet qui n’est plus tabou comme naguère. On doit des avancées dans ce domaine à la gauche comme à la droite. En tant qu’électrice, impliquée dans un travail international depuis de nombreuses années, je voterai pour le candidat ou la candidate qui a un projet cohérent et une perspective politique la plus large possible. J’ai plus que des doutes sur la démarche participative qui me semble assez réductrice et peut même comporter des dangers. Aujourd’hui, je n’ai pas le résultat des consultations, et ne connais pas son projet politique. Je ne peux donc me prononcer tout en espérant être surprise. Non, pour le moment elle ne me convainc pas. Malka Marcovich, Directrice pour l’Europe de la Coalition contre la traite des femmes Mis en ligne sur Sisyphe, le 12 février 2007 – 100 femmes jugent Ségolène, Le Nouvel Observateur, semaine du jeudi 8 février 2007.
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