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mercredi 16 juin 2010 Les femmes et les ennuis conjugaux de Mahomet
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Certains convertis à l’islam prennent pour de l’argent comptant l’endoctrinement au sujet de Mahomet. Le beau modèle ! À l’instar de David, ils nous font la leçon. Je leur conseillerai de se documenter plus solidement avant de dire n’importe quoi, histoire de ne pas perdre la face. Résumer les histoires de femmes de Mahomet et ses ennuis de ménage n’est pas chose facile tant il y a de la matière. Sur le plan positif, rapportons son mariage avec Khadija sa première épouse qui était aussi son employeur. Plus âgée que lui et plus équilibrée, elle a su exercer sur lui un véritable ascendant et une autorité indéniable, preuve qu’avant l’islam les femmes arabes détenaient une place de premier plan dans la société. Tant qu’elle vivait les excès de son mari pouvaient être contenus. Après la mort de Khadija et surtout après l’hégire, Mahomet a troqué la prophétie pour le pouvoir politique, les richesses et la guerre. Il s’est octroyé, ou plutôt s’est fait octroyer, par Allah des privilèges auxquels les autres musulmans n’avaient pas le droit de prétendre. Sur le plan matrimonial, Mahomet s’est réservé le droit d’épouser autant de femmes qu’il voulait, il avait également le droit de prononcer le divorce d’une femme mariée sans le consentement de son mari afin de l’épouser. Il a épousé Aïcha, la fille de son fidèle disciple Abou Bakr, quand elle avait 6 ans. Il s’est contenté de jeux sexuels en sa compagnie durant trois ans et ne l’a déflorée qu’à l’âge de 9 ans (c’est pourquoi l’Iran fixe l’âge légal du mariage à 9 ans pour les filles). Soucieux de s’attacher ses amis, il épousait leurs filles, c’est ainsi que Hafsa, la fille de Omar ibn el Khattab (le second calife), est entrée dans son lit. Les experts ne s’entendent pas sur le nombre de femmes que Mahomet possédait en tant qu’épouses légitimes, certains avancent le chiffre de 9, d’autres vont jusqu’a 19, il aurait épousé les veuves de compagnons tués au combat afin de leur assurer la protection. Mahomet se targuait d’être juste envers ses épouses, chacune avait droit à sa "nuit". Cependant cela ne l’empêchait pas de préférer certaines de ses nombreuses esclaves et concubines, en général plus jolies, telle que cette jeune esclave nommée Maria, la copte avec qui il a été surpris au lit par nulle autre que Hafsa. Cette dernière lui a alors fait une scène terrible et a ameuté tout le harem, or, elle était dans son droit, l’incartade de Mahomet avec Maria s’étant déroulée durant la nuit qui lui était réservée. Il faut dire que Hafsa était fort laide, ce qui expliquait mais ne justifiait pas le comportement de son prophète de mari. À la suite de cet incident les femmes de Mahomet se sont entendues pour le priver de sexe tant qu’il ne renoncera pas à ses belles esclaves. Le boycott a tenu malgré ses efforts, ses persuasions et l’intercession de ses nombreux beaux-pères, jusqu’au moment où il s’est décidé à mettre fin à cette révolution de harem en faisant appel à Allah. Ce dernier s’est alors empressé de lui envoyer les versets 1 à 5 de la sourate LXVI où on lit ceci : " Ô Prophète ! Pourquoi tu t’interdis ce que Allah a rendu licite pour toi, lorsque tu recherches la satisfaction des femmes que tu as en ta possession ? Allah t’impose de te libérer de tes serments. Si le Prophète répudie ses femmes, son Seigneur lui donnera en échange des épouses meilleures, soumises, croyantes, pieuses,repentantes, qu’elles aient été déjà mariées ou qu’elles soient vierges." Sur ce, Mahomet se retira avec Maria la copte et délaissa ses épouses durant tout un mois au cours duquel la menace de divorce collectif s’est maintenue, suite à quoi le front uni des épouses s’est effrité. Le portrait ne serait pas complet sans l’histoire de Zeinab, la fille de Jahsh, qui était très belle, elle était l’épouse de Zaid le fils, adoptif de Mahomet. Ce dernier ayant surpris sa belle-fille alors qu’elle était en petite tenue a eu le coup de foudre. Devant tant de beauté, il aurait alors prononcé ces mots : "Doux Seigneur, comme tu tournes le cœur des hommes !" Et le "saint homme" se retira tout confus. Zeinab s’en ouvrit à son mari, celui-ci connaissant trop bien son père adoptif, crut bon de lui proposer de divorcer pour lui permettre d’épouser Zeinab, mais Mahomet avait très peur des ragots et des qu’en dira-t-on. De plus, en épousant sa propre bru, il se trouvait à transgresser un interdit. Fort opportunément, il eut une vision et Allah lui envoya les versets 2 à 37 de la sourate XXXIII où on peut lire ceci : "Allah n’a pas fait que vos enfants adoptifs soient comme vos propres enfants... Lorsque Allah et son prophète ont pris une décision, il ne convient à personne de maintenir son choix sur l’affaire...Allah te la donne (Zeinab) pour femme afin qu’il n’y ait pas de faute à reprocher aux croyants au sujet des épouses de leurs fils adoptifs... L’ordre d’Allah doit être exécuté. Il n’y a pas de faute à reprocher au Prophète au sujet de ce que Allah lui a imposé..." Émergeant de sa transe prophétique Mahomet trouva Aïcha, sa préférée, à côté de lui, et il lui dit : "Qui ira féliciter Zeinab et lui dire qu’Allah me la donne en mariage ?" À quoi Aïcha, qui n’était pas dupe, aurait répliqué : "Ton Allah se montre toujours empressé à exaucer tes vœux amoureux." Le déni n’est pas le moindre problème des musulmans, leur incapacité à user de leur esprit critique les pousse à justifier l’injustifiable. À bien des égards le comportement de Mahomet était très éloigné de celui d’un homme de Dieu, nul mortel ne saurait raisonnablement en tirer fierté. Or, ces exemples démontrent à qui n’a pas de parti-pris jusqu’où il est possible d’utiliser la religion pour manipuler les gens, obtenir des avantages ou régler des problèmes personnels. Sachant à quel point les islamistes tiennent à suivre le "beau modèle", on ne peut qu’être inquiet pour la paix et pour l’avenir. – Point de bascule, le 12 décembre 2007 Mis en ligne sur Sisyphe, le 10 janvier 2008 – Issue du procès 16 juin 2010 : « Crime d’honneur au Canada : le père et le frère d’Aqsa Parvez condamnés à la prison à vie », La Presse Canadienne. |