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jeudi 3 décembre 2015 Appel à communication pour colloque international - L’après-génocide, Trauma, transmission et réinventions
L’après-génocide TRAUMA, TRANSMISSION ET RÉINVENTIONS : la perspective du genre Colloque à Erevan, 21-22-23 mai 2016 organisé par Women in War, Association Loi 1901 en partenariat avec l’Institut d’archéologie et d’ethnographie à Erevan Ce colloque international rassemblera des chercheurs et chercheuses multidisciplinaires qui travaillent sur les conséquences et séquelles des génocides. Nous nous fonderons sur la définition formulée par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies adoptée le 9 décembre 1948. Article II a) Meurtre de membres du groupe ; Allant plus loin que les conférences précédentes sur cette thématique, cet événement se concentre sur les effets et répercussions genrés tant personnels que politiques de tout génocide, pour répertorier ce que partagent les générations qui grandissent à l’ombre de traumas souvent indicibles. Féministes actives, historien-nes, sociologues, anthropologues, psychologues, psychiatres, militant-es de la mémoire, juristes devront confronter leurs expériences et leurs recherches : l’intersection de leurs travaux apportera une dimension unique à ce colloque. Des génocides et des massacres à visée génocidaire formeront le point de départ des réflexions. Nous prendrons en compte des propositions qui recouvrent des aires géographiques et historiques différentes y compris, mais non exclusivement le génocide arménien, la Shoah, le Cambodge, la Bosnie ; le Rwanda, le Liberia, le Darfur, les Hereros en Namibie, les massacres survenus à la suite de la colonisation du continent américain, africain et australien. Les sujet des propositions pourront recouvrir les thèmes suivants, d’autres sont possibles, y compris une analyse genrée des massacres en cours ou récents. Le génocide à l’aune du genre et de la sexualité . Réflexions féministes sur le(s) génocide(s) L’après-génocide . La mémoire traumatique et la résilience dans la reconstruction d’une identité sexuée Secrets de famille . Grandir à l’ombrer d’un génocide : les formes multiples du non-dit Les massacres "oubliés" et négligés, la dimension du genre : les tribus autochtones dans le processus de colonisation d’Amérique du Nord et du Sud, l’État Libre du Congo, l’Australie, l’Inquisition espagnole entre autres. Écriture et reécriture du génocide et transmission les pratiques culturelles à travers des pratiques genrées . Langage, le souvenir des mots, berceuses, comptines Le génocide dans la réflexion politique et juridique . La reconnaissance d’un génocide et le prix politique de l’autocensure et du négationnisme Langues et traduction simultanée : anglais, français, arménien – Envoyer les propositions avant le 30 décembre avec une bio succincte Prière de mettre votre nom dans le ’sujet’ du mail : * Une réponse sera envoyée avant le 1er février 2016. Ce colloque est organisé "Women in War", une association Loi 1901, fondée et dirigée par la sociologue Carol Mann, et destinée à la réflexion sur tous les aspects du genre dans les conflits armés. L’association a été fondée à Paris en 2008, par des universitaires féministes d’horizons différents, unies par leur engagement contre les injustices faites aux femmes dans toute guerre. Deux antennes existent, l’une à Sarajevo (dirigée par Nermina Trbonja), l’autre à Beyrouth (Yeghia Tashjian). Nona Shanazarian est la responsable à Erevan, assistée par Hasmik Grigorian. L’association rassemble et réunit des chercheur-es partout dans le monde qui travaillent sur le genre et les questions de conflits armés tant historiques qu’actuels, à travers des séminaires mensuels en ligne, des projets de publication et des conférences annuelles dans les zones de guerre. De 2014 à 2018, l’association "Women in War" organise chaque année de grandes conférences internationales pour commémorer le rôle joué par les femmes dans la Première Guerre mondiale. Chaque événement se déroule dans un lieu emblématique, en partenariat avec une université locale importante : Sarajevo (avec l’Université de Sarajevo), Beyrouth (avec la LAU) et pour 2016, l’Institut d’archéologie et d’ethnographie d’Erevan. Carol Mann Ph.D Mis en ligne sur Sisyphe, le 4 décembre 2015 Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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