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mercredi 28 janvier 2009 Lettre de Marc Lépine, meurtrier de 14 jeunes femmes à l’École polytechnique de Montréal en 1989
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Près d’un an après le massacre de 14 jeunes femmes* à l’École polytechnique de Montréal, le journal La Presse a publié la lettre qu’avait laissée Marc Lépine, le tueur. Voici cette lettre qui démontre ce que la police et plusieurs journalistes niaient au cours des semaines qui ont suivi ce massacre, à savoir que Marc Lépine en voulait aux féministes pour les acquis des femmes et que son acte était un acte misogyne. Le film de Denis Villeneuve, Polytechnique, dont c’est aujourd’hui la première (1 février 2009), donne lecture de cette lettre.
« Excusez les fautes. J’avais 15 minutes pour l’écrire (Voir aussi annexe) Veillez noter que si je me suicide aujourd’hui 89/12/06 ce n’est pas pour des raisons économiques (car j’ai attendu d’avoir épuisé tout mes moyens financiers refusant même de l’emploi) mais bien pour des raisons politiques. Car j’ai décidé d’envoyer Ad Patres les féministes qui m’ont toujours gaché la vie. Depuis 7 ans que la vie ne m’apporte plus de joie et étant totalement blasé, j’ai décidé de mettre des bâtons dans les roues à ces viragos. J’avais déjà essayés dans ma jeunesse de m’engager dans les Forces comme élève-officier, ce qui m’aurais permit de possiblement pénétrer dans l’arsenal et de procédé Lortie dans une rassia. Ils m’ont refusé because associàl. J’ai donc attendu jusqu’a ce jour pour mettre à exécution mes projets. Entre temps, j’ai continué mes études au grès du vent car elles ne m’ont jamais intéressée sachant mon destin à l’avance. Ce qui ne m’a pas empécher d’avoir de très bonnes notes malgré ma théorie de travaux non remis ainsi que la carence d’étude avant les examens. Même si l’épitète Tireur Fou va m’être attribué dans les médias, je me considère comme un érudit rationnel que seul la venu de la Faucheuse on amméné à posé des gestes extrèmistes. Car pourquoi persévéré à exister si ce n’est que faire plaisir au gouvernement. Etant plûtot passéiste (Exception la science) de nature, les féministes ont toujours eux le dont de me faire rager. Elles veulent conserver les avantages des femmes (ex. assurances moins cher, congé de maternité prolongé précédé d’un retrait préventif, etc.) tout en s’accaparant de ceux des hommes. Ainsi c’est une vérité de la palice que si les Jeux olympiques enlevaient la distinction Homme/Femme, il n’y aurait de Femmes que dans les compétitions gracieuses. Donc les féministes ne se battent pas pour enlever cette barrière. Elles sont tellement opportunistes qu’elles ne négligent pas de profiter des connaissances accumuler par les hommes au cours de l’histoire. Elles essai toutefois de travestir celles-ci toute les fois qu’elles le peuvent. Ainsi l’autre jour j’ai entendu qu’on honoraient les canadiens et canadiennes qui ont combattus au front pendant les guerres mondiales. Comment expliquer cela alors que les femmes n’étaient pas autorisés à aller au front ??? Va-t-on entendre parler des légionnaires et galériennes de César qui naturellement occuperont 50% des effectifs de l’histoire malgré qu’elles n’a jamais exister. Un vrai Casus Belli. Désoler pour cette trop compendieuse lettre. Marc Lépine » Annexe [Suit une liste de 19 noms] Ont toutes Failli disparaitre aujourd’hui. Le manque de temps (car je m’y suis mis trop tard) à permis que ces féministes radicals survives. Sources : La Presse, le 24 novembre 1990 Les victimes du tueur Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edwards, Maud Haviernick, Barbara Klueznik, Maryse Laganière, Maryse Leclerc, Anne-Marie Lemay, Sonya Pelletier, Michèle Richard, Annie Saint-Arneault et Annie Turcotte. Mis en ligne sur Sisyphe, août 2007 |