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lundi 16 mai 2011 Présomption d’innocence de DSK ou déni préventif de culpabilité ?
On parle beaucoup, dans les milieux autorisés français, de la nécessité d’une grande prudence dans cette affaire DSK. On y réclame à grands cris de la retenue et l’on brandit à n’en plus finir le maître-mot de présomption d’innocence. De là à évoquer la possibilité d’une machination, d’un complot, d’un coup monté, il n’y a qu’un pas que certains franchissent sans trop s’embarrasser de scrupules ni de nuances : Et la présomption d’innocence de la victime présumée ? Or, ce faisant, c’est la présomption d’innocence de la victime présumée, cette jeune employée du Sofitel de New-York, qui est sans vergogne remise en cause par inversion des rôles. À quand le bon vieux coup de la femme violée qui l’aurait cherché ? Car enfin, dans tous les cas, nous ne sommes pas là dans le simple registre du vague soupçon ou de la rumeur incontrôlée, mais face à des accusations précises pour des faits précis dans des circonstances précises à des instants précis. – Lire la suite : Le Yéti, – Lire aussi : « Affaire DSK : présomption d’innocence ou victime disqualifiée ? », sur www.slate. – Aussi : "Culpabilisation des victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale". En juillet 2007, Jean Quatremer, correspondant de « Libération » à Bruxelles, est le seul et le premier journaliste à évoquer sur son blog « le seul vrai problème de Strauss-Kahn », son « rapport aux femmes ». Il a répondu à vos questions. Dans Libération, le 16 mai 2011. Mis en ligne sur Sisyphe, le 16 mai 2011 Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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Présomption d’innocence de DSK ou déni préventif de culpabilité ? 18 mai 2011, par alice |
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