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lundi 16 mai 2011 Mots-CLES, bulletin d’information de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle
Cette édition du printemps-été 2011 fait un retour sur le Tribunal populaire sur l’exploitation sexuelle commerciale qui s’est déroulé du 18 au 20 mars 2011. Édito de Diane Matte Pendant que vous hésitez, nous…on meurt !!! C’est en ces termes crus que Cherry Smiley du Aboriginal Women’s Action Network (AWAN) a exhorté le Tribunal populaire sur l’exploitation sexuelle commerciale à trouver l’industrie du sexe coupable de crime contre l’humanité des femmes et a incité les participantes et participants présentEs à agir pour contrer l’exploitation sexuelle commerciale. Nous sommes très fières des résultats du Tribunal. Vous en verrez les raisons dans les prochaines pages (voir le document PDF ci-joint) pour celles qui n’étaient pas là. Le plus encourageant a été de voir le nombre de jeunes femmes intéressées à juger l’industrie du sexe qui sont reparties engagées dans la lutte. Il y a peu de moments au cours des dernières années, comme féministes, où nous avons pu nous rebrancher sur notre vécu et entendre d’autres femmes parler de la violence qu’elles subissent. Le Tribunal populaire sur l’exploitation sexuelle commerciale nous a rappelé qu’il existe une forme de violence envers les femmes de laquelle nous avions collectivement détourné le regard. Le Tribunal a remis au coeur de la lutte contre la violence envers les femmes notre vécu et celui des femmes happées par l’industrie du sexe. L’objectification du corps et de la sexualité des femmes est la raison d’être de l’industrie du sexe. Elle le fait pour faire de l’argent mais encore plus, elle est un outil du patriarcat afin d’entretenir la division entre les femmes ainsi que les rapports de domination entre les femmes et les hommes. Tout cela pour nous maintenir à notre place. Plusieurs questions abordées lors du Tribunal continuent de faire des vagues. Nous utiliserons ce matériel et, surtout l’énergie dégagée par cette action, pour poursuivre notre engagement à faire advenir un monde sans prostitution, un monde d’égalité de fait pour toutes. Le mouvement féministe ne peut plus, avec ce Tribunal, maintenir son silence. La question fondamentale dorénavant n’est pas pourquoi certaines femmes disent être là par choix mais bien pourquoi devrions-nous tolérer que tant d’hommes achètent des actes sexuels. Y répondre c’est ne plus hésiter, c’est rompre le silence. Diane Matte Téléchargez le bulletin Mots-CLES, printemps-été 2011 Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle : http://www.lacles.org> www.lacles.org"target="blank">site. Mis en ligne sur Sisyphe, le 16 mai 2011 Commenter ce texte © Sisyphe 2002-2014 | ||||
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