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samedi 21 juillet 2012 Bilan du gouvernement Charest 2003-2012 - Aberrations, scandales, tromperies et mensonges Fiche 9 - Financement de la caisse électorale du PLQ
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L’auteure a effectué une patiente compilation des "hauts faits" du gouvernement du Parti libéral du Québec depuis 9 ans (2003 à 2012). Ce bilan se retrouve dans plusieurs sites Internet et dans les réseaux sociaux. Pour contribuer à sa diffusion, fortement encouragée par l’auteure, nous présenterons le détail des aberrations, scandales, tromperies et mensonges que l’auteure décrit dans son bilan. À garder en tête lorsque vous entendrez parler du présumé manque d’éthique des candidats et candidates d’autres partis politiques. 9 - Financement de la caisse électorale du Parti libéral du Québec Le PLQ a confirmé que ses vingt-six ministres DOIVENT amasser 100 000 $ par an. On peut donc parler de 2,6 millions $. La famille Desmarais (1, 2, 71) : La riche Famille Desmarais, qui dispose de la 7e fortune en importance au Canada, a contribué pour environ 165 000$ au Parti libéral du Québec, depuis 2000. Selon le relevé constaté auprès du Directeur général des élections du Québec, tous les membres de la famille, du patriache aux petits-enfants, ont fait des contributions personnelles aux libéraux. La plupart ont donné le maximum autorisé, soit 3000$. Par exemple, le petit-fils de l’ex-premier ministre libéral du Canada, Jean Chrétien, Maximilien Desmarais, a donné 9000$ aux libéraux du Québec depuis 3 ans. Les Desmarais n’ont donné d’argent à aucun autre parti politique provincial. Vérifications faites, presque tous les membres des conseils d’administration de Power Corporation, le conglomérat que dirigent les Desmarais, ont remis des dons personnels. La somme atteint près de 120 000$. En additionnant les deux montants, ce sont 285 000$ qui ont été donnés au Parti libéral du Québec par la famille Desmarais et les membres du conseil de Power Corporation. Louis-Georges Boudreault : Lors d’une activité partisane, M. Charest avait remis personnellement à Louis-Georges Boudreault, lequel a été arrêté par l’UPAC, le prix du « militant exemplaire ». Le même Boudreault s’est vu remettre par le Directeur général du Québec, en décembre 2011, deux constats d’infractions pour financement illégal. En 10 ans, M. Boudreault a versé 5385 $ au PLQ. Normand Trudel : Arrêté lui aussi, le président d’Écolosol, Normand Trudel, proche de Tony Accurso (67, 68), avait organisé une soirée-bénéfice au profit du PLQ en 2004. Jean Charest avait fait une apparition à cette soirée dont le ticket d’entrée coutait 1000 $. Au total, 107 500 $ avaient été recueillis. Quant au maire de Mascouche, Richard Marcotte, visé par un mandat d’arrestation, il a été candidat libéral en 2003. Gaétan Paradis : L’entrepreneur Gaëtan Paradis, un organisateur libéral qui, de surcroît, a tenu chez lui une soirée privée de financement à laquelle participait Jean Charest, a lui aussi été arrêté par l’UPAC. Gaétan Paradis, âgé de 65 ans, a été accusé de deux chefs de collusion, soit d’avoir fait des offres ou des soumissions qui sont le fruit d’un accord ou d’un arrangement, « sans que cet accord ou cet arrangement ait été porté à la connaissance de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le maire de Saint-Jean-sur-Richelieu, Gilles Dolbec, qui avait été candidat libéral défait en 1998, s’est également rendu à cette soirée de financement. Le maire Dolbec déclarait que l’événement avait permis de sensibiliser M. Charest à certaines priorités régionales, dont le parachèvement de l’autoroute 35. Martial Filion : L’UPAC a arrêté Martial Fillion, qui dirigeait la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM). M. Fillion a travaillé aux côtés de Robert Bourassa et a dirigé le cabinet du ministre Claude Ryan lorsque ce dernier était aux Affaires municipales et à la Sécurité publique. Par la suite, M. Fillion a rejoint son ami Gérald Tremblay afin de l’aider à se hisser dans le fauteuil du maire de Montréal. M. Fillion a participé à la rédaction du premier programme politique du parti d’Union Montréal (à l’époque, l’Union des citoyens et des citoyennes de l’île de Montréal). France Michaud : La vice-présidente de la firme de génie-conseil Roche qui aurait participé à un système de corruption pour l’octroi de contrats à la Ville de Boisbriand. Mme Michaud a versé près de 12 000 $ au PLQ entre 1998 et 2009. Lino Zambito et Paolo Catagna : Lino Zambito et son père, Giuseppe, de la compagnie Infrabec, ont contribué, avec leurs conjointes, à la caisse libérale pour quelque 43 000 $ depuis la fin des années 1990. Les convictions libérales sont également présentes chez Paolo Catania, dont la firme Catania est visée dans le scandale Contrecoeur. L’ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal et bras droit du maire Gérald Tremblay, Frank Zampino, a été arrêté ce matin et accusé de fraude, complot et d’abus de confiance. Il aurait été la « tête dirigeante » d’un stratagème afin de favoriser le promoteur immobilier Catania. Il est à noter que les contributeurs à la caisse du PLQ sont deux fois plus généreux lorsque les libéraux sont au pouvoir. Une situation unique, puisque les dons versés au Parti québécois ne varient presque pas lorsqu’il passe de l’opposition au gouvernement. À titre d’exemple, 30 cadres et ingénieurs du Groupe Roche (70), une firme spécialisée en ingénierie-construction, ont versé 227 025$ à la caisse du Parti libéral du Québec entre 2000 et 2009. Dans les mêmes dates, le Groupe Roche a versé moins de 45 000$ au Parti québécois. Sources de l’auteure : – Publié entre autres dans http://liberaux.net/. Diffusion encouragée par l’auteure.
<--- Voir dans la colonne de gauche les autres fiches publiées sur Sisyphe Mis en ligne sur Sisyphe, le 8 juillet 2012 |