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lundi 10 mars 2014 Carnets de campagne Fatima ou Gaétan ?
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Ce site n’est lié à aucun parti politique et les personnes qui s’y expriment le font en leur propre nom.
J’ai très hâte de voir si les électrices et les électeurs de La Pinière choisiront une femme de conviction ou Gaétan Barrette. La ténacité ou la virevolte. L’affirmation ou l’opportunisme. L’analyse ou l’opportunisme. Le service aux citoyen.n.e.s ou l’opportunisme. La fidélité ou l’opportunisme. L’affranchie ou le converti. La battante ou l’argent. Les opinions fondées ou la ligne de parti. Je n’adhère pas à toutes les propositions de Fatima Houda-Pepin, mais je sais reconnaître une femme qui affronte un bulldozer (sans aucun jeu de mots, comme se le permettent certain.e.s tablant sur l’apparence des candidat.e.s) comme le Parti Libéral. Ils ne sont pas légion ceux qui ont osé s’attaquer à la ligne de parti du Parti libéral. Surtout du Parti libéral ! La porte n’est jamais loin pour ces transfuges. Voilà une des raisons pour lesquelles Fatima Houda-Pepin a toute mon admiration. Et si j’étais une électrice de La Pinière, je n’hésiterais pas à voter pour elle. On a préféré dénoncer son supposé mauvais caractère plutôt que de souligner son apport à un débat de société jugé fondamental par les Québécoises et les Québécois. Expulsée par la porte arrière, elle revient, magnanime, par la porte d’en avant ! Pendant que les magnats libéraux nagent à reculons dans des eaux troubles et brouillent la mare, Fatima Houda-Pepin table sur son apport dans sa circonscription et sur les appuis qu’elle a récoltés parmi toute la population québécoise. Pendant que les Libéraux repiquent leurs épouvantails en loques, sèment même des propos haineux, des candidat.e.s comme Fatima, comme on l’appelle amicalement, décide de miser sur la reconnaissance des gens pour s’imposer. J’espère que ses électrices et ses électeurs sauront reconnaître ses mérites. Il y a longtemps que la vigilance de Mme Houda-Pepin fait son œuvre, bien avant la tentative de fondamentalistes musulmans d’imposer la charia au Canada en 2004. Cette tentative d’imposer des normes sociales contraires à nos idéaux démocratiques était une stratégie parmi d’autres. La boîte à surprises est monstrueuse comme cette malheureuse pétition du Collectif québécois contre l’islamophobie (CQCI) dans laquelle on demande à Pauline Marois de rejeter la candidature de Djemila Benhabib ! (1). Le CQCI, dont Adil Charkaoui, une de ses têtes dirigeantes, dénonce les « prises de positions hostiles au voile, au Coran et aux institutions communautaires islamiques » de Mme Benhabib. « Cette militante anti-islam a clairement affiché son manque de respect pour la liberté de conscience et de religion », affirme le collectif. Après la poursuite d’une école musulmane envers Mme Benhabib pour propos diffamatoires et anti-coraniques, cela nous donne une idée du bâillon que des intégristes veulent imposer. Djemila Benhabib dérange ! Elle aussi ! J’ai grandi dans une envolée de liberté tous azimuts. En tant que femme radieusement entraînée dans une révolution sans précédent, mon corps tout entier respire et vit cette liberté à laquelle elle m’a habituée. Je me sens déjà étouffer à observer les vents contraires, dogmatiques, accablants qui halètent. Et dépitée de constater que des partis politiques portent ces vents délétères. 1. Le collectif québécois contre l’islamophobie (CQCI), PÉTITION DU CQCI CONTRE LA CANDIDATURE DE BENHABIB, 6 mars 2014 NOTA BENE - Si vous voulez participer à ces carnets de campagne, envoyez un court texte d’opinion en fichier Word (450 min. à 700 mots max.) à Sisyphe. On peut commenter au sujet de tous les partis, favorablement ou non. Des faits, des opinions, mais pas d’attaques personnelles (ex. l’apparence, la vie privée des personnes). |