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mercredi 11 mars 2009 53e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies
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En direct de New York Dimanche, 1er mars 2009 - Jour 0 En vue de se préparer à intervenir efficacement, des représentantes d’organisations syndicales appartenant à trois grandes organisations internationales, soit la Confédération Syndicale Internationale (CIS), l’Internationale de l’Éducation (IE) et l’Internationale des Services Publics (ISP), dont la FIQ fait partie, se sont réunies dimanche après-midi. Des délégations provenant de 40 syndicats, dont des femmes de Côte d’Ivoire, des Caraïbes, des Indes, d’Italie, du Brésil, ainsi que du Canada et du Québec, se sont réunies pour se concerter afin d’influencer les résultats des délibérations de la CCF de l’ONU. La FIQ, par le biais de trois participantes, soit Michèle Boisclair, 1re vice-présidente, Michèle Poirier et Martine Eloy, conseillères à la condition féminine, suivront les travaux de la Commission. Lundi, 2 mars 2009 - Jour 1 Toutefois, comme nous pouvions nous y attendre, la question de la crise économique s’est imposée en filigrane. En effet, la crise économique mondiale risque d’avoir un impact majeure pour les femmes. Compte tenu des inégalités structurelles du marché du travail, les femmes subissent plus que leur part des effets de cette crise. Au cours des jours à venir, la délégation syndicale devra élaborer des revendications qui assurent que les réponses à la crise ne se feront pas sur le dos des femmes et n’entraîneront pas la perte des gains obtenus depuis deux décennies. Mardi, 3 mars et mercredi 4 mars 2009 - Jours 2 et 3 Les principales préoccupations soulevées par le caucus syndical sont les suivantes : Une fois ces questions soulevées et débattues, des personnes s’attèlent à la tâche, souvent jusqu’aux petites heures du matin, pour rédiger des propositions, évaluant la portée juridique de chaque mot… Le lendemain, les conclusions amendées seront distribuées au caucus qui mettra tout en œuvre pour gagner l’appui d’une majorité des délégué-e-s officiel-le-s. Jeudi, 5 mars 2009 - Jour 4 – Lire le communiqué de presse du SISP
Un peu plus tôt dans la journée, la ministre à la Condition féminine, Helena Guergis, avait présenté la déclaration du Canada devant la Commission de la condition féminine de l’ONU. Ce discours n’a pas rassuré les militantes du caucus syndical sur les intentions du gouvernement. Il y avait évidemment des déclarations d’intention louables, telles que « notre engagement à promouvoir les droits des femmes, l’égalité entre les sexes ainsi qu’une réduction durable de la pauvreté », mais aucun engagement concret. Sur la question de la crise économique, la ministre reconnaît que « les crises financières et économiques peuvent être particulièrement éprouvantes pour les femmes » et affirme que le Canada continuera « à encourager les femmes à participer au marché du travail et à faire carrière dans des secteurs non-traditionnels », mais ne dit pas un mot sur comment faire ceci lorsque les entreprises ferment (!). Pas un mot non plus sur le fait que la majorité des sans-emploi qui n’ont pas accès à l’assurance emploi sont des femmes, et que le gouvernement Harper refuse d’assouplir les critères d’éligibilité tel que le demandent les groupes de femmes. De plus, la ministre a eu le front d’affirmer que le Canada a un plan universel pour la garde des enfants, alors qu’à l’extérieur du Québec, il s’agit seulement d’une prestation aux parents qui couvre à peine les frais d’une ou deux journées de garderie par mois après les déductions fiscales. Une anecdote en terminant. Nous avons appris qu’en Colombie-britannique, un enfant peut travailler à partir de l’age de 12 ans avec l’accord d’un de ses deux parents. Questionnée sur ce point par une militante syndical, la représentante de la mission canadienne à l’ONU a répondu qu’elle n’y voyait pas de problème si le parent était d’accord ! Saviez-vous que le Canada n’était pas contre le travail des enfants ? Vendredi, 6 mars 2009 et dernière journée pour nous de la délégation FIQ. Source : FIQ Santé. Mis en ligne sur Sisyphe, le 5 mars 2009 |