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mardi 1er décembre 2009 Vingt ans après la tuerie de la Polytechnique, le registre des armes à feu est toujours nécessaire - Écrivez à votre député-e Fédération de ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec
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À la veille de la commémoration du 20e triste anniversaire de la tuerie de Vous pouvez faire quelque chose en participant à cette campagne et en En ce 20e anniversaire de la tuerie de Polytechnique, posez un geste à la Fédération de ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec, site web.
VILLE, le 4 décembre 2009 NOM DU DÉPUTÉ Vingt ans après la tuerie de la Polytechnique, le registre des armes à feu est toujours nécessaire Monsieur, Madame NOM DU DÉPUTÉ Le 6 décembre 1989, en 22 minutes seulement, un homme qui en voulait aux femmes et aux féministes a tué, avec une arme semi-automatique acquise légalement, 14 jeunes femmes et en a blessé 27 autres à l’École Polytechnique de Montréal. C’est à la suite de cette tragédie et grâce à la ténacité des familles et alliés des victimes que La Loi sur les armes à feu fut adoptée en 1995 par le Parlement canadien. Or le 4 novembre 2009, la Chambre des communes a adopté en deuxième lecture le projet de loi C-391, un projet d’initiative privé qui propose d’abroger l’enregistrement des armes sans restriction qui sont les armes à feu le plus souvent utilisées au Canada pour tuer les femmes et les enfants. Le projet de loi C-391 vise à démanteler le contrôle des armes à feu au Canada en dépit du fait que la Loi a fait ses preuves et soit considérée comme un outil essentiel au travail des policiers. Le contrôle des armes à feu sauvent des vies : quelques faits Remplir un formulaire, est-ce la fin du monde ? Quel est ce fardeau si grave que pose l’enregistrement des armes à feu et qui sert de leitmotiv à la tentative d’abrogation du registre ? Leurs propriétaires doivent remplir un formulaire en indiquant quelles armes à feu ils possèdent. Sans cette information, il n’y a aucun moyen pour les policiers de garder les armes hors de portée de personnes dangereuses, d’associer les armes à feu à leurs propriétaires ou de les tenir responsables. Or les policiers au Canada se servent du registre 10 000 fois par jour et les renseignements que cet outil comprend servent à prévenir le crime et contribuent à faire avancer les enquêtes criminelles. Le lobby canadien des armes à feu vaut-il plus aux yeux de nos députés que la sécurité des femmes, des enfants et des policiers ? Voter pour le maintien du registre des armes à feu Le 22 avril 2009, les partis de l’opposition à la Chambre des communes se sont unis pour voter en faveur de la résolution du Bloc Québécois appuyant le maintien du registre des armes à feu. Aujourd’hui, il semble que les dirigeants du Parti libéral et du NPD ne sont pas prêts à arrêter ce projet de loi du Parti Conservateur. Pourtant, au Québec, les députés de l’Assemblée nationale ont voté unanimement pour le maintien du registre des armes à feu en s’appuyant sur un sondage révélant que la grande majorité de la population québécoise est en faveur du maintien du registre. À titre de député fédéral du Québec, nous vous demandons de respecter le choix de la population québécoise quant au maintien du registre des armes à feu et de voter contre le projet de loi C-391. Mettre fin à la violence faites aux femmes et prévenir les tragédies requiert plus que le port d’un ruban blanc le 6 décembre de chaque année. Cela exige des gestes concrets. Voter contre le projet de loi C-391, c’est contribuer à la sécurité des femmes et des enfants et œuvrer à ce que des tueries comme celle de la Polytechnique ne se reproduisent plus jamais. Veuillez agréer l’expression de nos meilleurs sentiments. NOM Mis en ligne sur Sisyphe, le 1 décembre 2009 Trouvez l’adresse de votre député-e. |