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mardi 8 mai 2007 Le coeur au centre
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Je t’écris de la main droite Je t’écris de la main droite celle imprégnée des sculptures des amoures Je t’écris de la main droite Je t’écris de la main droite Je t’écoute de la main gauche (2006) *** Où êtes-vous mon âme ? Où êtes-vous mon âme La fissure s’insinue au milieu d’un bonheur Si longue fut la route entre l’esquisse et le geste le temps s’infiltre (2006) *** Âne, mon frère âne
je le prends par le cou je le regarde décapiter les têtes d’avoine étranglées dans les glaces j’amarre mon attention dans la caverne de ses oreilles (1990) *** J’ai commencé à mourir sur la branche d’un pommier surplombant sa huppe quelques brindilles de pailles cernées par des pistes
les labours arrondissent leur dos J’ai commencé à mourir le 7 mai 1937 (1990) *** En ce temps-là Vous étiez d’un amour en retard Vous parliez de rupture à tout jamais Vous portiez verbe haut Vous étiez au centre de nous deux Vous marchiez à contre cœur *** Ma tendresse
Ma tendresse ma tendresse ma tendresse ma tendresse ma tendresse *** Vous m’êtes donnée toute femme Vous m’êtes donnée toute femme vous m’êtes donnée toute femme vous m’êtes donnée toute douce dites-moi ce qui était vous vous m’êtes donnée toute je ne sais rien de vous je ne sais rien de vous vous m’êtes donnée toute femme *** Vous ai-je raconté Vous ai-je raconté Vous ai-je raconté Vous ai-je raconté *** Ma douce, ma douce ma douce, ma douce ma douce ma douce ma douce, ma douce *** Sur ma tombe Il va pleuvoir, c’est tout noir, tout sombre. Les sanglots du ciel Mais mon tombeau est fermé aux sanglots des destinées. Laissez vivre en paix mon corps mort, laissez-le tel qu’il est. Ma vie n’a été qu’une révolution mêlée de prières... Il va pleuvoir c’est tout noir. (Sanglots de rue, les éditions Nocturne, 1956) Mis en ligne sur Sisyphe, le 1er mai 2007. |