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vendredi 1er décembre 2017 L’art obscur du désir
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Il y a de ces feux qui nous habitent La beauté n’est pas de tout repos Nos mots pierres étoiles soleils ou galaxies Ainsi jusqu’à ce jour je n’ai vu dans tes yeux Quand tes mots m’effleurent feu paume et pulpe Tu es la lumière crue qui me transperce Je connais un pays si inaccessible Ton visage passe penche trop près du cœur Parfois tout m’échappe le ciel et l’ombre Je ne me rappelle plus quand j’ai fondu ma vie Puis le jour se lève avec sa peau de nuit Une nouvelle année pareille à un livre Mis en ligne sur Sisyphe, le 8 janvier 2018 |
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