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mercredi 13 avril 2011

Bertrand Cantat au TNM : mépris et manque de jugement

par Élaine Audet






Écrits d'Élaine Audet



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Il y a une différence entre la réhabilitation de Cantat et le fait de reprendre là où il en était comme si rien ne s’était passé. Personne, je crois, ne remet en question son droit d’exercer librement son art, mais il en est autrement quand il considère naturel de s’exhiber en public avec un manque total de compassion envers toutes les personnes que ce meurtre d’une rare violence (20 fractures dans le visage) a affectées profondément.

Il me semble qu’il devrait s’estimer à jamais reconnaissant d’être vivant. Il n’a purgé que la moitié de sa peine, quatre ans de prison pour avoir pris la vie d’une femme, alors qu’au Canada, on est condamné à perpétuité pour homicide involontaire. Quatre ans, est-ce là une peine suffisante pour un crime aussi brutal et irréversible ? Si la justice franco-lithuanienne a considéré que la dette de Cantat envers la société était payée, ne devrait-il pas, lui, reconnaître que ce qu’il a fait est absolument irréparable et qu’il doit assumer les conséquences de ses actes en se faisant discret et en tentant d’extirper les racines de la violence qu’il porte en lui. Il y a d’autres avenues dans son métier que la scène, il pourrait faire comme le pianiste Glenn Gould qui a choisi le travail en studio et l’écriture plutôt que le concert. La réhabilitation d’un meurtrier ne peut se faire, me semble-t-il, que par un profond cheminement intime et non servir de tremplin pour récupérer au plus vite son statut public de vedette, banalisant ainsi la gravité du crime qu’il a commis.

Des ex-compagnes de Cantat dont la mère de ses enfants, Kristina Rady, ont déjà confié à des proches que le chanteur de Noir Désir les avaient battues (1). Qui prouve qu’il ne récidivera pas, comme notre Jean-Guy Tremblay et la plupart des batteurs de femmes ? Certains hommes sont incapables de vivre s’ils n’exercent pas un contrôle absolu sur leur compagne, que l’on appelle cela jalousie ou passion. Personne ne veut empêcher Bertrand Cantat de vivre, mais de là à lui proposer un rôle de conclusion dans des pièces sur la violence envers les femmes, il y a un abîme que Lorraine Pintal a franchi allègrement, au nom de son admiration aveugle pour le génie de Mouawad.

Qui aura le dernier mot sur scène, les femmes révoltées de Sophocle ou la musique tonitruante de celui qui a montré qu’il sait faire taire à jamais toute réplique ? Un tel manque de jugement de la part de la direction du Théâtre du Nouveau-Monde est consternant et insultant pour toutes celles et ceux qui réprouvent la violence sexiste et tentent d’y mettre fin. Pendant ce temps, "le génie" Wajdi, responsable de cette décision, se tait et laisse Lorraine Pintal encaisser les coups. À nous de signifier ce que nous en pensons.

Notes
1. L’affaire Cantat-Trintignant : profil des protagonistes, lesfaitsdivers.com, le 14.08.09
et Lio, amie de Marie Trintignant, wat.tv, 2008.

À titre d’information

Au moment où le Théâtre du Nouveau Monde (Montréal) annonce la participation de Bertrand Cantat à titre de musicien dans des pièces de Sophocle - oui, de Sophocle - qu’adaptera Wadji Mouawad, peut-être est-il utile de rappeler les faits (voir cet article publié à la mort de Marie Trintignant, en août 2003, et les liens en référence à la fin).
 Micheline Carrier, "Marie Trintignant a été tuée par un homme violent : Bertrand Cantat (reprise)", Sisyphe, 5 avril 2011.

 Sophie Durocher, L’indésirable, Canoë, 9 mai 2011
 AFP, "Cantat n’est pas le bienvenu à Barcelone dans la pièce ’Des femmes’"Sisyphe, 6 mai, 2011.

 Point de presse, "Montréal et Ottawa verront le cycle Des femmes, sans Cantat", Radio-Canada, 18 avril 2011.

C’est toi, mon irremplaçable soeur, qui dois nous dire, s’il est juste de séparer morale et justice, en faisant prévaloir cette dernière. Ne penserais-tu pas plutôt que justice et morale sont indissociables ?
 Élaine Audet, "Réponse à Wajdi Mouawad : Lettre à Marie Trintignant", Sisyphe, 16 avril 2011.

Ton père s’est tu ; non pas parce qu’il n’avait rien à dire, mais parce que dans cet espace en équilibre entre justice et morale, où il n’y avait pas de réponse mais des choix, rien ne pouvait être plus audible sinon le silence qui garde et sauvegarde les vérités et évite de rajouter la violence à la violence que ton père engendra lui-même sans le vouloir.
 Wajdi Mouawad, "Aimée, ma petite chérie", Le Devoir, 16 avril 2011

 Réaction de Manon Monastesse, directrice provinciale de la Fédération des ressources d’hébergement pour les femmes violentées et en difficulté, RDI, 15 avril 2011.

Selon Wajdi Mouawad, ceux qui décident que le symbole est plus important que la justice et qui font en sorte que Bertrand Cantat ne monte pas sur scène sacrifient un peu l’idée de la justice.
 Entrevue d’Anne-Marie Dusseault avec Wajdi Mouawad, RDI, 15 avril 2011.

"Le chemin que j’ai fait moi-même, je pensais que tout le monde allait le faire."
 Marie-Claude Lortie, "Mouawad explique ce qui s’est passé dans sa tête", La Presse, 15 avril 2011. Lire les nombreux commentaires.

Avec les radios poubelles de droite, Tout le monde en parle a repris le beau sujet de discussion (Cantat, le tueur de femmes, sur une scène montréalaise chantant et se faisant applaudir dans le Cycle des femmes de Sophocle) sans le principal intéressé, soit Mouawad.
 Pierre Demers, "Le noir désir de mêler les cartes", L’aut’Journal, 12 avril 2011.

« Je pense qu’on est très pressé dans la vie et il faut comprendre que peut-être que cet homme-là [W. Mouawad] est très, très, très blessé présentement », a-t-elle expliqué, ajoutant lui avoir parlé la semaine dernière.
 La Presse Canadienne, "Bertrand Cantat au TNM - Christine St-Pierre se porte à la défense de Wajdi Mouawad", Le Devoir, 12 avril 2011.

Marie-Thérèse Fortin croit en la « sincérité » de Wajdi Mouawad, mais affirme également avoir hâte d’entendre le metteur en scène expliquer sa démarche. Elle affirme pencher plus pour le camp du « oui », lorsqu’il est question de la présence de Bertrand Cantat sur une scène.
 Alexandre Vigneault, "Marie-Thérèse Fortin veut entendre Wajdi Mouawad", La Presse, 12 avril 2011.

Un débat qui aura mis en lumière un véritable schisme entre journalistes « officiels » et observateurs-citoyens. Chez les « officiels », en effet, on regardait parfois l’affaire de haut. On a même perçu un certain mépris de la part de quelques chroniqueurs qui parlaient de « madamisation des débats »... Parmi eux, des gens qui se désolent souvent haut et fort qu’il n’y ait pas de débat, justement, au Québec.
 Nathalie Collard, "Affaire Bertrand Cantat : anatomie d’un débat hypermédiatisé", La Presse, 11 avril 2011.

Malheureusement, depuis que sa bombe a éclaté, Wajdi se tait, se terre et se cache. Confortablement planqué dans son silence, à l’abri du carnage qu’il a provoqué, il a regardé ses amis du TNM s’enfoncer toute la semaine dans la vase de la controverse sans leur prêter assistance. Il nous a vus, nous, ses éternels spectateurs, nous entre-déchirer sur la place publique et nous diviser en factions ennemies et hystériques au milieu du noir délire qu’il a créé. Il n’a rien fait.
 Nathalie Petrowski, "Noir délire", La Presse, 11 avril 2011.

 Serge
Denoncourt
, entrevue du metteur-en-scène à l’Émission <a
href="http://www.radio-canada.ca/emissions/tout_le_monde_en_parle/saison7/document.asp?idDoc=146515"target="blank">"Tout
le monde en parle", le 10 avril 2011. Il se
prononce sur l’affaire Cantat-TNM à la fin de
l’entrevue enregistrée. NDLR : Il se peut que
l’entrevue ne soit disponible en ligne que pour
un temps limité.

 Conférence de presse de Lorraine Pintal annonçant que Bertrand Cantat ne viendra ni à Montréal ni à Ottawa, RDI, 8 avril 2011..

Wajdi Mouawad traverse donc le miroir et cette transgression le dépossède de son élan créateur. Si l’écriture est pour lui une catharsis, il ne peut pas se transformer dans sa création en travailleur social ou thérapeute de ses amis. Le théâtre n’est pas un centre de réinsertion sociale pour les criminels, sauf en tant que spectateurs.
 Denise Bombardier, "Au nom de l’Art", Le Devoir, 9 avril 2011.

Le thème du spectacle, en regroupant Les Trachiniennes, Antigone et Électre, paroles de femmes enflammées, rendait votre présence insolente et fut perçu comme un affront. Qui aurait été voir ce Cycle, amis ou ennemis, autrement que pour lorgner votre tronche dans le choeur, faisant oublier Sophocle à tous ?
 Odile Tremblay, "Lettre à Bertrand Cantat... et aux Érinyes", Le Devoir, le 9 avril 2011.

Les mêmes qui reprennent le discours judéo-chrétien du pardon et de la compassion, qu’ils accommodent à toutes les circonstances, accusent les autres de moralisme.[,,,] Cantat surgirait au milieu de ces tragédies pour accompagner les chœurs de femmes avec sa musique… Peut-on mieux banaliser la violence faite aux femmes ?
 Micheline Carrier, "Bertrand Cantat et le TNM – La cérémonie du pardon", Sisyphe, 8 avril 2011.

 Dutrizac, Nadine Trintignant, mère de Marie : Elle se prononce sur l’affaire Cantat", 98,5, 8 avril 2011

Cette façon de réagir nous rapproche des mouvements rigoristes que l’on trouve dans une certaine droite religieuse américaine. Il participe de cette opinion de plus en plus répandue selon laquelle la justice des juges ne suffit plus. Il faudrait y ajouter la double peine, celle de la vindicte populaire. Bref, le goudron et les plumes.
 Christian Rioux, "Le goudron et les plusmes", Le Devoir, 8 avril 2011. Article accessible aux abonnés du Devoir. Lire les commentaires.

Mais ce qui me gêne, c’est qu’on me demande, moi, membre du public, de leur pardonner leurs fautes parce que ce sont de grands artistes. Désolée : la force de leur œuvre, aussi grandiose soit-elle, n’excusera JAMAIS la bassesse de leurs actions.
 Sophie Durocher, "Réhabilitation", 24h Montréal, 8 avril 2011.

L’acteur Jean-Louis Trintignant a décidé d’annuler sa participation au prochain Festival d’Avignon en raison de la programmation d’un spectacle avec Bertrand Cantat, condamné pour avoir porté des coups mortels à sa fille Marie, a-t-on appris auprès de son agent.
 AFP, "Cantat à Avignon : Trintignant annule", Le Figaro, 7 avril 2011.

Mais ce qui est demandé au public, et imposé aux abonnés du TNM, c’est d’applaudir le Cantat qui sera sur scène, de surcroît dans un spectacle qui met en scène la force destructrice des hommes. C’est à juste titre source de malaise collectif. Car le sentiment au Québec, c’est de condamner avec force la violence faite aux femmes. Cela nous distingue, et il faut s’en féliciter, de bien d’autres sociétés.
 Josée Boileau, "Affaire Cantat – un choix tragique", Le Devoir, 7 avril 2011. Article accessible aux abonnés du Devoir.

De tous les crimes que puisse commettre un homme, aucun n’est plus réprouvé que le meurtre d’une conjointe - sur un pied d’égalité, peut-être, avec l’agression de mineurs. Pour stigmatiser ces hommes violents ou violeurs et protéger les victimes, l’État dépense chaque année des dizaines de millions de dollars. La marque est donc profonde. Comptable ou plombier, le coupable sera en général exclu à vie du cercle des humains.
Par contre, s’il est artiste...
 Mario Roy, "Le statut de l’artiste", La Presse, 7 avril 2011.

Bertrand Cantat ne pourra pas entrer au Canada si les conservateurs sont réélus, une prise de position qui est appuyée par le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe et Denis Coderre du Parti libéral du Canada . C’est aussi la position de Gérard Deltell de l’Action démocratique du Québec. Au Parti québécois, on adopte un point de vue différent. « M. Cantat a subi un procès, il a purgé une sentence dans un État de droit. On ne lui refera pas un procès ici ». Même position d’Amir Khadir de Québec Solidaire qui estime que c’est du « lynchage ». Quant à Jean-Marc Fournier du Parti libéral du Québec il a renvoyé l’affaire aux « autorités compétentes », c’est-à-dire le gouvernement fédéral.
 Robert Dutrisac, "Pas d’exception pour Bertrand Cantat", Le Devoir, 7 avril 2011.

La violence faite aux femmes a longtemps été mise de côté dans notre système judiciaire. Ce n’est que depuis les années 1980 qu’un mari peut se retrouver devant la justice pour le viol de son épouse. Pour elle on ne peut parler de réhabilitation, « on ne peut ramener un gars comme ça (sur scène). De l’engager c’est pas une bonne idée, c’est dérangeant... À moins qu’il fasse un spectacle pour justement sensibiliser les gens au problème de la violence », observe Mme Pelchat, présidente du Conseil du statut de la femme du Québec.
 Denis Lessard et Tommy Chouinard, "Bertrand Cantat au TNM : des vagues jusqu’à Québec", La Presse, 7 avril 2011.

Antigone : « Si je dois célébrer quelqu’un, ce sera bien ma soeur morte, et non son assassin. Cette Cité est maudite si personne ne célèbre la mémoire des femmes tuées par des hommes. Or, qui porte leur deuil, qui ressent dans son corps la douleur des blessures dont elles sont mortes ? »
 Francis Dupuis-Déri avec la collaboration de Mélissa Blais, "Le retour de Bertrand et d’Antigone", Le Devoir, 6 avril 2011.

Et quand on est un personnage public, nos faits et gestes sont scrutés à la loupe, servent d’exemple et notre responsabilité sociale en est d’autant plus grande. Mais il y a un ravin entre boire de l’absinthe pour écrire des poèmes et boire de la vodka pour battre sa femme à mort.
 Josée Blanchette, "Cantate pour Cantat", Châtelaine, 5 avril 2011.

D’ailleurs, si on se fie strictement aux informations affichées sur le site Web de Citoyenneté et Immigration Canada, il semble peu probable qu’une recommandation positive soit acheminée au ministre ; en effet, on indique qu’un délai de cinq à dix ans depuis la fin de la peine doit s’être écoulé pour qu’un condamné soit admissible à une « réadaptation présumée » et qu’autrement, un permis de séjour ne peut être délivré que pour « des raisons d’intérêt national ou de solides motifs humanitaires ».
 Anne Michaud, "Bertrand Cantat pourra-t-il être admis au Canada ?", Le Devoir, 6 avril 2011.

 Anne-Marie Dussault, Entrevues avec Christiane Pelchat, Mélissa Blais et Michel Dunn, 24 heures en 60 minutes, RDI, 6 avril 2011.
 Dutrizac, Entrevue avec Lorraine Pintal, 98,5 FM, 5 avril 2011.
 Claudia Larochelle, "L’ex-Noir Désir Bertrand Cantat au TNM en 2012", Rue Frontenac, 4 avril 2011.
 Christiane Charette, Entrevue avec Lorraine Pintal, Jocelyne Robert et Marc Cassivi, Christiane Charrette, 5 avril 2011. Lire les commentaires.
 Marie-Claude Lortie, "Wajdi, l’art et la haine", La Presse, 6 avril 2011.

 Maisonneuve en direct, Entrevue avec Lorraine Pintal, Alène Gaudreault, Manon Monastesse, Radio-Canada première chaîne, 5 avril 2011.

Mis en ligne sur Sisyphe, 6 avril 2011



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Élaine Audet

Élaine Audet a publié, au Québec et en Europe, des recueils de poésie et des essais, et elle a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs. Depuis 2002, elle est l’une des deux éditrices de Sisyphe.
Ses plus récentes publications sont :
 Prostitution - perspectives féministes, (éditions Sisyphe, 2005).
 La plénitude et la limite, poésie, (éditions Sisyphe, 2006).
 Prostitution, Feminist Perspectives, (éditions Sisyphe, 2009).
 Sel et sang de la mémoire, Polytechnique, 6 décembre 1989, poésie, (éditions Sisyphe, 2009).
 L’épreuve du coeur, poésie, (papier & pdf num., éditions Sisyphe, 2014).
 Au fil de l’impossible, poésie, pdf num., (éditions Sisyphe, 2015).
 Tutoyer l’infini, poésie,pdf num., 2017.
 Le temps suspendu, pdf num., 2019.

On peut lire ce qu’en pensent
les critiques et se procurer les livres d’Élaine Audet
ICI.



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    26 mai 2011 , par   [retour au début des forums]
    http://poesie-sabine-aussenac.com

    p ://www.lepoint.fr/culture/bertrand-cantat-sur-scene-en-gironde-dans-le-spectacle-de-wadji-mouawad-25-05-2011-1335021_3.php

    La rédemption médiatique existe-t-elle ?

    Cela fait-il vraiement sens que Bertrand Cantat continue à participer à un spectacle qu’on lui a refusé même en Avignon ?

    Je vous aimais, Monsieur. Votre voix tendre à la tessiture océane, et puis ce visage qui me rappelait le Cavalier des Tempêtes...Qui a vu Les Doors sait qui est Cantat. La même passion pour la vie, pour les folies.

    Mais l’Histoire vous a rattrapé, Monsieur.

    Et, au nom de SA mémoire, je fais partie de ceux et celles qui souhaiteraient que vous disparaissiez de la vox publica. Retirez-vous, Monsieur, ne revenez pas hanter le domaine public comme si rien ne s’était passé.

    Marie nous manque. Et, meme si VOUS nous manquez aussi, il n’est pas digne ni juste que vous puissiez continuer à créer, exposer, chanter, en ayant pris sa vie. La liberté vous a été rendue.

    Laissez-nous votre silence, en hommage au sien.

    Sabine Aussenac.

    La ministre St-Pierre
    15 avril 2011 , par   [retour au début des forums]

    Après avoir dit qu’elle ne voulait pas s’en mêler, n’y tenant plus de se tenir loin des feux de la rampe, la ministre St-Pierre a donné son opinion sur l’affaire Cantat-Mouawad-TNM.

    Elle a expliqué que « l’on était trop pressé dans la vie » et qu’il fallait comprendre que cet homme-là était « très, très blessé ». Selon Mme St-Pierre, l’oeuvre de M. Mouawad dénonce la violence et ce dernier est « très bon » et « très humain ».

    Pauvre homme incompris et très blessé. Mme St-Pierre, ministre de la Condition féminine, comprenez-vous autant que des femmes soient blessées par l’insensibilité de Wijdi Mouawad qui n’a pas pensé que son choix heurterait des gens ?

    Janette prend position
    13 avril 2011 , par   [retour au début des forums]

    Janette a aussi pris la parole à propos du débat sur la venue de Cantat au TNM Sa voix est toujours aussi juste et nécessaire : "Wajdi lui a imposé, c’est certain. Elle ne pouvait rien faire. Mais j’ai vu avec ce non collectif, un grand respect des femmes québécoises. Ici, battre une femme, on n’accepte plus cela. Et mieux que cela, quand on leur pile sur les pieds, les femmes crient et gagnent. Cette polémique m’a montré un visage féminin du Québec très réconfortant et rassurant. On ne se laisse plus passer n’importe quoi. Et je dis que toutes ces femmes qui ont crié et qui ne se disent pas féministes, au fond, le sont.
    « On voit bien qu’elles le sont dans les faits et quand ça compte le plus. Bertrand Cantat a tué une femme, c’est ce qu’on se souvient de lui, malheureusement. Wajdi nous a demandé une rédemption complète. Or, ce n’est pas possible. Ça ne s’oublie jamais. Battre une femme, c’est en prendre possession. Ce qui s’est passé est très sain à mon avis et m’a rendue très très fière des Québécois », a ajouté l’auteure de 86 ans qui croit que le théâtre a gagné en disant non à Bertrand Cantat."

    Bertrand Cantat au TNM : mépris et manque de jugement
    10 avril 2011 , par   [retour au début des forums]

    Dans les commentaires à l’article de Micheline Carrier, "La cérémonie du pardon", on peut lire : "Il y a autre chose que personne ne mentionne et qui ajoute à l’odieux du choix de Cantat. La femme que Cantat a assassinée était non seulement sa conjointe mais aussi une comédienne. C’est un peu une trahison envers elle de la part de gens de théâtre comme Mouawad et la directrice du Théâtre du Nouveau Monde."

    N’est-il pas révoltant de voir que la solidarité de ces gens de théâtre ne va pas vers une des leurs, la comédienne Marie Trintignant, mais vers Cantat ? Sylvie Drapeau, qui avait démontré tant de sensibilité dans le film "Mourir à tue tête" d’Anne Claire Poirier, est même allée jusqu’à dire qu’elle ne jouerait pas dans "Le cycle des femmes" de Sophocle si Bertrand Cantat n’était pas de la distribution. Nous serons plusieurs à avoir la mémoire longue sur cette cérémonie du nombrilisme de quelques vedettes, coupées de toute réalité.

    Ce Noir Désir des projecteurs.
    8 avril 2011 , par   [retour au début des forums]

    Réhabilitation : "Le fait de restituer ou de regagner l’estime, la considération perdues."
    Réhabiliter : "Rétablir dans l’estime, dans la considération d’autrui" (Petit Robert)

    Que croyaient donc Mouawad et Pintal ? Que le Québec allait accueillir à bras ouverts, avec compassion et estime, ce batteur de femmes qui, avec impudeur, et sans considération aucune pour la sensibililé québécoise, voulait se placer sous les feux de la rampe et tenter de nous faire croire que sa démarche en était une de courage et de repentance ? Que croyait ce Cantat ? Que sa simple réputation de chanteur connu d’un certain public allait être un passe-droit pour toutes les absolutions rapides, comme ça, sans commentaires, ni gestes de rachat de l’homme ? Se replacer si vite sous la lumière des projecteurs plutôt qu’exercer son art en coulisses en dit long sur l’égocentrisme et le manque de respect de cet homme envers le public, et surtout de compassion envers la famille de sa victime. Inconscience ou provocation ? Y compris de la part de ses supporters, Mouawad et Pintal ?

    Et que dire de certains chroniqueurs admonestant leurs lecteurs réfractaires à ce genre d’absolution imposée ? Une Lysiane Gagnon insistant lourdement sur l’aspect "involontaire" du geste de Cantat : une simple bousculade qui aurait mal tourné ! Quatre gifles percutantes données par un type bien baraqué sur une femme de 50 kgs à peine ne sont pas des petites taloches maladroites ! En supposant qu’il n’y ait eu que ces coups. Quelle indulgence - en sous-texte - pour ce crime atténué souvent par les Français du terme "passionnel" -comprenons "moins grave" - lors d’une crise de jalousie amoureuse ! Éludés le rapport de forces, et le sang, et le visage brisé de Marie, son coma avant la mort, les râles de douleur de sa mère, l’anéantissement de son père, les pleurs de ses enfants.

    Et Marc Cassivi qui titrait son texte dans la Presse d’un "Le droit de vivre" ! Pas pour Marie Trintignant, mais pour le coupable, bien entendu. Cassivi, taxant de "meute réactionnaire" tous ceux et celles qui ont opposé leur indignation à l’ouverture d’esprit qui est la sienne, bien sûr, et celle de Pintal et de Mouawad, bien entendu. Celle aussi de certains artistes qui se croient toujours en avance idéologiquement de quelques générations sur le (trop) commun des mortels. Respectons plutôt la douleur du père de la victime, le grand acteur Jean-Louis Trintignant, incapable de pardon-minute. Il vient d’annuler sa participation au prochain Festival d’Avignon en ces termes :

    "J’ai des scrupules. Je suis peut-être impudique en décidant de ne pas aller à Avignon et de parler des sentiments que j’éprouve. Mais je ne peux pas accepter de dire des poètes dans le cadre du festival alors que Bertrand Cantat va s’y produire. Je ne comprends pas cet homme. Je ne comprends pas qu’il puisse se présenter sur une scène cet été à Avignon... Et ce qu’il a fait c’est tuer une femme. Pour cela il a fait quatre ans de prison. Ne pourrait-il pas se faire discret ? Il s’est révélé avec le drame. Je l’avais trouvé sympathique mais il a été incapable d’assumer quoi que ce soit après le drame,... je vais dire une chose terrible, il s’est conduit comme une merde et il est l’homme que je déteste le plus au monde." (Le Figaro, 07/04/2011)

    Cantat vient de renoncer à Avignon. A-t-il enfin compris qu’il doit se faire oublier ? Y compris à Montréal.

    Bertrand Cantat au TNM : mépris et manque de jugement
    7 avril 2011 , par   [retour au début des forums]

    Hélàs, vous refaites, ex parte et sans connaissance suffisante du dossier, le procès de Bertrand Cantat.

    Cantat a été jugé et condamné devant une cour de justice. Le tribunal de Vilnius, qui a eu amplement l’occasion de se pencher sur les circonstances du drame, s’est rendu à la conclusion que Cantat était sans antécédents et à potentiel nul de récidive.

    En parlant de Kristina Rady, vous omettez de préciser que sa soi-disant histoire de violence conjugale aux mains de Cantat n’étaient basée que sur du ouï-dire, qu’elle a d’ailleurs fermement réfutée sous serment devant le tribunal, à toutes les fois où elle a eu l’occasion de le faire.

    Vous commettez aussi l’erreur de prétendre "qu’au Canada, on est condamné à perpétuité pour homicide involontaire". Selon l’article 236 b) du Code criminel, l’emprisonnement à perpétuité est la peine *maximale* pour l’homicide involontaire. Dans les faits, les cas similaires à Cantat écopent généralement une peine comprise entre 8 et 12 ans, dont ils ne purgeront souvent qu’une fraction.

    Outre ces questions, vous frisez la mauvaise foi en supposant que Cantat "considère naturel de s’exhiber triomphalement en public avec un manque total de compassion envers toutes les personnes que ce meurtre d’une rare violence".

    Le "retour" de Cantat est tout sauf triomphal. Si Cantat "revient", c’est que jouer et chanter, c’est tout ce qu’il sait faire pour gagner sa vie. Je n’ai d’ailleurs strictement rien vu dans la conduite de Cantat qui suggère la fanfaronnade, l’arrogance et le mépris de ses victimes.

    • Réhabilitation. compassion, discrétion
      9 avril 2011 , par
        [retour au début des forums]

      D’abord, je crois que je connais le dossier du procès Cantat-Trintignant autant que faire se peut. Quant aux antécédents violents de Cantat, je ne vois pas pourquoi le témoignage devant le tribunal de son ex-compagne, Kristina Rady, est plus pertinent que celui de Samuel Benchétrit, sous serment également, à l’effet que celle-ci lui avait confié qu’elle-même et d’autres compagnes de Cantat avaient subi des violences de sa part. D’ailleurs, à ce propos, il faut relativiser le serment sur la Bible qui, pour les mécréant-es, n’est qu’un livre bien écrit. On ne peut alors prêter serment que sur ses propres valeurs. Rady a visité tous les jours Cantat dans la prison de Vilnius, en déclarant publiquement qu’elle ferait tout ce qu’elle pouvait pour "le maintenir en vie". En France, à la sortie de prison du chanteur, elle a vécu avec lui jusqu’à son suicide en 2010. La lettre qu’elle a laissée n’a pas été rendue publique à ce jour.

      Avant le procès, Me Georges Kiejman, qui représentait la famille Trintignant, a reçu des appels téléphoniques et des lettres de personnes qui confirmaient les antécédents violents de Cantat, mais lorsque les enquêteurs de la police sont passés prendre leurs témoignages, elles se sont toutes récusées. Étrange, ne trouvez-vous pas ? Est-ce qu’elles auraient eu peur que leurs témoignages entraînent un jugement d’homicide volontaire et une condamnation à perpétuité pour Bertand Cantat ?

      Je ne comprends pas ce que vous voulez dire à propos du Code criminel canadien qui stipule à l’article 236 que "quiconque commet un homicide involontaire coupable est coupable d’un acte criminel passible, à l’article 236b), de l’emprisonnement à perpétuité, ce que le gouvernement canadien et les médias ont confirmé. ainsi que l’inadmissibilité de Cantat au Canada avant quatre à dix ans. Après avoir reçu une peine de huit ans et n’en avoir purgé que quatre, on ne l’a jamais entendu regretter publiquement son crime ni offrir ses talents aux victimes de violences conjugales ou sexistes, ce qui aurait témoigné d’un début de réhabilitation.

      Son manque de compassion s’est manifesté à Vilnius, lors du procès, alors que, pour lui remonter le moral, sa famille et ses amis ont organisé une fête, où l’on a dansé tard la nuit au son de Noir Désir. L’investigateur rapporte que "Cantat était ’très content d’entendre parler de cette fête’ et qu’il avait ’demandé aux gens de rendre hommage à Marie Trintignant’. Un grand écran diffusait donc des images de ’Betty", ce film de Claude Chabrol où l’actrice incarnait une femme à la dérive." Très respectueux du deuil et désintéressé, n’est-ce pas ? À cette occasion, Me Kiejman a parlé d’indécence et déclaré : "Il faut en finir avec ce prétendu romantisme évoquant une histoire à deux qui ferait de Cantat et de Marie les victimes d’un drame amoureux. C’est effectivement une histoire à deux, mais dans laquelle l’un a tué et l’autre a été tuée." Cantat a fait preuve d’un même manque de compassion en acceptant de jouer dans un cycle de trois pièces de Sophocle sur la résistance des femmes à la violence masculine.

      Cantat n’est pas au bord de l’aide sociale et il n’est pas vrai que, comme vous dites, "jouer et chanter, c’est tout ce qu’il sait faire pour gagner sa vie". Il a reçu des redevances élevées pour ses disques et personne ne l’empêche d’en faire d’autres qui connaîtraient sans doute un grand succès. Un tel choix aurait le mérite de se faire plus discret et plus respectueux de la douleur des proches et des admirateurs et admiratrices de ce qu’était Marie Trintignant.

      Élaine Audet

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    Un cadeau de grec
    7 avril 2011 , par   [retour au début des forums]

    L’amitié peut être mauvaise conseillère. Ce cadeau de Wajdi Mouawad à son ami Cantat s’avère plus empoisonné que guérisseur. Il était évident qu’en mettant Bertrand Cantat en avant sur une scène, Mouawad allait heurter beaucoup de gens. On se demande pourquoi il a voulu livrer ainsi Cantat à la colère populaire. Mme Pintal, visiblement éblouie par le talent du dramaturge, n’a pas réussi à voir ce que la majorité des gens allaient voir, c’est-à-dire la mise en lumière, sous les applaudissements, d’un homme qui a tué sa conjointe.

    Ceux et celles qui s’objectent à cette mise en scène de la réhabilitation sociale ne sont pas nécessairement des réacs de droite qui ne savent pas pardonner. Si les gens ont une telle réaction à fleur de peau, c’est parce que, comme le dit si bien Josée Boileau, le temps n’a pas fait son oeuvre alors que le meurtre a été d’une grande violence, d’une violence inacceptable. L’accueillir ainsi publiquement si tôt après le crime n’est pas un simple geste artistique, c’est une manière de banaliser la violence conjugale.

    Si j’avais été l’amie de Cantat, j’aurais choisi pour lui des chemins plus discrets vers la réhabilitation qui n’exigent pas autant de vertu … de la part des autres.

    • Un cadeau de grec
      9 avril 2011 , par
        [retour au début des forums]
      VEDETTES, HOMMES PAUVRES ET JUSTICE

      "SI j’avais été l’amie de Cantat, j’aurais choisi pour lui des chemins plus discrets vers la réhabilitation qui n’exigent pas autant de vertu … de la part des autres."

      Entièrement d’accord.

      Même si les conservateurs récupèrent cette affaire, je ne pense pas que du côté du dramaturge, le choix de Cantat ait été fait sans arrière-pensée - et le motif n’est pas forcément artistique.

      On a visiblement misé sur une vedette sulfureuse pour être sûr que la pièce soit bien en vue dans les médias. Qu’on en parle. Et c’est ce qui se passe.

      Beaucoup de gens parfaitement anticonservateurs en ont marre de la starisation, du moimêmisme, du carriérisme, de l’exhibitionnisme et du goût maladif pour la célébrité du microcosme médiatique en général, dont ce dramaturge fait partie depuis des années, peu importe les critiques qu’il a pu essuyer : en gros, il n’a pas à se plaindre et il a de très bons agents de publicité.

      Outre l’argument de l’art, ce que l’on nous sert, c’est un discours à saveur religieuse et sociale sur la rédemption - de Cantat et par Cantat, qui ne tient pas debout.

      Les hommes pauvres qui commettent des actes bien moins graves sont plus sévèrement punis et détenus dans des conditions horribles.
      Ils ne trouvent, eux, aucune possibilité de rédemption, se retrouvent sans un sou, et souvent, retournent en prison, pour cette raison.

      En quoi la rédemption de Cantat change-t-il quoi que ce soit au fait que le riche et la vedette sont plus protégés, par le seul fait qu’ils ont des liens bien plus étendus, que tous ces pauvres diables, inconnus et abandonnés de tous. Ces derniers sont bien plus nombreux, bien plus maltraités par le système de justice qu’un Cantat. Mais qui s’en soucie ?

      Alors épargnez-nous en plus cette moraline faussement de gauche. Je vois plutôt une défense corporatiste du "droit absolu au vedettariat".

      Ce qu’on nous dit en gros, c’est que Cantat ne peut se réhabiliter que s’il retrouve sa place de star adulée : c’est tout de même un peu gros.

      Le texte de Dupuis- Déri est franchement excellent.

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    Bertrand Cantat au TNM : mépris et manque de jugement
    7 avril 2011 , par   [retour au début des forums]
    Cantat

    Je suis dégouté par ce manque de jugement de la part du Théatre du Nouveau monde .Savez ce que vous faites ???? de grâce ne donné pas mon argent a un criminel de la pire espèce . Il se sert de nous car personne ne le voudrait en France et nous comme des idiots nous pardonnons limpardonnable . Il me semble y avoir telllement dautres talents chez- nous .Je suis souvent allé au Theatre du Nouveau monde et je me fais la promesse de ne plus y retourne si vous acceptez Cantat sur votre scène. Merci

    Bertrand Cantat au TNM : mépris et manque de jugement
    7 avril 2011 , par   [retour au début des forums]

    Je suis tout à fait d’accord avec le rédacteur du commentaire sur la venue de Bertrand Cantal au Québec. Cet ignoble individu a tué une femme selon des sévices incroyables qui méritent plus que de 4 ans de prison. En plus, le TNM l’engage pour jouer dans une pièce concernant la violence faite aux femmes. Etes-vous tomber sur la tête ou ce metteur en scène vous la fait tourner. Je trouve inconcevable que le Québec doive payer pour un individu de la sorte. Nous en avons plein d’artistes ici, pourquoi aller chercher ce Cantal que personne ne veut en France. Madame Pintal, vous dérailler fortement et je vous conseille de laisser ce Cantal chez lui et et de cesser de nous mépriser. Ce manque de jugement est probablement dû à votre gagaisme devant ce metteur en scène qui vous en met plein les yeux. D’autres de votre espèce se sont retrouvées dans de drôles de draps avec ce genre de mec. S’il-vous-plait, un peu de jugement et de respect pour notre peuple. Nous le méritons. Je suis tout à fait d’accord contre la venue de Bertrand Cantal au Québec.


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