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lundi 27 octobre 2008 10-13 avril 2009 à Toulouse : Bagdam. Colloque international d’Études lesbiennes
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6e Colloque international d’Études lesbiennes 10-13 avril 2009 - Toulouse, France
Si je ne ris pas, je vais pleurer Satires, caricatures, pamphlets, vannes, sont des liants essentiels pour une prise de conscience collective, la mise en commun d’un ennemi commun. Cette solidarité dans l’humour, y compris le plus noir, se fortifie d’une lucidité partagée sur le désastre à venir ou déjà là, se nourrit aussi du besoin de se sentir vivantes et plus que jamais résistantes à ce sort-commun-qui-nous-accable (mais dont on rêve la débâcle). Or la dérision, une fois bien assurée sur son nuage d’impertinence, déploie ses ailes et emporte avec elle sa subtile compagne… l’autodérision. Interventions écrites > orales Les questions que nous posons pour ce 6e colloque de Toulouse sont nombreuses, irritantes, captivantes. • Quelles sont ou seront nos « caricatures de Mahomet » contre les religions et contre l’intégrisme hétérosocial qui veulent notre inexistence (politique, symbolique, sociale…) ? Ce qui amène à l’essentielle question : • Existe-t-il déjà bel et bien (à un niveau international) un humour lesbien ? (À l’instar d’un humour juif.) 1) Nous espérons d’hilarantes analyses de l’utilisation de l’humour, de l’ironie et de ses variantes chez nos écrivaines et chercheuses. Exemples : traitement de l’orgasme en particulier et du désir en général, ou de LA scène d’amour et de son approche, mise en actes des personnages, scénographie des mythologies, détournement des normes littéraires (chez Barnes, Causse, Stein, Wittig…). 2) Traitement de l’alien dominant hétéro ou gay, et ce y compris dans des textes théoriques lesbiens et/ou féministes (pour la France : Delphy, Le Dœuf, Guillaumin, Mathieu… et chez les bagdamiennes qui vous parlent, Boucheron, Julien…). En somme : l’écho de l’ironie littéraire/conceptuelle/militante comme construction de nos résistances à l’imaginaire de la domination (et à sa réalité !). 3) Bienvenue aussi, l’étude de l’évolution de l’auto-ironie lesbienne depuis le début du mouvement, voire depuis Gertrude Stein. Étions-nous déjà drôles « avant » ? / Le sommes-nous plus encore ? / Aujourd’hui moins que demain ? Pourquoi les approches de la mouvance queer semblent-elles encore stationnées dans un purgatoire de pontification ? Y a-t-il alors un sérieux congénital des études transgenres ? Pourquoi en revanche les écrits de féministes historiques et lesbiennes radicales nous font-elles encore hurler de rire ? Y a t-il par ailleurs un humour « femme » auquel des lesbiennes seraient sensibles ? nous souhaitons à toutes une grande force réactive et créative. Notre colloque est un rendez-vous important de la vie lesbienne en francophonie, et plus largement. notre art, nos talents, nos initiatives, notre liberté. et de vous recevoir en 2009 à Toulouse, plus que jamais Ville Rose. Si vous désirez vous inscrire à la liste d’infos de Bagdam, écrire : Sisyphe a résumé ce communiqué. Voir le site de bagdam. Mis en ligne sur Sisyphe, le 24 octobre 2008. |