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dimanche 11 août 2013 Le queer, un nouvel emballage pour un vieux patriarcat
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Communiqué des lesbiennes séparatistes présentes à l’Eurolesbopride.
7 août 2013 - Ce jeudi 17 juillet 2013 à Marseille, nous, lesbiennes, avons eu à subir, encore une fois, les milices queer dans une attaque qu’ils ont menée contre un espace non mixte politique et culturel de lesbiennes (l’Eurolesbopride à Marseille). Encore une fois des gays nous ont acculées, pour leur plus grand plaisir, à noues entre-déchirer avec nos sœurs lesbiennes venues les aider à défendre leurs intérêts et ceux des hommes hétéros. Partout dans le monde, des masculinistes gays et hétéros mènent une lutte systématique et acharnée contre les lesbiennes qui militent contre le massacre des femmes et pour leur émancipation et leur autonomie. Et cette attaque noues prouve, s’il le fallait encore, qu’aucune union n’est possible entre les gays et les lesbiennes dans le patriarcat. Ces gays ont démontré que, comme tous les groupes masculinistes, ils utilisent le harcèlement, la diffamation, la manipulation, les menaces et la violence pour noues traumatiser dans le continuum de violences masculines dont nous sommes déjà toutes survivantes. Ils se réjouissent de voir des femmes et des lesbiennes (qui sont elles-mêmes survivantes des violences) s’opposer à leurs sœurs en endossant le rôle de bouclier. Et ainsi, de fait et habilement, nous empêchent de nous confronter directement à leurs chefs politiques. Leur cible est, et toutes les actions violentes de ces dernières années le montrent, clairement les femmes et les lesbiennes qui luttent contre les violences masculines. Leur lutte ne défend jamais les femmes mais cherche au contraire à consolider leur pouvoir, l’amour homosexuel des hommes, et le droit des hommes à disposer de nos corps. À la longue liste d’agressions dont nous sommes déjà victimes (haine fasciste, violences sexuelles des hommes hétéros, violences racistes pour certaines d’entre nous, précarité économique), nous devons en plus aujourd’hui subir les injonctions des gays à l’hétérosexualité prostitutionnelle et à la gestation. En effet, pour nous toutes qui avons réussi à nous affranchir de l’hétérosexualité obligatoire, ce lobby proxénète et libéral gay veut nous y faire retourner par la voie professionnelle. Mais l’hétérosexualité n’est pas un métier ! C’est encore et toujours un système de soumission de la classe des femmes au plaisir de la classe dominante des hommes dans une dialectique capitaliste et misogyne d’asservissement et de destruction des femmes. Et nous, lesbiennes, sommes plus légitimes que n’importe quel gay pour parler de la prostitution. Car nous toutes sommes acculées toutes nos vies durant à des conduites prostitutionnelles. Dans nos emplois, par le harcèlement sexuel incessant, les discriminations salariales et la menace des licenciements, le patronat mâle nous oblige à adopter des attitudes, des gestes et des comportements qui nourrissent quotidiennement le désir et le plaisir des collègues, des clients, des usagers, des patients, des chefs… mâles. L’industrie masculine du sexe est une entreprise libérale qui marche à plein régime et qui génère des milliards. Elle ne reculera devant rien pour continuer à faire ses colossaux profits et à procurer du plaisir aux hommes. Dès lors que les gays ont choisi de s’en faire les agents de sécurité, nous sommes de fait des ennemis à abattre. Noues appelons donc toutes les lesbiennes et féministes à beaucoup de vigilance en adoptant des consignes de sécurité pour se prémunir de leurs attaques et menaces, de leurs captures illicites de nos images, de leur fichage, et à contrer toutes leurs stratégies de sabotage de nos luttes. Nous, lesbiennes séparatistes, voulons faire disparaîitre définitivement l’hétérosexualité gratuite et payante de nos vies. Nous ne reculerons pas devant les pratiques masculinistes gays et hétéros d’intimidation ni aucune de leurs tentatives de réassignation sexuelle et sociale forcée ! L’hétérosexualité n’est pas un métier !! Source : Facebook, avec recommandation de faire suivre le texte. Mis en ligne sur Sisyphe, le 8 août 2013 |