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vendredi 16 août 2013

Je me tiens aux côtés des femmes

par Roy Bourgeois, prêtre excommunié






Écrits d'Élaine Audet



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Le prêtre Roy Bourgeois a été excommunié l’année dernière pour avoir appuyé l’ordination des femmes. Très connu pour ses actions de désobéissance civile contre l’École des Amériques (1), aux États-Unis, où l’on formait des militaires latino-américains à réprimer et à torturer, il nous retrace son parcours qui l’a conduit du silence à la solidarité.

***

J’ai grandi dans une petite ville de la Louisiane. J’ai fréquenté durant 12 ans une école publique où régnait la ségrégation raciale. Avec ses cinq derniers bancs réservés aux Noirs, notre petite église catholique était elle-même ségrégationniste. En pensant à ces années, je n’arrive pas à me souvenir d’un Blanc qui, dans notre petite ville, aurait eu le courage de dire : « Nous avons ici un grave problème, il s’appelle le racisme. » Par contre, j’entends encore ce mantra : « La ségrégation fait partie de notre tradition… Les Noirs sont séparés mais égaux. »

Après l’école secondaire, je suis entré à l’université, en 1956, pour étudier la géologie dans l’espoir de devenir riche grâce aux champs pétroliers du Texas. Mais à la fin de mes études, mû par un sentiment patriotique, je me suis engagé dans l’armée. Cela a été l’occasion d’explorer le monde. Devenu officier naval, je suis parti comme volontaire au Vietnam.

Le Vietnam a été un point tournant dans ma vie. Jamais auparavant je n’avais expérimenté une telle violence, une telle souffrance, une telle peur. Dans la folie de la guerre, Dieu et la foi chrétienne sont devenus très importants dans ma vie. J’ai alors senti un appel à devenir prêtre. J’en ai parlé au chapelain de l’armée et il m’a recommandé de me joindre aux Missionnaires de Maryknoll, une communauté qui œuvre auprès des pauvres un peu partout dans le monde. C’était à la fin de ma première année au Vietnam. J’ai retrouvé ma famille et mes amis en Louisiane, reconnaissant d’être encore en vie. Je suis entré au séminaire des Maryknoll et les six années qui suivirent furent pleines de prières, de joie et d’espérance.

Ordonné prêtre catholique en 1972, j’ai été envoyé à La Paz, en Bolivie. Pendant les cinq années qui suivirent, j’ai vécu dans un bidonville à la périphérie de la ville. Les pauvres m’y ont enseigné la théologie de la libération et montré un Dieu qui donne la force et l’espérance aux pauvres, un Dieu aimant qui ne veut qu’aucune personne, quelle qu’elle soit, souffre de la pauvreté, de l’oppression, de la violence ou de la discrimination. Les pauvres m’ont aussi fait connaître l’importance et la signification du mot solidarité. En Bolivie, cela signifiait « accompagner » et « marcher avec ». Faire sien le combat pour la justice, la paix, l’égalité.

Cela me mettait en colère de voir mon pays, les États-Unis, appuyer le brutal dictateur bolivien, le général Hugo Banzer et les militaires qui réprimaient les pauvres – pour protéger les intérêts économiques américains. Ce peuple exploité revendiquait haut et fort la justice et mettait sur pied des organisations d’entraide. Pour cela, beaucoup ont été jetés en prison et exécutés. Arrêté avec d’autres, j’ai été expulsé du pays.

À cette époque, la répression faisait rage au Salvador. Le 24 mars 1980, l’archevêque salvadorien Oscar Romero, qui s’était fait « la voix des sans voix », était assassiné. Quelques mois plus tard, quatre religieuses américaines engagées auprès des pauvres étaient violées et tuées par des militaires salvadoriens : une ursuline, Dorothy Kazel, une missionnaire laïque, Jean Donavan, et deux de mes amies, des sœurs de Maryknoll, Maura Clarke et Ita Ford. Encore une fois, je voyais les États-Unis fournir des armes et entraîner militairement les responsables des massacres. Des pauvres du Salvador étaient assassinés au nom du peuple américain et avec l’argent de ses impôts.

L’École des Amériques

Lorsque 525 militaires salvadoriens sont arrivés à l’École des Amériques (SOA : School of the Americas), à Fort Benning, en Georgie, pour un entraînement militaire, des amis et moi avons vivement protesté. Trois d’entre nous nous sommes déguisés en officiers de haut rang et nous sommes introduits de nuit à l’école, « armés » d’un puissant magnétophone. Nous avions l’enregistrement de la dernière homélie de l’archevêque Oscar Romero, qui ordonnait aux soldats d’arrêter leurs tueries.

Nous avons grimpé à un arbre près des baraques où se trouvaient les militaires salvadoriens et quand les dernières lumières furent éteintes, nous avons fait entendre à plein volume les paroles de Romero, qui se terminent ainsi : « Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu’au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l’ordonne, au nom de Dieu : arrêtez la répression ! »

Arrêtés, traînés en justice, nous avons été condamnés à une peine de prison d’un an et demi. Le séjour en prison a été pénible. Mais nous y trouvions une signification qui nous a aidés à traverser l’épreuve : c’était une véritable expérience de solidarité.

Le bain de sang s’est poursuivi au Salvador. Parmi les massacres, un a fait la manchette partout dans le monde. Le 16 novembre 1989, six jésuites, leur femme de ménage et sa fille de 15 ans ont été assassinés par les militaires. Quand un groupe de travail du Congrès américain a fait savoir, après enquête, que les responsables des tueries avaient été formés à la SOA, nous avons entamé, un groupe d’amis et moi, un jeûne public d’une trentaine de jours devant l’école militaire. C’est ainsi qu’est né, en 1990, SOA Watch, pour surveiller les activités de la SOA.

Des milliers de personnes ont rejoint notre mouvement pour réclamer la fermeture de la SOA quand les Nations unies ont révélé que la plupart des militaires responsables des massacres en Amérique latine avaient été formés à Fort Benning et qu’un reportage du Washington Post, en 1996, eut révélé l’usage de manuels de torture à la SOA.

C’est au cours des centaines d’entrevues que j’ai données à ce sujet, dans les églises et des collèges catholiques, que j’ai commencé à faire la connaissance de femmes engagées dans l’Église qui me disaient sentir l’appel de Dieu à devenir prêtre. Ces femmes sont rejetées par la hiérarchie parce que l’Église catholique enseigne que seuls les hommes baptisés peuvent être ordonnés prêtres. Cela m’a remis en mémoire l’école et l’église ségrégationnistes de mon enfance. J’étais resté muet devant le péché du racisme. Mais depuis, j’avais appris que lorsqu’il y a injustice, le silence devient la voix de la complicité.

Pour l’ordination des femmes

En 2000, j’ai été invité à prendre la parole dans un grand congrès religieux qui se tenait à Rome, en Italie, pour parler de la SOA et de la politique étrangère américaine en Amérique latine. Des centaines de prêtres, religieux et religieuses y participaient. La veille de mon retour aux États-Unis, j’ai été interviewé en direct durant une quinzaine de minutes par Radio Vatican sur le même sujet. À la toute fin de l’entrevue, poussé par l’Esprit, j’ai décidé de saisir cette occasion pour exprimer ma solidarité avec les femmes dans l’Église, en disant : « Nous avons discuté de l’injustice de la politique étrangère américaine en Amérique latine. Mais en tant que prêtre catholique, j’aimerais aussi dire qu’il y aura une profonde injustice dans l’Église aussi longtemps que les femmes n’auront pas accès à la prêtrise. » Le directeur de Radio Vatican a aussitôt ordonné de couper le micro, mettant en ondes de la musique religieuse. Cette nuit-là, j’ai bien dormi : j’avais profité d’un moment privilégié pour briser le silence. Dorénavant je ne pouvais plus me taire. Le récit des expériences de nombreuses femmes dans l’Église catholique m’a fait prendre conscience que leur exclusion de la prêtrise est non seulement une grave injustice envers elles, mais aussi envers l’Église et Dieu lui-même qui appelle à la prêtrise tant les femmes que les hommes.

J’abordais ouvertement les questions suivantes dans mes conférences : Pourquoi les femmes, comme les hommes, ne seraient-elles pas appelées à la prêtrise ? L’Église catholique n’enseigne-t-elle pas que les femmes et les hommes ont été créés égaux en droit et en dignité ? Les Écritures n’attestent-elles pas qu’ « il n’y a ni homme ni femme, car en Christ vous êtes tous un » (Lettre aux Galates 3, 28) ? Les prêtres ne professent-ils pas que l’appel du sacerdoce est un don de Dieu ? Alors nous qui sommes prêtres, qui sommes-nous pour dire que notre appel est authentique mais que celui des femmes ne l’est pas ?

C’est en me posant ce genre de questions que j’ai compris clairement que l’enseignement de notre Église, qui justifie l’exclusion des femmes de l’ordination, s’enracine dans le sexisme. Or, le sexisme, comme le racisme, est un péché. On aura beau justifier cette discrimination de toutes sortes de façons, elle n’en restera pas moins insoutenable en regard de l’amour de Dieu qui nous a créés tous égaux.

C’est après avoir participé à l’ordination d’une femme, en 2008, que j’ai reçu une lettre du Vatican statuant que je devais désavouer mon comportement sous peine d’excommunication. La lettre soutenait aussi que l’ordination des femmes était un « grave scandale » dans l’Église catholique. Pour la majorité des catholiques, le mot scandale fait penser aux abus sexuels commis sur des enfants par des milliers de prêtres et que de nombreux évêques ont gardés cachés ; pas à l’ordination des femmes.

J’ai répondu au Vatican que ma conscience ne me permettait pas de renier ma conduite, que la conscience est au plus haut point sacrée, car elle nous presse toujours de faire ce qui est juste et vrai. « Au fond, vous me demandez de mentir et de vous dire que je ne crois pas que Dieu a créé les hommes et les femmes égaux en droit et en dignité. Cela je ne peux le faire. »

J’ai ainsi continué d’écouter ma conscience et d’exercer mon ministère en plaidant pour la fermeture de la SOA et l’ordination des femmes. En octobre 2011, j’ai accompagné une délégation internationale de porte-parole pour l’ordination des femmes au Vatican. Nous avons rencontré des membres de la hiérarchie de l’Église, en leur remettant une pétition de 15 000 noms en appui à notre cause. Nous avons montré le documentaire Pink smoke over the Vatican (« Fumée rose sur le Vatican ») dans une salle de cinéma, et nous avons tenu une vigile silencieuse sur la place Saint-Pierre en tenant des bannières affichant ces slogans : « Ordonnez les femmes catholiques » et « Dieu appelle les femmes à devenir prêtres ». Trois membres de notre délégation, dont moi-même, ont été expulsés de la Place Saint-Pierre par la police romaine et détenus durant trois heures. Nos bannières ont été confisquées. Une fois encore, ce fut un grand moment de solidarité.

Ce n’est qu’au moment où j’ai commencé à exprimer ma solidarité avec les femmes dans l’Église que j’ai compris à quel point le sexisme et le goût du pouvoir étaient imprégnés profondément dans le clergé. D’une certaine façon, nous nous sommes égarés, nous avons oublié l’enseignement de Jésus et avons évolué dans le sens d’une culture cléricale faite de puissance et de privilèges. Je suis attristé de voir tant de mes confrères prêtres considérer les femmes comme une menace à leur pouvoir. Nous enseignons que les hommes et les femmes ont été créés à l’image de Dieu, mais en tant qu’hommes, nous avons créé Dieu à notre image, un Dieu bien mesquin, très mâle, qui considère que les femmes sont moindres que les hommes.

Le 19 novembre 2012, le responsable des Maryknoll m’a avisé que le Vatican m’avait démis de la prêtrise et banni de la communauté après 46 ans de vie en son sein. Cela a été pour moi très difficile et douloureux. Toutefois, je suis conscient que mon sentiment de rejet n’est rien en comparaison du rejet que les femmes connaissent depuis des siècles dans l’Église catholique.

J’ai fait savoir au Vatican et aux responsables des Maryknoll qu’ils pouvaient me démettre de mes fonctions mais qu’ils ne pouvaient se débarrasser aussi facilement de la question de l’égalité des sexes dans l’Église catholique. Car celle-ci est enracinée en Dieu, dans la justice et dans la dignité, et elle ne disparaîtra pas.

Après 40 ans de prêtrise, mon seul regret est d’avoir pris tellement de temps avant de me confronter à la question du pouvoir mâle et de la domination dans l’Église. Pour ceux et celles qui aimeraient en savoir plus sur mon parcours et ma position sur l’ordination des femmes, ils peuvent consulter mon opuscule My Journey from Silence to Solidarity, publié sur Internet à l’adresse http://roybourgeoisjourney.org.

Rebaptisée l’Institut de l’hémisphère occidental pour la sécurité et la coopération en 2001, dans une tentative pour faire oublier la tristement célèbre école qui poursuit sa mission. Voir « What is the SOA ? ».

 Texte paru dans Relations, no 765, juin 2013. Reproduit sur Sisyphe avec l’autorisation de la rédaction de Relations

* Notez que le numéro d’août 2013, en kiosque, a pour thème « Libérer l’imagination ». Site de Relations.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 16 août 2013



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Roy Bourgeois, prêtre excommunié



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  • Je me tiens aux côtés des femmes
    (1/1) 21 août 2013 , par





  • Je me tiens aux côtés des femmes
    21 août 2013 , par   [retour au début des forums]

    Je ne crois pas en Dieu et je considère les églises, et en particulier l’Eglise catholique, comme des instruments du pouvoir masculin. Je suis féministe, et j’ai retrouvé dans l’article de ce prêtre le même cheminement de pensée que le mien depuis longtemps.

    Je me demande comment les femmes qui croient en Dieu et qui appartiennent à une église, peuvent accepter d’être ainsi méprisées. J’ai essayé d’en parler avec l’une ou l’autre c’est à peu près impossible.

    Je salue le grand courage de ce prêtre, bien que ne croyant pas en Dieu, je peux imaginer la souffrance que l’on doit éprouver quand on est exclu d’une communauté à laquelle on a choisi d’appartenir.

    • Je me tiens aux côtés des femmes
      5 septembre 2013 , par
        [retour au début des forums]

      Il faut distinguer deux choses. D’abord, une certaine répartition des tâches fondée sur la différence des sexes. Ensuite, le mépris et l’orgueil que peuvent exprimer certaines personnes, peu importe leurs vues politiques/idéologiques/religieuses.

      La prêtrise, comme tous les autres ministères, est une fonction de service rendu à Dieu et à l’Église. Il y a prêtre puisqu’il y a sacrifice lors de l’Eucharistie. Comme les protestants ne croient pas en la présence réelle de Dieu dans l’Eucharistie, nul besoin d’avoir des prêtres. Ils ont des pasteurs.

      Cette distinction faite, il est possible de constater que la prêtrise est une fonction avant tout spirituelle. Au Québec et à d’autres endroits (colonisés) dans le monde, le religieux et le politique se sont emmêlés. Beaucoup de personnes sont devenues religieuses par goût du pouvoir et non de service.

      Je suis une jeune femme dans la vingtaine. J’ai fréquenté les mouvements sociaux, ai même écrit des articles postés ici il y a quelques années. Le féminisme, comme d’autres courants issus de l’activisme, m’a profondément déçue. Ce n’était pas encore assez radical pour moi. L’Église de Québec est belle, vivante, engagée. Je n’ai jamais retrouvé une capacité d’accueil aussi grande qu’à l’Église. On juge un arbre à ses bras, dit-on par chez nous.

      Anthropologue de formation, théologienne en devenir (je travaille sur le planning des naissances) je travaille présentement comme animatrice de pastorale en milieu scolaire (ça existe encore !).

      Il me ferait plaisir de répondre à vos questions, si le sujet vous intéresse vraiment.

      Merci, bonne journée !

      Valérie

      [Répondre à ce message]


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