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octobre 2004

Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2004






Écrits d'Élaine Audet



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Dans un travail de sensibilisation populaire et de confrontation des pouvoirs établis, le Collectif masculin contre le sexisme recense les noms et résume les circonstances des incidents où des femmes et des enfants ont été tué-es par des hommes (ou des inconnus) au Québec depuis le massacre perpétré par un antiféministe à l’École Polytechnique de Montréal, le 6 décembre 1989. Nous faisons ce travail depuis maintenant onze ans.

Nous n’utilisons que les données publiées et donc disponibles en bibliothèque, en nous en tenant aux éléments qui permettent de rappeler le nom et l’identité des protagonistes de ces drames et la dynamique qui a mené au meurtre. Sans un tel travail, nous croyons que ces traces seraient immédiatement oubliées par tous sauf par les proches des victimes.

Nous faisons ce travail pour qu’une prise de conscience collective de l’ampleur du désastre sexiste amène une levée de boucliers contre le laxisme de notre société à l’égard des privilèges masculins, dont celui de s’en prendre à une conjointe, surtout à l’occasion d’une séparation. Si le fait de rappeler ces crimes et leur contexte pouvait éviter ne serait-ce qu’une tuerie de plus, est-ce que cela n’en vaudrait pas la peine ? Notre affiche est apposée au mur de dizaines de maisons d’hébergement au Québec. Ce tragique décompte les aide à jauger les risques réels auxquels leur conjoint les expose. J’ose croire que cette liste a pu sauver des vies et justifier de saines colères.

Martin Dufresne
Secrétaire
Collectif masculin contre le sexisme

"Où que ce soit au monde, s’il n’y a pas de noms, il n’y a pas de mort-es." (Laura Bonaparte, une des Mères de la Place de Mai, en Argentine)

*

Femmes/enfants tué-es par des hommes ou des inconnus entre le 1er janvier et le 1er décembre 2004 : au moins 45 (33 femmes, 12 enfants) De ces nombres - au moins 20 femmes tuées par un conjoint, ex-conjoint, partenaire sexuel ou membre de leur famille (58% des femmes) - 10 enfants tué-es par leur père ou par le nouveau partenaire de leur mère (83% des enfants)

John Feurer Pellerin, 6 ans, trouvé pendu le 9 janvier à Drummondville, avec son père, Bruno Feurer, 32 ans, qui en avait obtenu la garde 4 ans plus tôt, au moment de sa séparation de la mère. L’assassin a laissé des lettres adressées à diverses personnes. Il avait un emploi, ne donnait aucun signe de dépression et envoyait son fils à l’école privée.

Leila Arbaoui, 30 ans, égorgée par son mari, 37 ans, dont elle voulait divorcer à Limoilou le 12 janvier. Celui-ci a appelé la police, puis bu un produit de nettoyage toxique mais a survécu. Leurs 2 enfants de 4 et 5 ans dormaient dans leur chambre.

Nadia Panarello, 37 ans, mère de 2 enfants de 10 et 14 ans, trouvée morte chez elle le 12 février, à Vimont, après ne s’être pas présentée au travail. Son corps portait des traces de lacération aux bras et à la tête. Elle aurait peut-être été égorgée. Aucun suspect arrêté. Son mari, qui avait été celui qui avait reconduit ses deux filles à l’école ce matin-là, a été interrogé par la police, puis relâché.

Lai « Josephine » Wah, 51 ans, étranglée par son frère, Tak Fu « Joseph » Deer, 49 ans, le 14 février à Montréal.

Sylvie Labbé-Wright, 54 ans, retrouvée brûlée dans sa maison incendiée en l’absence de son conjoint, __________, le 23 février à Sainte-Catherine-de-Hatley. Mort présentement traitée comme suspecte.

Ai Ny Cai, 32 ans, mère d’une fille de 7 ans, égorgée de façon extrêmement violente chez elle, le 12 mars à Brossard, sans qu’il y ait eu effraction. Ne parlant que le cantonais, elle vivait isolée, travaillant à domicile alors que son mari travaillait à Montréal. Sa fille a trouvé le corps de sa mère en rentrant de l’école.

Zacharie Hallé, 22 jours, tué le 6 mars par son père Simon Hallé, 27 ans, de Beauport, d’une gifle à la tête. Confronté au témoignage d’un pédiatre-neurologue qui avait noté un grave hématome à l’arrière du crâne de la victime, Hallé a plaidé coupable fin octobre 2004 à une accusation d’homicide involontaire et « bris d’engagement », ainsi qu’à des contacts sexuels avec une fillette de 11 ans, dans une autre affaire.

Garçon de 8 ans, tué de coups d’un objet perçant au thorax par ______________, son père de 33 ans à Granby le 13 mars. L’assassin avait rompu avec sa nouvelle conjointe quelques mois plus tôt et perdu son emploi. Le père, qui avait la garde de l’enfant depuis ses six mois, s’est ensuite suicidé.

Johanne Bonhomme, 34 ans, poignardée à cinq reprises par son voisin schizophrène, Michel Roy, 49 ans, le 11 mars à St-Jean-sur-Richelieu, avec qui elle venait de passer la soirée. Il a été arrêté chez lui. Roy avait déjà tué sa sœur en 1977 lors d’une évasion de L.-H. Lafontaine, mais avait tout de même été désinstitutionnalisé en 2000. Il n’était soumis à aucun contrôle de la Commission d’examen des troubles mentaux.

Audrey-Ève Charron, 23 ans, tuée par balles dans une voiture avec son partenaire sexuel dans une ruelle de Verdun, le 15 mars. Celui-ci avait des antécédents de vente de stupéfiants. La police a attribué le meurtre à un règlement de comptes dans le monde de la vente de drogue. Deux hommes ont été arrêtés en septembre 2004, Daniel Martel, 35 ans, qui aurait décidé du meurtre et Winton Johannes, 37 ans, qui l’aurait exécuté. Johannes avait déjà été condamné en 1985 pour le meurtre de 2 personnes qui l’avaient embarqué en auto-stop et avait été libéré en 2002, grâce à un plaidoyer sur sentence de meurtre au 2e degré.

Nathalie Boutin, 34 ans, comptable à Salaberry-de-Valleyfield, tuée de coups de fusil le 24 mars par son ex-conjoint, Pierre-Georges Laberge, 52 ans, qui s’était caché dans un placard, et l’avait invitée à venir chercher ses effets et son chat chez elle. Elle y avait été avec deux collègues de travail, mais ceux-ci sont repartis sous la menace de l’arme de Laberge. Leur commentaire après le meurtre : « Il en voulait à tous les hommes... On ne le pensait pas aussi débile que ça. » Boutin l’avait quitté 5 jours plus tôt après une « scène de jalousie » et avait peur de le trouver pendu. Il s’est suicidé après le meurtre.

Montréal, 25 avril. _______________, une femme de 25 ans est retrouvée pendue chez elle par sa fille de 15 ans. Il y avait des traces de sang dans la maison. Mort présentement traitée comme suspecte.

Monique Gravel, 49 ans, enseignante en soins infirmiers au cégep St-Laurent, tuée chez elle à Ville Saint-Laurent, le 24 ou le 25 avril, par un inconnu. Ses enfants qui passaient le week-end chez leur père depuis sa séparation d’avec elle il y a quelques mois l’ont trouvée à leur retour. La police a déclaré qu’elle avait été battue avec une extrême violence qui a dû éclabousser de sang le ou les assassins. Le comédien Serge Turgeon qui la connaissait est mort d’un infarctus au poste de police durant son témoignage.

Chantale Gervais 25 ans, de Chateauguauy, technicienne en informatique, trouvée enveloppée dans une feuille de pellicule plastique sur le terrain d’une entreprise de Ville LaSalle où son cadavre, portant plusieurs marques de violence, gisait depuis sa disparition de chez un ami de Mercier, Francois Cordeau, le 17 avril. Celui-ci a dit à la police qu’elle avait passé la nuit chez lui puis reçu un appel sur son cellulaire et que quelqu’un était passé la prendre.

Annie Lapointe, 47 ans, aurait été tuée à Marieville, le 6 mai, par son conjoint, Christian Leclaire, 42 ans, qui a déclaré avoir laissé son cadavre dans une malle le long de la route, entre Marieville et Abercorn. Il a été vu par un voisin traînant la malle jusqu’à sa voiture. Le corps n’a pas été retrouvé malgré plusieurs appels de la police à la population et une grande battue organisée en octobre 2004.

Marie Clermont-Bazzarelli, 44 ans, tuée d’un coup de .12 à Saint-Eustache le 16 mai, par le mari dont elle était séparée depuis une semaine, François Bazzarelli, 48 ans, qui a d’abord invectivé son fils de 14 ans à l’extérieur de la maison puis abattu son ex-conjointe lorsqu’elle est sortie défendre celui-ci. S’est ensuite suicidé.

Une fillette haïtienne, Anastasia Siméon, 4 ans, meurt avec son grand-père Dieu Siméon, 72 ans, dans incendie criminel nocturne de leur logis à Montréal-Nord, le 21 mai. Traces d’accélérant trouvées sur les lieux. La grand-mère, Anne-Marie Jean-Pierre, dans la cinquantaine, a été gravement brûlée dans l’incendie, ainsi que la sœur d’Anastasia, 2 ans. Le couple avait la garde des enfants depuis la mort de leur fils l’an dernier..

Kathy Rioux, 33 ans, abattue par balles le 22 mai, à Québec, par Stéphane Linteau, 35 ans, dont elle avait un bébé de 15 mois. Ils étaient séparés depuis quelques mois après avoir fait vie commune et que Linteau ait souvent agressé Rioux. Linteau s’est rendu à la police, revolver en main, le lendemain, après avoir négocié avec eux par téléphone. Comme cela se produit souvent, la police avait bouclé un « périmètre de sécurité » autour de chez la victime durant plusieurs heures avant de constater que l’assassin s’était enfui. Puis ils ont dragué la rivière St-Charles pour trouver l’arme du crime (qu’il avait conservée)...

Tommy Saint-Germain, 2 ans, battu à mort par son père Steve Saint-Germain, 22 ans, à Saint-Jérome, le 9 juin. Il a été accusé de meurtre prémédité. (À confirmer)

Shade Durand, 2 ans et demi, battue à mort par le conjoint de sa mère, Steeve Marchand Ratelle, 20 ans, pendant qu’il le gardait, à St-Michel des Saints, le 15 juin. Il a été arrêté le 24 juin après que l’autopsie a montré que la fillette avait été sévèrement battue, contrairement à la thèse de la « chute » énoncée par les parents lorsqu’ils ont conduit l’enfant à l’urgence. Sera accusé de meurtre prémédité.

Josée Olsen, 34 ans, tuée à coups d’objet contondant à la tête et au visage par son conjoint Francis Gignac, 35 ans, le 23 juin à Montréal, dans un logement où elle n’habitait que depuis 3 semaines. Gignac avait été accusé de menaces le 5 janvier.

Dominique Papineau, 31 ans, tuée à Montréal-Nord, le 23 juillet, par son ex-conjoint Giovanni Rizzolo, 32 ans, qui a amené deux bidons d’essence à l’appartement de la victime et y a mis le feu. Les vêtements en flammes, il a sauté du troisième étage. Il a été arrêté sur son lit d’hôpital et accusé de meurtre prémédité. Le Journal de Montréal a écrit que, selon des voisins, « le couple vivait de durs moments », euphémisme désignant de la violence conjugale.

Rose Kaitak, 15 mois, tuée d’au moins une balle de .22 par son frère Nutukie Kaitak Jr., 19 ans, à Salluit (Nouveau-Québec) le 6 août. Il a tiré à travers le plafond du rez-de-chaussée, tuant la fillette dans son berceau au premier étage, après une conversation téléphonique orageuse avec sa partenaire sexuelle. Il a été accusé d’homicide involontaire et d’usage négligent d’une arme. Sa mère a affirmé qu’il tentait en fait de se suicider mais s’était raté.

Nazia Chahen, 29 ans, tuée à Montréal le 9 août par son conjoint, Khalid Mahmood Khan, 39 ans, qui a tenté de déguiser le meurtre en accident en mettant le feu à l’appartement avant de sortir faire une promenade avec leur fils de 4 ans. Il a été arrêté 11 jours plus tard, après que l’autopsie a montré que Chahen portait des marques de violence, et accusé de meurtre prémédité et d’incendie criminel.

Tsao Chih Pan, 40 ans, trouvée la gorge tranchée dans son appartement du centre-ville à Montréal, le 17 août. Son ex-conjoint, Amo Huang Wen Pi, 47 ans, a été arrêté sur place. Les trois enfants de la victime étaient également dans l’appartement. Les policiers avaient été appelés sur les lieux pour violence conjugale.

Femme de 45 ans, tombée ou poussée hors d’une voiture en marche à Macamic, le 21 août. Le conducteur, ______________, a prétendu qu’elle était tombée et a échoué un test d’alcoolémie. On ne siat pas si des accusations seront portées.

Nancy Ouellette, 35 ans, trouvée morte chez elle à Contrecoeur, le 5 sept., tuée de plusieurs coups à la tête, après que son partenaire, Richard Cournoyer, 34 ans, a été arrêté dans le contexte d’une apparente tentative de suicide. Il avait grimpé dans un pylône électrique, à Tracy. Il a été accusé de meurtre prémédité.

Jeannine Gagnon, 51 ans, et ses deux petites-filles, Angel Laskaris, 4, et Melina Laskaris, 2 ans, dans un incendie criminel à Joliette le 7 septembre. Un engin explosif a été lancé par une fenêtre du premier étage de leur maison tôt le matin. Le principal suspect est Paul Laskaris, 42 ans, le père des enfants, qui avait été condamné un mois plus tôt pour menaces de mort à l’endroit de son ex-conjointe mais avait les enfants en garde alternée malgré un interdit de communiquer avec leur mère, Jezabel Gagnon. Très vite présent sur les lieux du drame, où il est venu porter des fleurs et un crucifix, il n’a manifesté aucune émotion et a nié toute culpabilité.

Ève Saint-Onge, 13 mois, étouffée dans ses draps à Weedon le 8 septembre. Le
décès a d’abord été traité comme une mort naturelle, mais l’autopsie a
révélé que le bébé avait eu les deux jambes brisées quelques jours plus tôt.
Plus tôt, des ecchymoses avaient été constatées sur les bras de l’enfant à
la garderie. Le 21 octobre, Ghyslain Duplin, 31 ans, nouveau conjoint de la
mère du bébé, a été accusé d’homicide involontaire, de négligence ayant
causé la mort, de ne pas avoir fourni des choses essentielles à la vie et de
voies de fait. La Couronne s’est opposée à sa remise en liberté. En avril
2004, Duplin avait été accusé de menaces proférées à l’endroit d’une
ex-conjointe et de bris de probation. (Informations publiées dans "La Tribune
de Sherbrooke" et le "Journal de Montréal", le 22 octobre).

Raphaël Paris, 3 ans et demi, secoué à mort, le 18 septembre 2004 à Victoriaville, par Sylvain Dion, 28 ans, qui en avait la charge en famille d’accueil. Dion a prétendu que l’enfant était tombé mais la taille du caillot constaté à l’autopsie interdit cette hypothèse. Il a été accusé d’homicide involontaire.

Une femme est retrouvée calcinée dans une voiture, le 12 septembre, sur un chemin désert de l’île Charron, à Boucherville. Cas traité comme une mort suspecte.

Barbara Erhardt, 52 ans, et sa fille Hilary, 17, tuées de coups de pistolet à Lorraine, le 30 septembre, par le père, George Erhardt, 48 ans, qui a laissé un message sur le répondeur d’un collègue au sujet de ses ennuis et s’est suicidé. La police avait été appelée chez les Erhardt à plusieurs reprises pour violence domestique. Leurs voisins et les collègues d’Hilary rapportent que l’assassin était hyper-possessif de sa fille, athlète de base-ball, et que celle-ci était en conflit permanent avec sa mère.

Femme dans la cinquantaine, tuée à coups de couteau de boucher chez elle à Montréal, le 4 octobre par son conjoint Fu Shiang Tan, 53 ans, qui a également tenté d’étrangler une de ses filles. Il y avait huit personnes dans la maison, où la famille vivait depuis vingt ans. Le Journal de Montréal a rapporté que Tan avait de graves dettes de jeu.

Kelly Ann Drummond, 24 ans, étudiante à Concordia gravement blessée à la tête et poignardée dans le dos chez elle, le 3 octobre, à Montréal-Nord, après ce que les médias ont décrit comme « une violente dispute ». Elle est morte à l’hôpital le lendemain. Son conjoint, Martin Moreau-Cousineau, 30 ans, a été accusé de meurtre. La mère de la victime a créé une Fondation d’aide aux victimes de violence conjugale.

Alicia Moses, 20 ans, poignardée par son conjoint de 23 ans, à Puvirnituq, le 5 octobre. Il s’est ensuite tailladé, mais sa vie n’est pas en danger.

Ana Maria Solinas Norbaak, 25 ans, poignardée à mort chez elle par son époux depuis 2 mois, Jean-Philippe Mailhot, 22 ans, à Montréal, le 13 octobre. Les voisins avaient entendu des éclats de bruit 30 minutes avant qu’il appelle la police, en prétendant l’avoir trouvée morte à son arrivée chez lui et victime de quelqu’un qui serait entré par effraction. Il a été accusé de meurtre.

Adolescent de 13 ans battu à mort le 21 octobre à Shawinigan et laissé dans une baignoire par Jason Shawn Fresco, 21 ans, le conjoint depuis 3 mois de la mère d’un des amis de la victime. Fresco a fait des aveux et a été accusé de meurtre non prémédité.

Lise Phaneuf, 64 ans, étouffée par son conjoint, Jean-Claude Dufresne, 65 ans, le 30 octobre à Saint-Philippe. Celui-ci, qu’on a dit dépressif depuis quelque temps, a ensuite ingurgité des pilules, juste avant l’arrivée de la police mais n’est pas décédé.

Femme de 30 ans d’Amos happée mortellement sur un chemin forestier de la région, le 2 novembre. La police envisage la possibilité de porter une accusation de meurtre contre le conducteur du véhicule, 27 ans.

Carole Lirette, 45 ans, tuée d’un coup de fusil de chasse à Maniwaki le 9 novembre par son ex-conjoint, Gilbert Généreux, 60 ans, « possessif et très jaloux » selon un proche, dont elle était séparée depuis un mois après avoir tenté de refaire vie commune durant 2 mois. Le meurtrier a également tué le nouveau partenaire de Lirette, Marcel Rozon, 55, avant de se suicider.

Andrée Gagné, 42 ans, poignardée chez elle à St-Georges de Clarenceville, le 13 novembre, par son conjoint, Jean Rozon, 53 ans, qui a déclaré à la police qu’ils jouaient à se lancer des couteaux devant un couple d’amis après une soirée arrosée. Rozon a été accusé d’homicide involontaire et de négligence criminelle.

Femme de 69 ans assassinée chez elle à Rawdon, le 21 novembre. Son corps a été trouvé sur la véranda par un membre de sa famille.

Karine Gaudreault, 30 ans, découverte étranglée chez elle le 23 novembre au soir dans l’arrondissement Chicoutimi de Saguenay, à quelques kilomètres d’un appartement où venait d’être trouvée une autre victime de meurtre, un homme dans la vingtaine qu’elle connaissait, dans le cadre de l’enquête sur ce meurtre, apparemment lié au milieu de la drogue.



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Plan-Liens Forum

  • Crimes d’honneur ?
    (1/3) 26 octobre 2005 , par

  • la cave morbide
    (2/3) 27 septembre 2005 , par

  • > Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2004
    (3/3) 22 novembre 2004 , par





  • Crimes d’honneur ?
    26 octobre 2005 , par   [retour au début des forums]

    On appelle un crime d’honneur la vengeance qu’exerce un homme de la famille à l’endroit d’une femme qui aurait fauté, par exemple en ayant des relations sexuelles avec une autre personne que son mari ou en voulant échapper à ce mari.

    Quand un de ces crimes d’honneur est commis à l’étranger, le monde entier, y compris le Québec, condamne le geste au nom des droits de l’Homme. Mais quand le geste est posé ici au Québec, comme récemment en Montérégie où un homme a abattu son fils pour se venger de son ex-conjointe, des voix s’élèvent pour en appeler à la compassion envers le tueur. Sans doute au nom des droits de l’Homme, mais cette fois dans son sens exclusif.

    Et certains ont l’audace de dire qu’au Québec, la question des droits des femmes est un sujet dépassé….

    la cave morbide
    27 septembre 2005 , par   [retour au début des forums]

    Cet extrait est trés choquant, immonde à lire, le nombre de personnes qui se font assassinés est abérant, même des enfants, cela nous choque, pourquoi des êtres innocents ? QU’ONT-ILS FAIT ?ils ne sont pas à l’origine des litiges conjugaux, ces personnes a psychologie dérangée devrait se faire assassiner car une personne qui tue n’est pas folle au contraire elle sait ce qu’elle fait et mériterait le même sort !!!
    Les femmes et les enfants ont le droit à la vie comme les hommes.
    Mais, ou se trouve l’Etat dans cette situation qui est très dure pour les familles des victimes. La femme, c’est l’avenir et les enfants c’est l’espoir de voir un avenir meilleur pour tout les citoyens.Ou est la soit disante police ? si ça ne tient qu’a çela,autant faire justice soi-même !

    > Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2004
    22 novembre 2004 , par   [retour au début des forums]
    Association des victimes d’actes criminelles

    Aujourd’hui, en date du 22 novembre 2004, dans le journal LaPresse, en première page, une association pour les victimes d’actes criminelles, il serait important que vous vous contactiez. Voici le lien pour l’article : http://www.cyberpresse.ca/actualites/article/article_complet.php?path=/actualites/article/1,63,0,112004,847692.php
    Bravo pour votre recherche.


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