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décembre 1999

Femmes et enfants tués par des hommes ou par des inconnus au Québec en 1999
Dates et circonstances

par Martin Dufresne






Écrits d'Élaine Audet



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Dans un travail de sensibilisation populaire et de confrontation des pouvoirs établis, le Collectif masculin contre le sexisme recense les noms et résume les circonstances des incidents où des femmes et des enfants ont été tué-es par des hommes (ou des inconnus) au Québec depuis le massacre perpétré par un antiféministe à l’École Polytechnique de Montréal, le 6 décembre 1989. Nous faisons ce travail depuis maintenant onze ans.

Nous n’utilisons que les données publiées et donc disponibles en bibliothèque, en nous en tenant aux éléments qui permettent de rappeler le nom et l’identité des protagonistes de ces drames et la dynamique qui a mené au meurtre. Sans un tel travail, nous croyons que ces traces seraient immédiatement oubliées par tous sauf par les proches des victimes.

Nous faisons ce travail pour qu’une prise de conscience collective de l’ampleur du désastre sexiste amène une levée de boucliers contre le laxisme de notre société à l’égard des privilèges masculins, dont celui de s’en prendre à une conjointe, surtout à l’occasion d’une séparation. Si le fait de rappeler ces crimes et leur contexte pouvait éviter ne serait-ce qu’une tuerie de plus, est-ce que cela n’en vaudrait pas la peine ? Notre affiche est apposée au mur de dizaines de maisons d’hébergement au Québec. Ce tragique décompte les aide à jauger les risques réels auxquels leur conjoint les expose. J’ose croire que cette liste a pu sauver des vies et justifier de saines colères.

Martin Dufresne
Secrétaire
Collectif masculin contre le sexisme

"Où que ce soit au monde, s’il n’y a pas de noms, il n’y a pas de mort-es." (Laura Bonaparte, une des Mères de la Place de Mai, en Argentine)
*

Femmes/enfants tué-es par des hommes ou par des inconnus en 1999 :
au moins 45 (36 femmes, 9 enfants). De ces nombres - au moins 29 femmes victimes d’un conjoint, ex-conjoint, partenaire sexuel ou membre de leur famille (64% des femmes) - 4 enfants tué-es par leur père : 4 (44% des enfants)

Sylvia Branco, 23 ans, tuée d’un coup de pistolet à la tête, le 12 janvier à Montréal, par un partenaire sexuel qu’elle avait décidé de quitter, Erasmo Crescenza, 27 ans. Il l’a attirée dans sa fourgonnette pour lui parler de ses sentiments. L’assassin s’est ensuite suicidé en laissant une lettre d’auto-apitoiement.

Maria Susette Lamos, 46 ans, battue de coups de poings au visage et poignardée au ventre, le 18 janvier à Montréal, par un voisin et partenaire sexuel, Joseph Legato, 47 ans. L’assassin a ensuite fait une tentative de suicide.

Antonia Cantin, 68 ans, étranglée et violée chez elle, le 24 janvier à Montréal, par un pédophile récemment évadé d’une prison à sécurité minimale, Ronald Smith, 41 ans. L’assassin est retourné de lui-même à la prison pour détourner les soupçons.

Carmina Rivas, 63 ans, d’un coup de fusil de chasse et agressée sexuellement, en même temps que son mari, le 9 février à Laval, par son fils, un schizophrène désinstitutionnalisé, Victor Portela, 28 ans, qui s’est pendu dans sa cellule de prison le lendemain.

Geneviève Dubois, 29 ans, de plusieurs balles à la tête et jetée sur une route de campagne à Saint-Hubert, le 11 janvier. Impliquée dans le trafic de drogue, elle allait être appelée à témoigner dans le procès d’un membre des Hells Angels.

Jolène Riendeau, adolescente de 12 ans, disparue en avril. Un prédateur sexuel qui habitait près de chez elle et avait un lourd dossier sexuel mais aurait toujours nié et refusé de subir un test du polygraphe aurait avoué son meurtre en avril 2005. Il l‚aurait jetée dans le canal Lachine. Des plongées n’ont rien révélé. Ses restes ont finalement été retrouvés en mai 2011 sous un petit pont de l’autoroute 15 en face de l’Île-des-Soeurs, sans que la police révèle autre chose que le fait qu’il y avait eu meurtre. Un homme de 47 ans a alors été arrêté et interrogé mais relâché après une journée sans que des accusations aient été portées.

Karine Hamel, 10 ans, étranglée le 14 février à Saint-Pie-de-Bagot, par son père Yves Hamel, 37 ans. L’assassin a ensuite pris quelques boîtes d’aspirine dans une apparente tentative de suicide. Malgré une dépression sévère qui avait conduit à son hospitalisation, Yves Hamel avait conservé des "droits" d’accès bihebdomadaires. Son avocat a obtenu que soit retardée de 12 jours son audience préliminaire afin de lui éviter une "expérience éprouvante". Il s’est suicidé depuis.

Nancy Lebreux, 28 ans, de plusieurs coups de poignard à la poitrine, le 25 mars à Montréal, par son ex-partenaire sexuel, Michel Forget, 38 ans, deux semaines après l’avoir quitté après 3 ans de cohabitation. Il lui avait demandé de la rencontrer une dernière fois chez elle. Il s’est enfui en volant sa voiture et en allumant la télé et les lumières de l’appartement pour suggérer qu’elle y était encore vivante. Au procès il a prétendu qu’elle l’avait frappé et qu’il avait eu un « blackout ». Condamné à 12 ans.

Lucette Boily, 58 ans, battue et étranglée, le 20 avril à Pointe-au-Pic, par une connaissance, Jacques Emond, 37 ans, qui lui avait volé ses investissements. Emond a placé le corps dans le coffre de sa voiture et est allé le jeter dans le fleuve à Québec, afin de détourner les soupçons.

Sylvie Tétreault, 36 ans, d’une balle à la tête le 20 avril, à Montréal, par un ex-détenu qu’elle connaissait, Pierre Ratté, 39 ans, qui s’était récemment évadé de prison. L’assassin s’est suicidé quelques jours plus tard dans un motel de la ville.

Michèle Blais, 30 ans, de plusieurs coups à la tête et arrosée d’essence, le 21 mai à Pabos, par son partenaire sexuel, Denis Albert, 36 ans.

Roberte Dunn, 76 ans, ligotée et asphyxiée dans un sac de plastique, le 30 mai à Sainte-Eulalie, par Mario Harvey, 37 ans, un ex-détenu qu’elle avait toujours traité comme un fils et qui venait de s’évader d’une prison à faible sécurité. Il lui avait extorqué son numéro de carte de guichet et a vidé ses comptes en allant d’une caisse populaire à l’autre, le cadavre dans le coffre de la voiture avant de le jeter dans un boisé. Celui-ci, d’abord condamné - il n’a été accusé que de meurtre non prémédité, a obtenu un nouveau procès en 2003 parce qu’on l’avait empêché de consulter un avocat. Il a plaidé coupable à homicide involontaire coupable et a été condamné à 12 ans, dont 6 avant possibilité de libération conditionnelle.

Ginette Roger, 42 ans, de 7 coups de pistolet dans un centre d’hébergement pour femmes, le 10 juin à Saint-Jean-sur-Richelieu, par son mari Marcel Samson, 44 ans, qui en avait forcé la porte après avoir incendié sa maison.

Jean-Christophe Roy, 5 ans, étranglé, le 21 juin à Montréal, par son père récemment divorcé, Christian Roy, 35 ans, qui s’est par la suite suicidé.

Michelle Rhéaume, 17 ans, poignardée devant sa sœur, le 26 juin à Saint-Michel-de-Bellechasse, par un partenaire sexuel qu’elle venait de quitter, Stéphane Fontaine, 23 ans. La sœur de Rhéaume s’est battue avec l’assassin pour tenter de le désarmer.

Jasmine Mathews, 26 ans, étranglée le 3 juillet à Montréal, par son ex-conjoint, Jean-Robert Lymontard, 38 ans.

Hélène Verreault, 45 ans, d’un coup de fusil de chasse dans le terrain de stationnement de sa conciergerie, le 8 juillet à Longueuil, par son ex-partenaire sexuel Claude Desjardins, 47 ans. L’assassin s’est ensuite suicidé.

Janet Kuchinsky, 43 ans, d’un coup à la tête alors qu’elle faisait du jogging, le 11 juillet à Pierrefonds. Aucun suspect. Les policiers parlent d’une attaque à motivation sexuelle.

Gisèle Côté, 76 ans, effrayée à mort au cours d’un vol par effraction et d’une séquestration, le 15 juillet à Chicoutimi-Nord. Ses deux agresseurs ont écopé respectivement de 40 et 44 mois de prison.

Fatima Kama, 28 ans, de Montréal, poignardée et abandonnée dans une malle, le 17 juillet, à l’aéroport de Londres par Youssef Wahid, 30 ans, un homme qui lui avait offert un contrat de chanteuse. Wahid s’est réfugié au Liban.

Annick Babin, 23 ans, étranglée, le 22 juillet à Saint-Laurent, par un partenaire sexuel qu’elle essayait de quitter, Eric Bilodeau, 24 ans, qui a ensuite volé sa voiture et a été arrêté alors qu’il essayait de la vendre, en Nouvelle-Écosse.

Karina Janveau, 24 ans, tuée, débitée à la scie et jetée dans un conteneur à déchets derrière son appartement, entre le 30 juillet et le 3 août à Gatineau, par son partenaire sexuel, Khaled Aboud Ka Farhan, 26 ans, après une querelle à propos de questions d’argent.

Louiselle Caron, 46 ans, d’un coup de fusil de chasse à la tête, le 4 août à Sainte-Perpétue, par son partenaire sexuel Serge Jacques, 43 ans, après une scène de violence conjugale dans un bar de l’endroit. L’assassin a ensuite tenté de tuer la fille de Caron, puis s’est suicidé.

Josette Therriault, 36 ans, battue à mort, le 7 août à Sept-Îles, par son partenaire sexuel, Mario Bordages, 37 ans. L’assassin a essayé de faire passer le crime pour l’effet d’une surdose de drogue, mais l’autopsie a révélé que Therriault était morte des suites d’une agression survenue quelques jours plus tôt.

Audrey Paquet, 17 ans, et Vicky Paquet, 11 ans, abattues au fusil, le 8 août à Danville, par leur père Henri Paquet, 46 ans, qui s’est ensuite suicidé. Les médias ont jugé bon de préciser que l’assassin avait tué les filles pendant leur sommeil "afin de leur infliger aussi peu de douleur que possible" et ont cité un psychologue pour qui ce comportement était un signe évident de "surprotection".

Ruby Ann Poucachiche, 34 ans, écrasée par une voiture, le 22 août, à Rapide-Sept, par un Blanc avec qui elle avait refusé de coucher. Ce cas n’a pas été retenu dans les meurtres de l’année par le journal Allô Police qui l’avait pourtant signalé à l’époque.

Manuel Pouw, 15 ans, tué dans une bagarre de rue à Montréal le 22 août par Derek Myles, 21 ans.

Kelly-Lynn Fitzpatrick, 19 ans, retrouvée le 30 août ficelée dans un sac de couchage à Luskville. Elle avait été assassinée un mois plus tôt.

Pearl Lamarre-Rushford, 81 ans, de coups à la tête portés au cours d’un vol, le 20 septembre à Chambly, par trois jeunes âgés de 13 à 15 ans, dont le procès a eu lieu devant le Tribunal de la jeunesse.

Steve Trudel, 17 ans, tué à Montréal le 8 octobre par Paul Ross, 35 ans.

Suzanne Chiquelho, 34 ans, d’un coup de fusil de chasse devant sa fille de 6 ans, le 11 octobre à Hull, par son partenaire sexuel Alexandre Elvas, 42 ans.

Anna Yarnold, 59 ans, de plusieurs coups d’un outil de jardinage à la tête dans son jardin, en plein jour, le 15 octobre à Senneville. William Fyfe, 44 ans, un entraîneur sportif vivant à Saint-Hippolyte, a avoué ce meurtre en octobre 2001, en même temps que ceux de quatre autres femmes (Monique Gaudreau, Theresa Shanahan Litzak, Mary Glenn et Hazel Scattolon, violée et assassinée à Ville Mont-Royal en 1981).

Karyn Hicks, 25 ans, battue et poignardée, le 27 octobre à Montréal, par son partenaire sexuel de 29 ans, Atouani Aahd. Le meurtre a été commis alors que la police arrivait sur les lieux, appelée par les voisins alertés par les cris de Hicks battue jusque sur sa galerie. L’assassin a aussi mis le feu à l’appartement pour couvrir sa fuite.

Monique Gaudreau, 45 ans, de coups de couteau dans sa chambre, le 29 octobre, à Sainte-Agathe, par William Fyfe.

Yvonne Bédard, 65 ans, d’un coup de carabine, le 1er novembre à Princeville, par son mari René Lacasse, 61 ans, qui s’est ensuite suicidé. Daniel Lamirande, de la Sûreté du Québec a "justifié" le crime par une allusion aux problèmes de santé de la victime : "La vie n’avait malheureusement plus rien de bien réjouissant à leur apporter."

Julie Suprenant, 19 ans, disparue à Terrebonne le 16 novembre, après être descendue d’un autobus. Le principal suspect dans sa disparition est Richard Bouillon, 49 an, un agresseur sexuel récidiviste qui était son voisin. (Le nom de Surprenant n’est pas comptabilisé dans les meurtres tant qu’un cadavre n’aura pas été identifié.)

Theresa Shanahan Litzak, 55 ans, sadiquement poignardée dans son lit, entre le 17 et le 22 novembre à Laval, dans ce qui semble être une agression sexuelle. William Fyfe a avoué ce meurtre en octobre 2001.

Mélanie Messier, 23 ans, battue et poignardée à la gorge chez elle, le 22 novembre à Saint-Marcel-sur-Richelieu, par son mari, le soldat Jean-François Chamberland, 25 ans, qui s’est ensuite pendu dans le placard d’un motel voisin.

Victor Lemay, 17 ans, assassiné sans raison le 27 novembre à Sainte-Croix-de-Lotbinière par son ami André Roy, qui a ensuite fait semblant de participer aux recherches. Condamné à 25 ans.

Nicole Dubuc, 45 ans, poignardée à mort chez elle à Bowman le 8 décembre par son neveu, Joël Dubuc, 23 ans, après l’avoir confronté au sujet de son agression sexuelle de la fille de la victime. Il a été condamné à neuf ans en avril 2000 pour homicide involontaire.

Marguerite Landry, 89 ans, assassinée dans sa résidence de Saint-Paul-de-Joliette, le 13 décembre, avec ses deux frères, par des voleurs.

Lucie Castonguay, 42 ans, assassinée chez elle le 14 décembre, à Saint-Fabien-de-Panet. La police parle d’un « crime parfait ». Marc Mercier, l’époux de la victime s’est vu refuser le montant de l’assurance vie par Desjardins Sécurité financière et les poursuit. Desjardins entend démontrer qu’il est soupçonné d’avoir été impliqué.

Diane Robinson, 39 ans, étranglée à Trois-Rivières vers le 10 décembre (son corps a été retrouvé le 17) par Benoît Bourdages, 37 ans, qu’elle venait de quitter et qui résidait alors en maison de transition. Il a été arrêté en prison où il avait dû retourner pour bris de ses conditions de remise en liberté.

Mary Glenn, 53 ans, graphiste, battue à mort chez elle le 15 décembre à Baie d’Urfé, en banlieue de Montréal, par William Fyfe, arrêté peu après en Ontario.

Carole Martin, 44 ans, abattue de deux coups de fusil .12 le 28 décembre à Rouyn-Noranda par son conjoint, Michel Lafrenière, 43 ans, en dépression, qu’elle avait décidé de quitter. L’assassin s’est ensuite suicidé.



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Martin Dufresne

Longtemps associé au Collectif masculin contre le sexisme, créé en 1979, Martin Dufresne est connu comme un allié des milieux féministes et a produit dans plusieurs médias des analyses percutantes sur divers aspects de la condition masculine, ainsi que sur la violence faite aux femmes.



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