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samedi 3 mai 2008

Quatre femmes exceptionnelles honorées lors du 10e Gala de "Femmes du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias"






Écrits d'Élaine Audet



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Quatre femmes exceptionnelles honorées
lors du Gala 2008 de
Femmes du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias (FCTNM)
Qui célèbre son 10e Gala

Montréal, le 15 avril 2008 - Le 10e Gala annuel de Femmes du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias (FCTNM) rendra hommage cette année à quatre personnalités exceptionnelles, le mercredi 7 mai 2008, à l’Hôtel Hyatt de Montréal (2155 avenue Jeanne-Mance). Pour ce 10e Gala, un coup de chapeau très spécial sera donné aux fondatrices de FCTNM : Mary Armstrong, Ina Fichman et Suzanne Chevigny. Toutes trois ont permis que se développe de façon exceptionnelle la seule association de l’industrie cinématographique montréalaise qui illustre la remarquable contribution des femmes au cinéma à la télévision et aux nouveaux médias d’ici.

Mesdames Suzanne D’Amours, consultante en financement, Jeannine Gagné, réalisatrice et productrice, Dominique Michel, actrice, et Lucie Robitaille, directrice de casting, seront honorées cette année. Catalina Briceno, consultante nouveaux média, recevra le Prix de la relève. Marina Orsini animera cette 10e soirée spéciale en présence de madame Suzanne Hénault, présidente du conseil d’administration de FCTNM.

À l’image des femmes, cette prestigieuse soirée de gala - festive et dynamique -, célèbrera pour une dixième année, la carrière et la contribution des femmes professionnelles à l’industrie du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias !

Suzanne d’Amours

Depuis plus de 20 ans, Suzanne D’Amours cumule une solide expérience en financement de produits culturels, notamment pour la télévision et le cinéma. Au fil des ans, elle s’est aussi impliquée dans l’industrie du disque et du spectacle, de même que dans le secteur de l’édition. Après avoir géré le département des productions cinématographiques et télévisuelles à la Société générale du cinéma, elle se joint au secteur de la distribution chez Malofilm, pour ensuite occuper le poste de directrice adjointe à l’APFTQ pendant plus de huit ans. À ce titre, elle effectuera différents mandats qui se rapportent au financement de la production audiovisuelle et à la négociation de conventions collectives.

Catalina Briceno

Active au sein de l’industrie de production audiovisuelle depuis près de 10 ans, Catalina Briceno cumule une expérience en développement et production de contenus, en analyse et en financement de projets. En 1997, elle fonde Caliope Communications, une société au sein de laquelle elle s’intéresse à la convergence et à l’impact des nouvelles technologies sur la création de contenus destinés à diverses plateformes de diffusion. Elle produit entre autres, le court métrage Under a Leaden Sky. En avril 1998, elle se joint à l’équipe d’In Extremis Images et prend en charge le financement des longs métrages Possible Worlds et Nô de Robert Lepage. Elle est déléguée aux relations d’affaires pour Tube Studios/Pop6 en mai 2000 ; elle y supervisera le financement des séries d’animation 3D Inuk et de la coproduction France/Canada Fred the Caveman (Télétoon). Depuis 2003, Catalina œuvre au sein de la fondation Daniel Langlois.

Jeannine Gagné

Réalisatrice et productrice, Jeannine Gagné , longtemps membre active du collectif Les films de l’autre, a fondé en 1999 la compagnie Amazone Film qui se consacre à la production de films d’auteur pour la télévision et le grand écran. Parmi ses principales réalisations, notons Aube urbaine (meilleur court métrage aux Rendez-vous du cinéma québécois 1995, Prix Visions du Réel, Nyon 1995), L’Insoumise, d’après l’œuvre de Marie-Claire Blais (1998), Au fil de l’eau (2002), long métrage fiction avec, entre autres, Gabriel Gascon, Paul Ahmarani, Claude Laroche, Margot Campbell, film de clôture des RVCQ. Au sein d’Amazone Film, Jeannine Gagné a produit, entre autres, les documentaires de Benoit Pilon : 3 sœurs en 2 temps, Roger Toupin, épicier variété (Prix Jutra 2004), Nestor et les oubliés (FFM 2006), Des nouvelles du Nord (Festival international de Rouyn-Noranda, 2007), Après le déluge, court métrage animé de Fernand Bélanger, Gilles Carle ou l’indomptable imaginaire (Prix Jutra 2005) de Charles Binamé. En novembre 2006, la cinémathèque québécoise lui a consacré une rétrospective qui soulignait autant son œuvre de cinéaste que les productions d’Amazone Film.

Dominique Michel

Elle voit le jour sous le nom d’Aimée Sylvestre le 24 septembre 1932, à Sorel. Musicienne de formation, elle débute sa carrière en faisant des concours amateurs. En 1954, elle fait deux rencontres importantes. Elle fait d’abord la connaissance de Raymond Lévesque qui lui écrit ses premières chansons (La Petite canadienn, La famille). Puis, elle collabore avec Denise Filiatrault avec qui elle formera un des duos comiques les plus populaires du Québec. À la fin des années 1950, elle commence sa carrière à la télévision en co-animant l’émission Le p’tit café avec Normand Hudon et Pierre Thériault. En 1957, elle lance la chanson Sur l’perron qui donnera un coup d’envoi à sa carrière. Par la suite, elle joue dans quelques émissions télévisées comme Moi et l’autre (1967-1972 et 1995-1997), où elle partage la vedette avec Denise Filiatrault, Dominique (1977-1979), de même que Catherine (2000-2002). Elle joue également dans quelques films, dont Je suis loin de toi mignonne (1976), Le Déclin de l’Empire américain, (1986) et téléséries Montréal, ville ouverte (1992). Enfin, elle participe à une vingtaine de revues de fin d’année Bye Bye et anime à plusieurs reprises le Festival juste pour rire.

Lucie Robitaille

On ne compte plus le nombre de films qui ont bénéficié du talent de Lucie. Ses qualités comme directrice de casting sont reconnues par les réalisatrices et réalisateurs les plus reconnus. Elle a su développer une expertise tout à fait singulière et a une capacité de découvrir de nouveaux acteurs qui sont les clefs des succès de nombreux films auxquels elle a été associée. La liste est impressionnante et il suffit de nommer quelques uns des cinéastes qui lui sont fidèles pour mesurer à quel point elle est une des femmes les plus occupées de l’industrie du cinéma et de la télévision : Robert Ménard, Denys Arcand, Émile Gaudreault, Charles Binamé, Jean-Claude Lord, Jean-François Pouliot, Léa Pool, Jean Beaudin sans oublier Steven Spielberg (casting montréalais de Terminal) ou Martin Scorsese (casting montréalais de The Aviator).

Rappelons ici que Femmes du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias est une association à but non-lucratif qui soutient ses membres dans le milieu du film, de la télévision et des nouveaux médias dans leurs rayonnements professionnels ici et ailleurs. Organisme indépendant affilié à Women in Film - International (WIFTI) qui comporte une quarantaine de chapitres à travers le monde, FCTNM supporte la formation, l’avancement, le réseautage et la célébration des femmes qui œuvrent dans l’industrie audiovisuelle au Québec. Pour permettre à ses membres de se rencontrer, d’échanger et d’apprendre sur les différents aspects du métier, FCTNM met sur pied chaque année des comités d’activités professionnelles sous forme de conférences, de 5 à 7, de déjeuners causeries, ainsi que de divers ateliers de formation. Visitez leur site Internet au www.wifti.org pour connaître tous les détails.

Information : IXION Communications (514) 495-8176

Mis en ligne sur Sisyphe, le 1er mai 2008



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  • Entre femmes ?
    (1/1) 5 mai 2008 , par





  • Entre femmes ?
    5 mai 2008 , par   [retour au début des forums]

    D’accord, pourquoi pas un gala pour femmes ?

    Bon, ça ne fait de mal à personne, mais il faut bien reconnaître l’ironie de la chose. Quand on est féministe, on réclame le droit des femmes d’agir en toutes sphères commme n’importe quel autre être humain, et d’être traité aussi équitablement que tout autre être humain. Le féminisme - celui auquel je crois - est celui qui veut faire tomber les barrières sexuelles. C’est logique et sain.

    Or, voyez la logique derrière ce gala :

    Un gala :
     *pour femmes*
     *entre femmes*
     pour le résautage *entre femmes*
     pour souligner le travail *des femmes*

    Question : est-ce qu’une femme artiste, politicienne, dirigeante, intellectuelle peut faire partie non pas strictement de la famille des femmes, mais de la grande famille des québécois et des québécoises ?

    • Une mixité trompeuse
      12 mai 2008 , par
        [retour au début des forums]

      S’il y a besoin d’organiser des événements spécifiques aux femmes, une journée mondiale de la femme, des rubriques spécialement ouvertes aux femmes ou des thématiques "femmes" c’est que malheureusement dans la vie quotidienne, que ce soit dans les journaux, à la radio, à la télévision (à moins d’avoir moins de 35 ans, d’être mince, sexy et jolie), etc. la parité au niveau professionnelle et publique est encore bien loin d’être atteinte.

      Par contre, là où elle est bien dépassée, c’est dans le travail domestique, en particulier dans les tâches les plus répétitives et dévalorisées, dans les bas salaires, dans les conditions de vie précaires, dans le fait d’être victime de violence domestique, etc.

      De plus, les hommes ont aussi leurs réseaux, ils ont eu (ont ?) même leurs clubs et cercles où l’entrée aux femmes était interdite.

      En principe, je suis plutôt contre les quotas, mais au rythme où progresse la parité entre femmes et hommes dans le monde professionnel et la sphère publique, je pense que cela est une chose nécessaire.

      Je rève qu’un jour la Journée internationale de la femme ne sera plus nécessaire, car ce jour-là, les femmes seront des humaines (et non des hommes) comme les autres.

      [Répondre à ce message]


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