![]() |
| ![]() |
![]() |
jeudi 24 décembre 2015 GPA - Attention ! Une image peut en cacher une autre
|
DANS LA MEME RUBRIQUE ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Cette photo* circule dans les réseaux sociaux et dans les médias comme quoi le Canada est un pays ouvert. ![]() Nous nous réjouissons des droits conquis par les couples homosexuels de pouvoir fonder une famille. Mais que se cache-t-il derrière cette photo idyllique d’une famille comblée en compagnie de notre nouveau premier ministre ? À quoi devons-nous nous ouvrir ? Derrière cette photo oh ! tellement moderne, que nous cache-t-on ? Scott Brison, le président du Conseil du Trésor du gouvernement libéral à Ottawa, et son conjoint ont eu recours à une mère porteuse américaine. Mais d’où viennent les ovules ? Mystère et boule de gomme. Le fait que l’achat d’ovules soit illégal au Canada pourrait être une bonne raison pour en taire la provenance. Derrière l’image : une industrie Par ailleurs, si tout le monde est d’accord pour les trouver très mignonnes, ces petites jumelles, que penser du droit des enfants à connaître leurs origines ? Ce beau portrait de famille masque que cet « enfantement » est le produit d’une industrie qui ne craint pas d’utiliser le désir légitime de couples d’avoir des enfants pour faire de gros profits. Mais faut-il que cela soit au détriment de la dignité des femmes, considérées avant tout pour leur utérus qu’on peut louer moyennant argent ? Doit-on faire silence sur le fait qu’il s’agit de parents commanditaires qui sont bien plus fortunés que la femme qui accepte de porter un bébé pour autrui ? Et, si bien des enfants adoptés vivent avec le trauma d’avoir été abandonnés par leur mère, comment réagiront ces enfants qui ont été portés par une femme – leur mère – exclusivement pour être vendus ? Une femme ou un enfant, ça ne s’achète pas Comment le gouvernement de Justin Trudeau pourra-t-il faire appliquer la loi qui date de 2004 et qui criminalise le recours aux mères porteuses contre rémunération ? Comment empêcher de transformer des êtres humains, à savoir des femmes et des enfants, en « objets » qu’on peut commander, acheter et vendre ? Après être tombé sous le charme d’une telle photo, ne devrait-on pas pousser un peu plus la réflexion et questionner comment on devrait protéger un principe fondamental de nos sociétés démocratiques, à savoir l’inviolabilité du corps humain parce qu’on ne doit pas en faire une marchandise mise à la disposition de quelque commerce que ce soit ? *Crédit photo : Macleans.ca Mis en ligne sur Sisyphe, le 17 novembre 2015 |
![]() |
http://sisyphe.org
| Archives
| Plan du site
| Copyright Sisyphe 2002-2016
| ![]() |