Elle saurait venu le temps de marcher dans les pas de l’ombre au fond de la forêt fraîche de trouver seule le chemin du retour
Elle deviendrait le sentier et les pas la page et le poème le saule et sa peine le bonheur sauvage de n’aller nulle part
Elle n’émonderait ni le vert des mots ni le son des larmes ni le sel du silence et de l’eau ni le feu au coeur des pierres
Elle voyait dans la blessure de l’arbre bois noirci par la foudre branche pétrifiée brûlée d’absolu l’entaille ouverte de sa vie
Ardent le silence éclaire tout le sous-bois son parfum de pin la forêt ses passages secrets les chagrins d’enfance ensevelis
Loin de la mer il lui faut réinventer la main musicale des marées l’or du sable et du soleil dans ses cils l’éclat de la vague sur sa peau
Au détour de la lumière dansant d’une feuille à l’autre le chant pur d’une rivière lui a rendu la musique entière
Mis en ligne sur Sisyphe, le 1er août 2016
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