La coulée de tes mots laisse sans fin sur son corps l’empreinte d’une extase que seul le feu peut apaiser
Elle crierait écrirait volerait dans les éclats de ta joie trous noirs cristaux bleus chants d’éboulis sur sa vie
Elle enfouirait vite le jour pour éprouver la nuit le spasme abrupt du rêve au plus profond de toi
Elle buvait le feu au goulot pour incendier l’attente telle la crinière de l’aube au métissage rouge de l’eau
Ce désir funambule dansait sur le fil du risque vertige haute voltige valse aux bords du temps
La peau morte de la mémoire te recouvrait d’un voile cru empire sec invisible du cri agonie violente des sources
Elle abordait sa terre vierge long rivage tracé par ta main sillage secret clivage de joie arrimage de ses continents
Se souvenir de ton amour parole pareille à une fleur d’adieu rouge toutes épines dehors irremplaçable rose de l’espérance
Mis en ligne sur Sisyphe, le 25 février 2016
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