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samedi 11 mars 2017

La place et le rôle de la femme dans l’islam, le christianisme, le judaïsme et le bouddhisme

par Michèle Sirois, anthropologue, spécialiste en sociologie des religions






Écrits d'Élaine Audet



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La femme dans le Coran

Voici quelques extraits du Coran (1) où il est dit que les hommes peuvent battre leurs femmes au simple soupçon d’infidélité ou quand elles n’obéissent pas, où les femmes menstruées sont déclarées impures, où l’homme peut répudier sa femme, où le témoignage d’une femme ne vaut que la moitié de celui d’un homme, où le garçon recevra une part d’héritage qui sera le double de celui de la fille, où les hommes ont autorité sur leurs femmes du seul fait de la préférence de Dieu en leur faveur, où la virginité et la jeunesse des femmes sont considérées comme des valeurs très importantes, etc.

« Ils t’interrogent au sujet de la menstruation des femmes ; dis : « C’est un mal ». Tenez-vous à l’écart des femmes durant leur menstruation ; ne les approchez pas, tant qu’elles ne sont pas pures. » (Sourate 2 : 222) (2)

« Demandez le témoignage de deux témoins parmi vos hommes. Si vous ne trouvez pas deux hommes, choisissez un homme et deux femmes (…). Si l’une des deux femmes se trompe, l’autre lui rappellera ce qu’elle aura oublié ». (Sourate 2 : 282)

« Quant à vos enfants, Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles (…) ». (Sourate 4 : 11)

« Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que Dieu leur a accordée sur elles, et à cause des dépenses qu’ils font pour assurer leur entretien. (…). » (Sourate 4 : 34)

« Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus querelle, si elles vous obéissent. » (Sourate 4 : 34)

« Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leur voile sur leur poitrine, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs époux, ou à leurs fils ou aux fils de leurs époux, ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou à leurs servantes ou à leurs esclaves, ou à leurs serviteurs mâles incapables d’actes sexuels, ou aux garçons impubères. » (Sourate 24 : 31)

« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles : c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées. » (Sourate 33 : 59)

« S’il vous répudie, son Seigneur lui donnera peut-être en échange des épouses meilleures que vous, soumise à Dieu, croyantes, pieuses, repentantes, adorantes, pratiquant le jeûne ; qu’elles aient été déjà mariées ou qu’elles soient vierges. » (Sourate 66 : 5)

La femme dans le christianisme

    Les Épîtres de St-Paul

La femme doit être modeste, décente, soumise et voilée quand elle prie. Elle ne doit pas parler dans les assemblées et pourra racheter la faute d’Ève en devenant mère. Quant à l’homme, il est le chef de la famille ; il a le pouvoir de marier sa fille ou de la garder vierge. Par contre, le mari ne peut répudier sa femme.

« Femmes, soyez [soumises] à vos maris comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme. (…) Ainsi, de même que l’Église est soumise au Christ, que les femmes le soient aussi en tout à leur mari. » (Éphésiens 5 : 21-25)

« Que, de son côté, le mari ne répudie point sa femme » (I Corinthiens, 7 :11)

« Si quelqu’un croit qu’il est malséant pour sa fille de dépasser l’âge nubile, et qu’il est de son devoir de la marier, qu’il fasse comme il voudra : il n’y a point de faute à la marier. Mais celui qui, sans aucune contrainte, et parfaitement libre de son choix, aura pris dans son cœur la décision de garder sa fille vierge, celui-là fait bien. En somme, celui qui marie sa fille fait bien ; et celui qui ne la marie pas, fait mieux. » (I Corinthiens 7 : 36-38)

« Mais toute femme qui prie ou prophétise la tête découverte manque d’égard à son chef. (…) Si une femme ne porte pas de voile, qu’elle se coupe aussi les cheveux. (…) Quant à l’homme, il ne doit pas se couvrir la tête, car il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, ce n’est pas l’homme qui a été créé pour la femme, mais bien la femme pour l’homme. C’est pourquoi, à cause des anges, la femme doit porter sur la tête un signe de soumission. » (I Corinthiens 11 : 5-10)

« Comme dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées : elles n’ont pas le droit d’y parler. Elles doivent être soumises, comme dit d’ailleurs la Loi. Si elles désirent s’instruire sur quelque question, qu’elles interrogent leur mari à la maison : car il est malséant qu’une femme parle dans l’assemblée (I Corinthiens 14 : 34-35)

« Pareillement, je veux que les femmes portent des toilettes décentes, pudiques et modestes. (…) Que la femme écoute l’instruction en silence, en esprit de soumission. Je ne l’autorise pas à enseigner, ni à commander à l’homme : qu’elle demeure dans le silence. Adam fut en effet formé le premier, Ève ensuite. Ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Néanmoins, elle aura le salut en devenant mère, pourvu qu’elle persévère avec modestie, dans la foi, la charité et la sainteté. » (I Timothée 2 : 9-15)

    Saint-Albert le Grand

Voici ce que Saint-Albert le Grand (dominicain et philosophe du XIIIe siècle) dit de la femme :

« La femme est moins apte à la moralité (que l’homme). Car elle renferme plus de liquide que l’homme. Or le liquide a pour faculté d’absorber facilement, mais de mal retenir. En outre, il se déplace volontiers. D’où l’instabilité et la curiosité des femmes. Quand une femme a un rapport avec un homme, elle rêve en même temps d’être sous un autre. Elle n’a pas de fidélité. Crois-moi, si tu lui prêtes foi, tu seras déçu. Écoute un maître expérimenté. Pour cette raison, les hommes intelligents ne font pas part de leurs projets ni de leurs actions à leurs épouses. La femme est un homme raté ; par rapport à l’homme, elle ne possède qu’une nature défectueuse et imparfaite. C’est pourquoi elle est intrinsèquement peu sûre. Ce qu’elle ne peut obtenir elle-même, elle cherche à l’atteindre par le mensonge et des tromperies diaboliques. Aussi doit-on, en résumé, se garder de chaque femme comme d’un serpent venimeux ou du diable cornu. (…) Son sentiment pousse la femme vers ce qui est mauvais, de même que sa raison entraîne l’homme vers ce qui est bon. (Quaestiones super de animalibus, XV, q. 11). » (3)

La femme dans le Talmud

Selon le Talmud, la femme a peu de valeur par elle-même. Elle est curieuse, bavarde, attachée à son apparence, paresseuse, jalouse et portée sur la sorcellerie. Elle est sous l’autorité du père et du mari qui peut la répudier. Elle se doit d’être modeste, voilée à partir du moment où elle se marie et de rester le plus possible à la maison, le seul rôle valorisé pour elle étant celui de mère et d’épouse. Elle ne peut être ni juge, ni témoin. Alors que l’enseignement de la Torah est très important, elle en est souvent exclue ou reçoit une instruction rudimentaire.

« Tout individu du sexe masculin est tenu de prononcer trois bénédictions par jour : pour remercier Dieu d’avoir fait de lui un Israélite, de ne l’avoir pas fait naître femme, de ne pas avoir fait de lui un rustre » (Men. 43 b) p. 211. (4)

« Comment les femmes acquièrent-elles du mérite ? En envoyant leurs enfants étudier la Tora à la synagogue et leurs maris s’instruire dans les écoles des rabbins. » (Ber. 17 a) p. 212.

Pourquoi avoir choisi la côte d’Adam pour créer Ève ? « Dieu se demanda de quelle partie (du corps) de l’homme il formerait la femme. Je ne choisirai pas la tête à cet effet, dit-il afin qu’elle n’élève pas trop fièrement sa propre tête ; ni l’œil, pour qu’elle ne soit pas trop curieuse ; ni l’oreille, pour qu’elle n’aille pas écouter aux portes ; ni la bouche, pour qu’elle ne soit pas trop bavarde ; ni le cœur, pour qu’elle ne soit pas trop jalouse ; ni la main, pour qu’elle ne se livre pas à la prodigalité ; ni le pied, pour qu’elle ne sorte pas continuellement de chez elle ; je vais la tirer d’une partie du corps qui reste cachée, afin de la rendre modeste. » (Genèse R. 18,2) p. 213

« Quatre caractères sont imputés aux femmes : elles sont gourmandes, elles écoutent aux portes, elles sont paresseuses et jalouses. En outre, elles sont loquaces et querelleuses. » (Genèse R. 45, 5) p. 213

« La femme reste chez elle, tandis que l’homme circule en public et acquiert l’intelligence en fréquentant les autres hommes. » (Genèse R. 18,1) p. 213

« Les choses qu’une femme désire ne sont qu’ornements. » (Keth. 65,a) p. 213

« Plus il y a de femmes, plus les sortilèges foisonnent. » (Aboth. 2, 8) ; « La majorité des femmes inclinent aux maléfices. » (Sanh. 67 a) ; « Tu ne laisseras pas vivre une sorcière. » (Exode 22, 18) p. 214

« Celui qui suit les conseils de sa femme tombe dans la géhenne. » p. 217 et « L’homme gouverné par sa femme est du nombre de ceux dont l’existence n’est pas une vie. » (Betza 32 b) p. 219

« Une femme peut être répudiée qu’elle y consente ou non, mais un mari ne peut être répudié qu’avec son consentement. » (Yeb. 14,1) p. 220 et p. 219 « Il peut divorcer même si elle a manqué une cuisson. »

« (…) Heureux celui dont les enfants sont des fils, et malheur à celui qui n’a que des filles. » (p. 224)

« Il est écrit : une fille est un faux trésor pour son père. La crainte qu’il éprouve pour elle lui retire le sommeil pendant la nuit. Pendant ses jeunes années, il redoute qu’elle ne soit séduite ; pendant son adolescence, il craint qu’elle ne s’égare ; quand elle est d’âge à se marier, il a peur qu’elle ne trouve pas d’époux ; mariée, il craint qu’elle ne soit stérile ; vieille, qui sait si elle ne va pas s’adonner à la sorcellerie ? » (Sanh. 100 b) p. 225

« Mieux vaudrait que les paroles de la tora fussent consumées par le feu que communiquées à des femmes. » (p. Sot. 19 a) p. 233

La femme dans le bouddhisme

Les règles de la discipline moniale sont plus dures que celles des moines. Et cela origine du Bouddha qui fut élevé par Mahapajapati, la sœur de sa mère morte à sa naissance. Lorsque celle-ci voulut devenir nonne, alors que Bouddha refusait aux femmes ce privilège, il finit par permettre la création de l’ordre des nonnes, mais leur imposa huit conditions supplémentaires dont une grande déférence à l’égard des moines, l’obligation d’être en partie supervisées par ceux-ci, l’interdiction d’injurier ou de réprimander un moine, alors que les moines pouvaient réprimander une nonne. Tout comme dans la société indienne qui a vu naître le bouddhisme, une femme bouddhiste est toujours inférieure à son homologue masculin et cela, même dans la vie contemplative.

De même, pour atteindre l’Éveil, le bouddhisme recommande de se détacher du désir, notamment du désir sexuel pour la femme. Dans le texte La précieuse Guirlande, Nagarjuna, pandit indien qui vécut 400 ans après la mort de Bouddha, illustre l’indésirabilité du corps humain par celle du corps de la femme.

Voici quelques-uns des 500 avis faits au roi pour mieux gérer son royaume :

    « 148. L’attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur, mais il n’y a rien de pur dans le corps d’une femme.
    149. La bouche est un réceptacle de salive infecte et de saletés entre les dents, le nez est plein de fluides, de morve et de mucus, les yeux ont leurs larmes et leurs propres souillures.
    150. Le corps est un récipient empli d’excréments, d’urine et de viscères, celui dont la vision est obscurcie ne voit pas une femme ainsi et désire son corps.
    151. De même qu’un vase décoré rempli d’ordures peut plaire aux idiots, de même, l’ignorant, l’insensé et le mondain désirent les femmes.
    158. Beaux ou laids, jeunes ou vieux, si tous les corps de femmes sont orduriers, alors d’où vient ton désir ?
    165. Puisque ton propre corps est aussi répugnant que celui d’une femme, ne devrais-tu pas rejeter tout désir pour toi et pour d’autres ? » (5)

Notons que le Dalaï Lama (Tenzin Gyatso, 14e Dalaï-Lama) semble approuver ce texte puisqu’il l’a fait publier à la suite de ses deux ouvrages présentant le bouddhisme du Tibet.

Notes

1. D. Masson, Le Coran, tomes I et II, Paris, Gallimard, 1967, collection Folio classique, no. 1233 et 1234.
2. Une sourate est un chapitre du Coran. Les deux points suivis d’un chiffre fait référence au verset.
3. Cité dans Ranke-Heinemann, U., Des eunuques pour le royaume des cieux – L’Église catholique face à la sexualité, Robert Laffont, 1990, p. 203.
4. Tous les extraits du Talmud proviennent du livre suivant : A. Cohen, Le Talmud - Exposé synthétique du Talmud et de l’enseignement des Rabbins sur l’éthique, la religion, les coutumes et la jurisprudence, Payot, 1982.
5. Nagarjuna, La Précieuse Guirlande des avis au roi, in Sa sainteté le Dalaï Lama, Comme la lumière avec la flamme – Le bouddhisme du Tibet, Éditions du Rocher, 1997, p. 143-146

Mis en ligne sur Sisyphe, le 21 décembre 2012 et mis à jour le 12 mars 2017



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Michèle Sirois, anthropologue, spécialiste en sociologie des religions

L’auteure de cet article est anthropogue et spécialiste de la sociologie des religions. Elle est co-auteure de Individu et société. Introduction à la sociologie (2008, 4e édition, Gaëtan Morin Éditeur) et membre de la Coalition Laïcité Québec.



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  • La place et le rôle de la femme dans l’islam, le christianisme et le judaïsme
    (1/1) 12 septembre 2013 , par





  • La place et le rôle de la femme dans l’islam, le christianisme et le judaïsme
    12 septembre 2013 , par   [retour au début des forums]

    On voit ici très bien que les religions ont été inventé par des hommes, pour les hommes.Ils étaient plus fort pysiquement et jadis c’était ce qui comptaient pour imposer sa loi.Heureusement cela a bien changé.Et pour ceux qui sont nostalgiques, je dis merde.Les femmes et les valeurs féminines sont l’avenir de l’humanité.


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