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vendredi 10 novembre 2006 Parole de louve
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Des chevriers sont là C’est l’heure-empreinte, l’heure volée
Des mots me sont venus que je ne voulais pas. Des mots de rythme sur les pistes, de villages, de sources, des mots d’aurore et de soleil aux lendemains de toi, et des trilles berbères à ton éloignement. J’ai répondu des mots de trêve aux caravansérails, des paroles de joie au sortir des sables, des soupirs d’aise à l’ombre et loin de la fournaise qu’est notre amour. Et j’ai parlé de désamour. Et c’est en louve que je lève ma narine aux aguets. Mis en ligne sur Sisyphe, le 17 novembre 2006. = Lire d’autres poèmes et traductions de Sylvie Miller. |